[Màj] Qwant : en finir avec l'omerta

[Màj] Qwant : en finir avec l’omerta

Des balles dans le pied

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Jean-Marc Manach

Publié dans

Internet

23/09/2019 56 minutes
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[Màj] Qwant : en finir avec l'omerta

Le président de Qwant a eu des mots très durs suite à notre enquête sur les problèmes rencontrés par son moteur de recherche. Nous avons longtemps hésité à rendre publiques les « pressions » dont nous avons fait l'objet. Les témoignages concordants de plusieurs de ses ex-salariés nous ont convaincu qu'il nous fallait le faire.

Après avoir longtemps bénéficié d'une bienveillance « a priori » de la part des médias, séduits par ses promesses en termes de protection de la vie privée vis-à-vis des GAFAM, et de « souveraineté », Qwant fait l'objet de ce que Konbini a pu qualifier de désenchantement médiatique suite à une série d'articles de La Lettre A, du Figaro, de Next INpact, du Canard Enchaîné puis de Mediapart, pointant différents problèmes. 
 
La semaine passée, Qwant a annoncé, dans une série d'articles de presse, la nomination de Tristan Nitot en tant que directeur général, en remplacement de François Messager. Ex-fondateur de Mozilla Europe, ex-membre du Conseil national du numérique, membre du comité de prospective de la CNIL, blogueur, fervent défenseur des logiciels libres et de la vie privée, Nitot est une figure bien plus connue que Messager, ex-DSI de Celio, Monoprix ou Vivarte (anciennement Groupe André).
 
D'après le Monde, le départ de Messager ne serait « pas complètement étranger à cette mauvaise passe » médiatique, et il paierait « au moins pour partie le courroux des salariés révélé par Le Canard enchaîné » (cf Le cahier de doléances des salariés de Qwant). « Le problème de RH a malheureusement fait du mal à François », a expliqué au Monde Éric Léandri, le patron de Qwant. Sauf qu'en l'espèce, le courroux des salariés n'était aucunement motivé par l'attitude de François Messager. Au contraire, il pointait explicitement du doigt le comportement et les choix de Léandri.
 
« C'est odieux », « il fallait une tête et c'est celle de Messager qui a roulé, mais ce n'est pas la bonne », dixit plusieurs personnes suffisamment au fait des arcanes de Qwant pour requérir l'anonymat : « en interne, personne n'est dupe ». Pour eux, la nomination de Tristan Nitot servira d'abord à redorer le blason de Qwant dans la presse et les médias, mais également à éliminer de la direction de l'entreprise la seule personne susceptible d'essayer de pouvoir tenir tête à Léandri.
 
« Nitot est tout sauf un administratif ou un opérationnel : c'est un speaker, hors sol et totalement sous la coupe de Léandri. Son rôle : danser devant les journalistes, nu s'il le faut. Nitot est fait pour être DG comme moi je suis fait pour être pape », ironisent-ils :
 
« Charger Messager sur les RH c'est lui planter un coup de couteau : il a tenté de mettre en place des managers et mis en place un comité de direction... ce que Léandri n'a pas supporté, et ça lui coûte son poste : on ne forme pas d'équipe à côté de Léandri, on est tous sous la haute autorité de ce dernier. Il veut être l'unique donneur d'ordres. Une vraie dictature se met en place, avec tous les ingrédients, y compris la propagande ».

Une « erreur de débutant » ?

On ne peut pas comprendre ce jeu de bonneteau, non plus que la dureté des propos tenus par ces « insiders » à l'encontre de Léandri, sans se pencher sur la personnalité de ce dernier. En l'espèce, nous n'avions pas prévu, initialement, de rendre publiques les coulisses de nos enquêtes sur Qwant, non plus que les « pressions » dont nous avons fait l'objet cet été de sa part, comme il l'avait expliqué sur Twitter, en s'excusant : c'était « une erreur de débutant et d'amoureux de Next Impact à qui je voulais éviter d'écrire n'importe quoi...».
 
Mais le pilonnage de SMS et d'appels téléphoniques auquel il a soumis l'actionnaire de Next INpact, le volume d'accusations infondées et de propos biaisés proférés sur Twitter par le président cofondateur de Qwant et son « ami » Laurent Bourrelly, les insinuations complotistes qu'il égraine deci-delà dans les médias, ainsi que les témoignages (d'autant plus préoccupants qu'ils sont tous concordants) que nous avons recueillis auprès de plusieurs ex-salariés, nous ont finalement décidé à le faire.
 
A fortiori parce qu'en réponse à un tweet de notre rédacteur en chef, Marc Rees, déplorant « les messages (multiples appels et sms) incendiaires reçus par l’actionnaire principal » de Next INpact, Éric Léandri a répondu qu'il était « très déçu du manque de courage de l'actionnaire pour reporter réellement la conversation que nous avons eue ». Non content de nous « troller » en public et de harceler l'actionnaire en privé, Léandri laissait entendre que nous aurions menti, et que l'actionnaire aurait pêché par veulerie. Nous avons donc décidé de « reporter réellement la conversation » qu'ils ont eue.  
 
Les éléments que nous avons recueillis et compilés, dénués de toute animosité personnelle, longuement vérifiés et recoupés, entendent contribuer à un débat d'intérêt général visant à permettre à nos lecteurs de se forger leur propre opinion sur cette « conversation » en particulier, et le comportement du président de Qwant en général.
 
Histoire de faire le tri entre ce qui relèverait d'une « erreur de débutant », ou des pratiques ordinaires d'un « incendiaire ». Une « conversation » qui expliquerait par ailleurs, et en partie, bon nombre des problèmes rencontrés par le moteur de recherche. Problèmes qui affectent par ailleurs, et au premier chef, les propres salariés de Qwant.

Qwant, mécène de Next INpact

Début juin, Christophe Neau (ledit actionnaire, qui préfère cela dit être appelé Teuf) m'invite à boire un verre. Next INpact a (enfin) un budget piges, et moi des enquêtes qui pourraient l'intéresser. Au détour de la conversation, il me parle de sa recherche de mécènes et de la promesse, par Qwant, d'un don de 90 000 euros. Éric Léandri l'avait en effet invité, en mai dernier, dans la tribune VIP d'un match de football, et expliqué qu'il appréciait tout particulièrement le travail de Next INpact, à mesure que les deux projets, notamment en matière de protection des données personnelles, de souveraineté et de positionnement face aux GAFAM, partageaient le même ADN. Ce que Teuf ne pouvait évidemment que confirmer.
 
Pour autant, Teuf m'explique aussi qu'il n'a reçu que 20 000 €, en avril 2018, et rien depuis. Malgré plusieurs relances, il n'obtenait pas de réponse, et ne savait pas pourquoi. Ne parvenant pas à comprendre si Qwant avait des problèmes de trésorerie ou si Léandri avait tenté de l'amadouer, il m'invite – au vu des récentes accusations sur les vieux résultats renvoyés par Qwant – à vérifier ce qu'il en est. Marc Rees avait commencé à enquêter à ce sujet mais, débordé, n'avait pas trouvé le temps de vérifier si ces doutes étaient avérés.
 
L'objectif est triple : vérifier si ces accusations (qui avaient entraîné Qwant à porter plainte contre leur auteur) étaient avérées, mesurer si Qwant (comme il le clame) a réussi à se départir de Bing, le moteur de recherche de Microsoft, et enfin de « fact-checker » si Qwant est à la hauteur de la réputation acquise dans les médias, auprès du gouvernement et dans un nombre croissant de grandes entreprises et administrations – qui en ont fait le moteur de recherche par défaut.
 
À ce titre, Teuf me répète qu'il n'interfère jamais dans la partie éditoriale de Next INpact, et que quelles que soient les conclusions de mon enquête, la décision de la publier sera le fait du rédacteur en chef, quand bien même l'article pourrait lui faire perdre le mécénat promis par Léandri.
 
Le 1er juillet, j'envoie à Teuf et Marc Rees (ledit rédac' chef) un premier mémo récapitulant la polémique opposant Qwant et Marc Longo, cet entrepreneur qui accusait le moteur d'avoir un index bloqué en 2017. Je m'étonne à ce titre qu'aucun média n'ait relayé le fait que le premier venait de faire condamner le second pour « dénigrement » en concurrence déloyale, au motif que « la divulgation d'une information de nature à jeter le discrédit sur un concurrent constitue un dénigrement, peu importe qu'elle soit exacte, l'exception de vérité n'étant pas admise en matière de dénigrement ». Je m'attelle donc à vérifier si ces informations sont « exactes ».
 
Ma curiosité est alors piquée par un entrefilet intitulé « Qwant préfère porter plainte que répondre aux questions » et publié, ce même jour, par La Lettre A (LLA), qui avait déjà consacré plusieurs articles aux déboires de Qwant. Elle y déplorait en effet que la start-up avait « laissé entendre à différentes reprises, sur Twitter ou sur LinkedIn que La Lettre A déformait ses propos ou ne prenait pas soin de le contacter avant de publier un article. Ce qui est faux : chacun de nos articles a été précédé de sollicitations écrites et téléphoniques ».
 
Guillaume Champeau, directeur éthique et des affaires juridiques de Qwant, lui avait également répondu qu'« un précédent article truffé de contrevérités et d'éléments déformés pour nuire à Qwant fait l'objet d'une plainte pour diffamation déposée auprès du Doyen des juges d'instruction du Tribunal de Paris. Compte tenu de ce précédent, nous ne répondrons pas à vos questions, étant persuadés que quoique nous répondions, votre article sera orienté à charge. »
 
LLA précisait de son côté n'avoir, pour autant, « pas encore reçu la plainte évoquée dans ce mail, mais constate que plutôt que de répondre à des questions légitimes, la direction de Qwant préfère faire pression en brandissant la menace de poursuites judiciaires. Soit. La justice tranchera ». Une start-up qui ne répond pas aux questions d'un journaliste, fait « pression » sur son média en le menaçant d'un procès en diffamation, et fait condamner un « concurrent » pour « dénigrement » (quand bien même ce qu'il a rendu public serait « exact ») attise forcément la curiosité.

« Ça fait cher la pige » 

Je passe 15 jours à vérifier les résultats que Marc Longo avait fait constater par huissier, en avril dernier. À l'époque, l'huissier s'était contenté de constater que les résultats ne mentionnaient que la seule année 2017, et qu'il n'avait trouvé aucune mention des années 2018 et 2019. De fait, je découvre que si Qwant ne ramène que peu de réponses, je n'ai plus de résultats mentionnant l'année 2017, et quelques résultats mentionnant 2019.
 
Or, des recherches plus poussées, reposant notamment sur la consultation de centaines d'URL archivées sur la « machine à remonter le temps » d'archive.org, ainsi que dans l'historique des modifications de Wikipedia, me permettent de découvrir et démontrer que non seulement l'index de Qwant renvoie toujours (3 mois plus tard) des résultats de 2017, mais également que Qwant limite les résultats émanant de son index à 50 (maximum) seulement, contre 150 pour ceux de Bing. Enfin, je découvre que Qwant les répète plusieurs fois, sans savoir s'il s'agit d'un « bug » ou d'une « fonctionnalité » destinée à laisser entendre qu’il aurait indexé bien plus de pages qu’en réalité.
 
Je suis consterné, tout comme le sont Teuf et Marc Rees : le problème est encore plus conséquent que ce que Longo avait fait constater par huissier (voir Qwant : des résultats datés, limités (mais répétés)). Ironie de l'histoire, Teuf m'apprend que Next INpact a (enfin) reçu un second virement de 30 000 € de la part de Qwant. Il manque encore 40 000 euros, mais Teuf et Rees me disent de continuer à enquêter et d'envoyer nos questions à Qwant.
 
La perspective de faire perdre cet argent à Next INpact m'ennuie. Je m'en ouvre à Teuf : « ça fait cher la pige », ajoutant que je pourrais publier mon enquête ailleurs. Il me répond que « ce serait détruire notre ADN que de ne pas publier ce type d'info, surtout pour de l'argent ».
 
SMS Qwant
Crédits : jmm
 
J'envoie donc mes questions le vendredi 19 juillet, à 9h25. Dans le mail, je précise que j'ai « besoin de réponses "écrites", & que je ne pourrai pas me contenter d'explications "off" (je ne suis pas "contre" un coup de fil de "contextualisation/explication", mais il ne saurait se substituer à des réponses "formelles") ».
 
Marc Longo, de nouveau assigné en justice par Qwant, est en effet convoqué au tribunal le lundi 22 juillet. Ne sachant pas si des journalistes assisteront à l'audience, nous voulons pouvoir mettre en ligne le « fact-check » dans la foulée. Et ce, non seulement parce que nous venons de découvrir que le problème soulevé par Marc Longo est avéré, mais qu'il n'a également, trois mois après le constat d'huissier et un mois après sa condamnation, toujours pas été réparé.
 
Au vu du ton pris par Qwant en réponse aux problèmes et questions soulevés par La Lettre A, je m'attendais à une confrontation potentiellement rugueuse. Et nous étions conscients que mon enquête pouvait poser problème à Qwant. Nous ne mesurions absolument pas ce que nous allions subir – puis découvrir – dans la foulée. 

« Mais pas Next INpact bordel ! »

Ce vendredi 19 juillet, à 12h40, Éric Léandri demande à Teuf, par SMS, s'il peut lui consacrer 15 minutes. S'ensuit un appel téléphonique dont, dixit Teuf, « je me souviendrai jusqu'à ma mort » : « Je ne peux pas tout détailler, mais en gros il fallait absolument que tu te déplaces chez eux parce que les questions que tu posais, c'étaient des conneries, qu'il savait très bien d'où ça venait, il parlait aussi de manipulations... Ce dont je me souviendrai jusqu'à ma mort, c'est quand il m'a hurlé "Putain quand le Figaro en parle, ça a la rigueur ça passe, mais putain mais pas Next INpact bordel ! Vous êtes les meilleurs, je vais faire comment moi ?"... comme si c'était la fin ; donc là je me suis dit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas chez Qwant ». 
 
Le Figaro venait, début juillet, de consacrer une enquête aux déboires du « Google français ». Elle expliquait notamment que, préssenti pour être bientôt installé par défaut sur les postes de 2,5 millions de fonctionnaires, Qwant suscitait « de nombreux doutes au sein de l’administration », au point que « deux audits [avaient] été lancés par le secrétariat d’État au numérique pour aller « vérifier ce qui se passe sous le capot » de Qwant et s’assurer que l’entreprise progresse sur le plan technologique ».
 
« Qwant joue son avenir sur ce dossier », précisait Le Figaro, à mesure qu'« il a impérativement besoin de l’appui de l’État pour décoller », et que « si on bascule l’administration française sur Qwant, on atteindra plus de 20 % de parts de marché », expliquait Éric Léandri. L'article se concluait par les soupçons du patron de Qwant sur « des tentatives de déstabilisation de la concurrence et de la presse : alors que nous préparons notre émission d’obligations convertibles pour accélérer, c’est comme par hasard maintenant que les attaques infondées convergent. »
 
J'avais lu cette enquête du Figaro. Je n'en avais pas moins vérifié le fait que les résultats fournis par l'index de Qwant au sujet des mots-clefs constatés par l'huissier de Marc Longo étaient toujours et encore bloqués en 2017. Nous avions alors pris conscience que notre enquête était d'autant plus sensible que Qwant faisait l'objet de deux audits gouvernementaux, et qu'ils étaient susceptibles d'identifier les mêmes problèmes.  

«  Alors il passe nous voir ou on doit répondre à tout ?  »

Teuf m'appelle dans la foulée pour me faire part de cette « conversation », et me demander si je voulais bien répondre favorablement à son « invitation ». Où je découvre que, non content de m'accuser d'enquêter « à charge » (alors que je venais de leur envoyer nos questions, pour que Qwant puisse précisément y répondre), Éric Léandri « exigeait » également (en hurlant) que je vienne les rencontrer, au motif que je serais victime de « manipulations », et que mes questions seraient des « conneries ».
 
Pris de court et gêné, je réponds à Teuf qu'en tout état de cause, je serai en formation jusqu'au mardi suivant (et que je ne peux y échapper : je suis le formateur), que j'ai peu de temps, beaucoup de travail (il me restait encore à écrire mon article qui, dépassant les 50 000 signes, sera finalement scindé en deux), mais que je vais y réfléchir. 
 
À 13h49, Teuf envoie un SMS à Éric Léandri : « Je comprends ta colère, mais sache qu'on n'a pas l'habitude d'écrire des articles à charge sans raison ou subjectivement et que je n'interfère pas dans le contenu de nos journalistes. En tout cas je vois ce soir avec Manach pour qu'il vous rencontre avant publication de l'article. En espérant que cela n'entache pas notre amitié. »
 
En réponse, Léandri lui envoie une série de 20 SMS. Tout en y reconnaissant que Teuf, fondateur et propriétaire de Next INpact, n'interfère pas dans le contenu éditorial, il tente d'expliquer les raisons de sa « colère ». Pour lui, « Next c'est le top avec ou sans des articles qui critiquent Qwant. Mais là j'en ai marre. Et je ne suis pas un pigeon. Ça n'entache rien entre nous ni sur Next. Mais ça n'est pas du journalisme. »
 
Le lendemain, à 9h58, Léandri relance Teuf : « Alors il passe nous voir ou on doit répondre à tout » (sic), suivi d'un second SMS, 5 secondes plus tard : « sans qu'il ne passe ». En réponse, Teuf lui explique, à 10h47, que faute de disponibilité de mon côté, « il vaut mieux dans un premier temps répondre aux questions par écrit, et je pense qu'il vous rencontrera quand il aura un peu plus de dispo », avant de préciser : « Pour info, l'article ne sera pas publié lundi ».
 
Nous avons en effet décidé de repousser sa publication, à mesure que Qwant ne semble guère vouloir répondre à nos questions.
 
À 11h07, Éric Léandri précise ses intentions : « On va lui répondre et lui montrer où regarder mais publier ça sans venir voir en vrai c'est juste fou ». À 13h50, il explique ce pourquoi mon « fact-check » sera de toute façon, à ses yeux, faussé. À l'époque, Teuf ne m'avait pas parlé de ce SMS. Et nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois pour comprendre que Qwant préparait (et prépare encore) une évolution majeure de son moteur, prévue pour cet automne. En outre, les retouches et modifications en cours ne me permettraient pas d'obtenir de résultats satisfaisants.
 
En creux, le patron de Qwant reconnaissait que son moteur n'aurait encore été déployé qu'en phase expérimentale, d'où l'importance de venir discuter avec eux de leurs projets à venir, plutôt que de répondre sur les résultats délivrés aux utilisateurs. Ce qui invalidait par avance mon enquête, mais aussi et surtout le simple fait, pour n'importe quel internaute, d'utiliser Qwant autrement que pour obtenir des résultats lambdas. 

« Nonobstant vos accusations "à charge" et vos pressions, je n'ai pas reçu d'invitation »

Après réflexion, nous décidons, pendant le week-end et en accord avec Marc Rees, que je n'irai au contact que s'ils répondent préalablement à nos questions, et par écrit – comme demandé. Hors de question d'aller faire un tour du propriétaire avec des démos faites spécialement pour les médias.
 
Comme je l'ai depuis écrit, mon enquête portait sur les résultats proposés aux utilisateurs de Qwant, pas ceux sur lesquels travaillent les équipes de R&D. Non seulement parce que le moteur de recherche existe depuis 6 ans, que Qwant a annoncé son index en novembre 2018, qu'il est installé comme moteur de recherche par défaut sur les postes de millions d'employés d'entreprises privées et d'administrations et qu'il venait de faire condamner Marc Longo pour avoir, notamment, rendu public un bug que j'avais pu vérifier.
 
Le soir du lundi 22 (soit 3 jours après avoir envoyé nos questions), j'écris à Teuf : « Des nouvelles de Léandri ? Faut que je leur re-écrive pour leur demander quand ils daigneraient m'inviter ? Leur silence est, sinon coupable, en tout cas limite méprisant (nonobstant le fait de t'appeler toi plutôt que de me répondre à moi). »
 
Le 24, n'ayant toujours reçu ni réponse ni invitation, je me décide à les relancer, dans un email où je fais état des « pressions » qu'Éric Léandri avait exercées sur nous, tout en expliquant que je veux bien aller discuter avec eux, mais seulement quand ils auront répondu à nos questions : 
 
« Bonjour, 
 
un truc m'échappe : Next INpact me demande d'enquêter sur votre index et de vérifier si les problèmes soulevés par Marc Longo (et d'autres) sont bullshit, #oupas, il y a des choses que je ne comprends pas, je vous envoie donc mes questions, vous n'y répondez pas, mais contactez les directeurs de la publication et de la rédaction de Next INpact pour déplorer le fait que j'enquêterais "à charge" !?... en réponse à mes "questions", qui visent précisément à vous permettre d'y "répondre" ?...

J'ai cru comprendre, à ce titre, que vous auriez insisté auprès d'eux pour que je vienne dans vos bureaux : je ne vois pas vraiment ce que le fait que vous me répondiez depuis vos locaux plutôt que par email pourrait changer, à mesure que mon enquête, et mes questions, portent sur les résultats proposés aux utilisateurs de Qwant, qui l'interrogent depuis leurs postes de travail et/ou domicile... et non depuis vos bureaux : mon enquête ne porte pas sur la (vie de) la "start-up" Qwant, mais sur les résultats fournis par son "moteur de recherche".

En tout état de cause, nonobstant vos accusations "à charge" et vos pressions, je n'ai pas non plus reçu d'invitation. Je serais tout à fait disposé à venir vous voir, histoire de pouvoir discuter des questions que je vous ai posées, mais j'aimerais d'abord obtenir des réponses. Comprenez que je n'ai nulle envie de faire le déplacement si, d'aventure, vous me proposiez de faire le tour du propriétaire, mais sans répondre à mes questions. » 

Les deux bugs identifiés sont corrigés : une « coïncidence »

Dans la foulée, Tristan Nitot, vice-président Advocacy de Qwant, m'appelle et m'explique qu'entre les vacances et les deux audits dont Qwant fait l'objet cet été, il va tenter de réunir les réponses à nos questions, mais que ça pourrait prendre un peu de temps. Apprenant qu'ils avaient une importante réunion le 31 juillet, et en gage de bonne foi de notre part, nous convenons de leur laisser jusqu'à début août, soit 15 jours, pour nous répondre. 
 
Le 26, Nitot m'envoie une première série de réponses, tout en se disant en l'état incapable de nous expliquer pourquoi Qwant limite à 50 le nombre de résultats émanant de son index (alors qu'il en propose 150 quand elles viennent de Bing), ni pourquoi Qwant répète plusieurs fois ces mêmes résultats, en boucle.
 
Faute de réponses de leur part, et parce que celles initialement transmises me laissaient penser qu'ils ne mesuraient pas la gravité des problèmes découverts, je les relance, le 30 juillet, puis de nouveau le 1er août, les prévenant que le premier volet de l'enquête sera mis en ligne le lendemain. 
 
Étrangement, la « dark pattern » consistant a répéter en boucle les résultats émanant de l'index de Qwant disparaît subitement, et le nombre de résultats affichés est désormais restreint à 50 réponses seulement, qu'elles émanent de Qwant ou de Bing. À défaut de répondre à nos questions, et sans que je parvienne à comprendre s'il s'agit d'un bug ou d'une fonctionnalité, Qwant vient de corriger le tir, à la veille de la parution de mon enquête. Une « coïncidence », m'expliquera Tristan.

Le complot 

Ce même 1er août, de 23h15 à 23h24, Éric Léandri envoie une quinzaine de SMS à Teuf. Robin Carcan, un journaliste ayant signé dans La Lettre A plusieurs articles faisant état de difficultés rencontrées par Qwant (au point que ce dernier l'a menacé d'une plainte en diffamation, a priori toujours pas déposée), a retweetté un thread que je venais de consacrer au rapport de l'IGPN sur la disparition de Steve Caniço, sur les quais de Nantes, le soir de la Fête de la musique. 
Ce tweet n'a rien à avoir avec Qwant (et 43 autres personnes l'avaient par ailleurs retweeté), mais pour Léandri, c'est le signe d'un complot. Nous serions manipulés, aurions les mêmes amis et la même stratégie, nos « soit-disant investigations » seraient « bidons » : il se dit « déçu » et prévient qu'il va se défendre « très fort ».
 
En réponse à la mise en ligne de notre enquête, le lendemain, Éric Léandri déplore sur Twitter que je n'aie pas pris « 15 mn chez Qwant derrière l'index en 15 jours » pour répondre à son « invitation », et nous demande de mettre en ligne l'intégralité de nos échanges par mail. 
 
Une demande, réitérée plusieurs fois, d'autant plus étonnante que non seulement elle démontre qu'ils n'avaient pas répondu à toutes nos questions, mais également que j'y mentionnais les « pressions » dont nous avions fait l'objet, ainsi que le fait que je n'avais, initialement, nullement fait l'objet d'une quelconque « invitation » (sauf à estimer qu'un coup de fil rageux et insultant à mon directeur de publication puisse être qualifié de la sorte).
 
Lui ayant rétorqué que Qwant n'avait pas répondu à trois de nos questions (les plus gênantes), Léandri réitère sa demande dans la foulée, tout en laissant entendre qu'il n'aurait lu que les premiers et les derniers de nos e-mails. 
 
Sur Twitter, nombreux sont ceux à ne pas comprendre le fait que Qwant, plutôt que de répondre à mes questions ou de reconnaître les problèmes identifiés, me reproche de ne pas avoir accepté leur « invitation ».
Comprenant que Qwant n'avait pas répondu à toutes mes questions, Nitot s'engage à y répondre (« dans la mesure de mes moyens », dixit). Le second volet de mon enquête est mis en ligne peu après 18h, et comprend la quasi-totalité du verbatim des réponses envoyées par Nitot.
 
À 19h30, Éric Léandri laisse un message sur le répondeur de Teuf, évoquant des « mensonges relayés sur les réseaux sociaux » et nous demande de nouveau et « officiellement le droit de publier les mails et nos réponses ». 
 
À 21h09, en réponse à une série de tweets où je tente de résumer ce pourquoi je n'avais pas été convaincu par les réponses de Qwant, Léandri tweete que je vais « trop loin bien trop loin... Ce n'est ni du journalisme ni une enquête... C'est n'importe quoi a tous les niveaux. »
 
À 21h36, Teuf me demande, « désolé », s'il peut me téléphoner. Je n'ai pas le souvenir du contenu de notre conversation, sinon qu'elle inaugura un (long) cycle d'échanges de messages puis d'appels téléphoniques, parfois passé 22h30, y compris le week-end. 

« Je te le renverrai en morceaux »

Ce jour-là, Teuf a reçu 18 SMS de Léandri, ainsi que 7 appels téléphoniques, d'une durée cumulée de près de 55 minutes. Trois le matin, dans la foulée du premier article, un en fin d'après-midi après la mise en ligne du second volet, et trois le soir, à 21h04, 21h12 et 21h48 (de 1, 23 puis 17 minutes).
 
Selon Teuf (et Laetitia, sa femme, qui entendait la conversation), Léandri l'a averti (en hurlant) qu'une plainte en diffamation allait être déposée contre moi (ce qu'il n'a semble-t-il toujours pas fait), que j'étais « une merde de journaliste », que ce que j'avais découvert était « totalement faux » et que nous avions « menti sur tout ». Ce n'était pas la peine de me renvoyer chez Qwant : « je te le renverrai en morceaux ».
 
En termes « fleuris », Éric Léandri me souhaitait également des pratiques formulées de façon fort méprisante – que je ne saurais répéter publiquement et qui n'en seraient pas moins susceptibles de rencontrer une qualification pénale devant un juge – avant de conclure qu'il... n'avait pas encore lu mes articles, et qu'il ne réagissait qu'à mes tweets.
 
Le samedi 3 août, Teuf reçoit 25 SMS de Léandri, dont l'un reconnaissant (« la seule bonne nouvelle », dixit) que « grâce à toutes ces conneries », Qwant avait réussi à trouver un bug qui les « rendait fou » dans son index, signe que mon enquête n'était donc pas si dénuée de fondements. 
 
À 21h22, Teuf m'écrit qu'« Éric continue de correspondre par SMS. Il croit que je t'ai dit qu'il m'avait mis la pression pour ne pas publier la news. Ce qui est évidemment faux. Il m'a mis la pression pour que tu te déplaces les voir chez eux. Je n'ai pas le temps de le gérer ce soir. Je ne sais pas d'où il sort cela, mais coupe court à cette rumeur, merci. » 
 
À 21h24, je lui réponds : « j'ai été gentil (et prudent) en répondant que j'avais refusé d'y aller parce que j'enquêtais sur le "moteur de recherche" et pas la "start-up", et que j'avais donc besoin d'être devant un "ordinateur", comme leurs utilisateurs, pas dans leurs "locaux", mais sans rappeler comment il m'avait "INVITÉ" : à savoir en te gueulant au téléphone, et SANS me répondre ni d'ailleurs m'envoyer d'invitation. Je garde ça s'il s'énerve vraiment, parce que oui, il a cherché à t’intimider et te foutre la pression ».
 
À 21h31, Teuf précise : « Il devient légèrement lourd mais je gère... ». À 21h36, je lui propose de réagir aux accusations de Léandri : « dis-moi si je peux lui répondre ça : À la demande expresse du propriétaire de Next INpact, que vous venez donc, un samedi soir, de contacter pour la Xième fois depuis 15 jours, je confirme donc que vous n'avez PAS fait pression sur lui pour ne PAS publier mon enquête, mais pour que je vienne vous voir. » 
 
Teuf me répond qu'il souhaite rester tranquille avec sa femme, et pas d'avoir à gérer Léandri « jusqu'à 3h du matin ». Il l’appellera le lendemain, mais aimerait bien qu'on réponde (« oui ou merde ») à la demande insistante de publier les échanges d'e-mails.
 
À 21h49, j'y réponds favorablement, sur Twitter (a fortiori, comme je le précise à 21h58, parce que cela « permettra aussi de (dé)montrer que je n'ai eu de cesse de vous relancer pour obtenir des réponses » puis, à 22h04 que « c'est vous qui avez (lourdement) insisté pour que je vienne, MAIS sans... m'inviter; & c'est moi qui ai dû vous relancer à ce sujet, en précisant que je serais disposé à venir, à condition que vous répondiez à nos questions. J'attendais donc vos réponses. »). À 22h13, Léandri annonce qu'il publiera donc nos échanges d'e-mails le lundi suivant.

Qwant reconnaît une erreur, Léandri nie

Le lundi 5, à 21h20, et alors que Qwant n'a toujours pas mis en ligne nos échanges d'emails, je demande à Teuf combien d'appels et de SMS il a reçus de Léandri ces 15 derniers jours : « Bcp ».
 
À 21h46, Qwant met en ligne un thread censé répondre à nos questions. S'il ne répond pas clairement aux plus gênantes, il reconnaît qu'« une erreur d’adressage a en quelque sorte « rebranché » un index de 2017 mis en sommeil, ce qui a pollué le cache ». De plus, « la répétition des mêmes résultats dans les 50 résultats proposés sur certaines requêtes, qui ne répondait à aucune logique d’aucune sorte, est un autre bug que nos équipes ont identifié et corrigé grâce à la question posée » (et donc, in fine, grâce à notre enquête).
À 22h11, Éric Léandri retweete la réponse de Qwant, tout en précisant, étrangement, qu'elle leur permet de... « démontrer pourquoi vos conclusions sont totalement fausses ». Il nous faudra beaucoup de temps avant de comprendre que Léandri et Qwant nous reprochaient en fait d'avoir repris à notre compte ce qu'ils estimaient être les « conclusions » de Marc Longo, ce que nous n'avions pourtant jamais fait. 
Nous n'avons ainsi jamais écrit que Qwant n'avait pas d'index mais, a contrario, démontré que les résultats associés à plusieurs mots-clefs constatés par l'huissier de Longo en avril retournaient toujours, en juillet, des réponses datant de 2017. Les résultats n'étant pas les mêmes que ceux de Bing, c'était donc par ailleurs bien la preuve que Qwant disposait de son propre index !
À 22h14, Éric Léandri met en ligne nos échanges d'email. Un Twittos note à ce titre que cela « prouve même encore plus l’honnêteté de @manhack. Parallèlement, on apprend que Qwant aurait fait « pression » à la rédaction de Next INpact pour se plaindre de l’article à venir ».
 
À 22H47, un journaliste en charge de l'innovation éditoriale à Contexte, qui avait initialement « râlé » contre mon article au motif qu'il avait trouvé les réponses de Nitot « plutôt convaincantes », estime a contrario que « ce thread en réponse montre quand même qu'il [moi, ndla] avait mis le doigt sur de sérieux soucis sur les résultats de recherche, et qu'il fallu ramer ce week-end pour corriger les bugs ».
À 23h03, Léandri concède que « passer par l’actionnaire pour évoquer un contenu éditorial est ce que l’on peut aisément placer dans la catégorie des (très) mauvaises pratiques », que « c'est une erreur de débutant et d'amoureux de Next Impact (sic) à qui je voulais éviter d'écrire n'importe quoi... », puis que « l'actionnaire pourra confirmer que jamais ça n'a été pour empêcher la parution par une quelconque pression, mais juste pour que Next passe au bureau pour qu'on vous présente nos index et expliquer mieux nos problèmes ».

« Et surtout, oublie Qwant » 

Le 7 août, le Canard Enchaîné révèle le contenu d'un audit interne RH de Qwant. Le 8, nous publions un article de contextualisation, précisant qu'il avait été fait « à la demande » de Léandri, mais également que 14 de la quarantaine de salariés invités à faire remonter – de façon anonyme – leurs doléances avaient déploré que « la partie search est loin d'être à la hauteur et ne semble pas être la priorité première. (ex: l‘absence d'index et le manque d'effort mis sur Qwant.com est simplement inacceptable) » (voir Le cahier de doléances des salariés de Qwant).

 
Qwant a depuis expliqué que cette doléance émanait probablement de salariés ne travaillant pas sur l'index. Mais elle pourrait tout aussi bien provenir d'employés y travaillant activement, mais déplorant l'accumulation de projets connexes ou encore le fait que l'index faisait encore l'objet de « retouches » constantes.
 
Nous avons en effet constaté, à plusieurs reprises, que les résultats étaient modifiés « à la volée », en fonction des problèmes remontés. Dans le sillage de la publication de notre enquête, les résultats datés de 2017 que nous avions documentés ont ainsi tous été corrigés.
 
Le 8 août, à 21h41, cherchant à vérifier à quel point Léandri m'avait placé sous observation, je procède à une petite expérimentation. En réponse à un twittos qui déplorait que Qwant s'en était « pris à Jean-Marc pour essayer de décrédibiliser son taf », j'explique que « J'hésite à "liker"...: Eric surveille aussi, depuis la semaine passée, non seulement les réponses que je fais, mais aussi ce que je "like", et il ne s'est pas privé de nous reprocher plusieurs d'entre eux... » :
10 minutes plus tard, à  21h51, Léandri envoie une salve de 6 SMS à Teuf commençant par : « Bon et bien au moins il aime se foutre des gens... et surtout oublie Qwant », et finissant par : « Et fais lui plaisir, dis lui vite. Qu'il puisse le twitter ». Ce que je n'avais bien évidemment pas fait, ne serait-ce que parce que Teuf ne me faisait pas lire ses SMS, mais aussi parce que nous cherchions encore, à l'époque, à comprendre ce qui pouvait ainsi motiver tant de furie.
 
À 21h57, Teuf m'écrit : « Tu as dit un truc qu'il fallait pas pour que Léandri se mette en colère après moi ? » Je lui réponds dans la foulée : « Oui : j'ai écrit qu'il surveillait ce que je like... Et que donc j'hésitais a liker un tweet. Il est tombé dans le panneau ? »
 
Entre le 19 juillet et le 8 août, Léandri a envoyé 115 SMS à Teuf qui, en retour, ne lui en a renvoyé que 17. Depuis, il n'est plus entré en relation avec lui. Léandri n'est par ailleurs jamais entré en contact avec moi autrement que publiquement, via Twitter. 

L'« ami » de Léandri s'y met lui aussi 

Le 13, un Twittos me met en copie d'un thread où Laurent Bourrelly – un ami (et spin doctor) de Léandri, connu pour « troller » ceux qui critiquent ou émettent des réserves au sujet de Qwant (cf le 1er volet de notre enquête) – me qualifie de « journaliste qui écrit de la merde » :
S'ensuivront une centaine d'autres tweets où Bourrelly qualifiera notamment notre enquête de « torchon », d'avoir « traîné dans la boue ce moteur », « trompé le lecteur dès le début » ou encore d'avoir « choisi avec soin de relayer le côté complotiste, plutôt que la vérité ».
 
Jamais Bourrelly n'expliquera en quoi notre enquête est erronée ou biaisée, refusant d'argumenter, nous renvoyant (à minuit et demi) vers la dizaine de vidéos qu'il avait consacrées à Qwant jusque-là, tout en refusant de nous donner les timecodes qui auraient pu étayer ses accusations.
 
Et quand je finis par lui démontrer, en réponse à ses relances incessantes, que Qwant n'avait fait de la protection de la vie privée sa « baseline » qu'après le début des révélations Snowden, et non lors de son lancement, il me répond : « Allez c’est bon, vous m’avez prouvé que vous n’êtes pas journaliste. Les faits ne vous intéressent pas s’ils dévient votre opinion ».
Mieux (ou pire, c'est selon), Bourelly nous somme (lui aussi), et à de nombreuses reprises (20 fois), d'accepter son « invitation » à venir l'« affronter en vidéo ». Tout comme nous l'avions fait suite à l'« invitation » d'Éric Léandri, nous lui répondons que nous n'accepterons de discuter que lorsqu'il répondra à nos questions. Ce qu'il ne fera jamais.
Là encore, je mis du temps à comprendre que Bourelly, lui aussi, nous reprochait des propos prêtés à Marc Longo, et que nous n'avions jamais repris. Ses interventions furent d'autant plus contre-productives qu'il entraîna plusieurs Twittos à se démarquer de Qwant, m'enjoignant, à ce titre, à rappeler plusieurs fois (ici, , , et ) qu'il ne s'exprimait qu'en son nom, et pas au nom de Qwant, et à déplorer que son comportement, censé défendre Qwant, ne pouvait que nuire à son image.
 
Occasion, également, d'expliquer à mots couverts que lui et son « ami » se comportent tout pareillement, et très loin de ce que l'on peut attendre de la part d'un professionnel habitué à s'exprimer dans les médias et à répondre à des journalistes.
Le comportement de l'« ami » de Léandri est d'autant plus étonnant que 11 de la quarantaine de salariés qui s'étaient exprimés dans l'audit interne de Qwant avaient précisément déploré, en mai (et comme nous l'avions révélé le 8 août), le fait qu'il « véhicule une trop mauvaise image pour qu'on le laisse représenter Qwant et ses employés ».
 
Le 13 août, Marc Rees, rédacteur en chef de Next INpact, intervient : « Jean Marc @manhack a fait un formidable travail au fil de ses articles. Je n’accepte pas qu’il soit roulé ainsi dans la fange tout comme je n’accepte pas les messages (multiples appels et sms) incendiaires reçus par l’actionnaire principal. »
 
Le 15, Éric Léandri lui répond : « Je suis très déçu du manque de courage de l'actionnaire pour reporter réellement la conversation que nous avons eu », laissant – in fine – entendre que cette « conversation » n'aurait pas été « incendiaire », mais sans que l'on comprenne en quoi le comportement de Teuf pourrait relever d'une quelconque veulerie, ou lâcheté.
 
Dans la foulée, Léandri déplore de nouveau ces « propos qui disent que Qwant ne respecte pas la vie privée ou n'a pas d'index », propos que nous n'avons jamais tenus. 
 
À défaut de répondre à tous ses tweets, je lui réponds ainsi que c'est lui qui insinue que ses  « pressions » visaient à « ne pas faire l'article ou à le modifier », et confirme qu'elles visaient bien « à me "sommer" d'accepter votre "invitation" (comme Bourrelly) ».
 
Au vu de la somme de « fake news » associées, par Léandri, à notre « fact-check », mais également de son tweet sur le « manque de courage » de Teuf (que nous prenons comme une « invitation » à rendre publique leur « conversation »), nous décidons donc de « reporter réellement la conversation » qu'ils ont eue. 
 
Ce qui me prendra beaucoup de temps, à mesure qu'il fallait non seulement relire les centaines de tweets échangés cet été, les mettre en lien avec les SMS et coups de fil reçus par Teuf, mais aussi parce qu'il nous a fallu du temps pour découvrir que sa façon de nous répondre n'avait rien à voir avec ce que Marc Longo avait découvert, que j'avais pu vérifier, ni ce que Next INpact avait publié.

Une question d'intérêt général

À relire ces échanges, je mesure en effet à quel point les choses auraient pu se passer autrement. Il aurait suffit à Éric Léandri d'être transparent, de laisser le responsable communication répondre au journaliste plutôt que de faire pression sur Teuf, de reconnaître le problème de cache corrompu plus tôt (voire dès que Marc Longo l'avait identifié, plutôt que de porter plainte contre lui), d'expliquer pourquoi il leur avait fallu trois mois pour le corriger (explications que nous attendons toujours), de reconnaître les deux bugs identifiés au lieu de nous prêter des « conclusions totalement fausses » que nous n'avions jamais écrites...
Il aurait suffit à Éric Léandri de ne pas conclure au complot à la seule lecture de nos questions puis, et avant même la mise en ligne de notre article, parce que le journaliste de La Lettre A avait retweeté un thread qui n'avait pourtant rien à voir avec Qwant. De lire notre enquête avant de nous accuser de tout et n'importe quoi. De demander à son « ami » d'arrêter de nuire de la sorte à l'image de Qwant (a fortiori parce que c'est aussi une demande de ses salariés).
 
La décision de rendre publique la « conversation » avec Teuf est aussi, à ce titre, la résultante d'un long travail journalistique d'enquête recoupé par de nombreuses conversations (bien plus cordiales) que j'ai pu avoir avec d'anciens salariés de Qwant (Léandri étant régulièrement persuadé que les fuites dans la presse émanent de « taupes », je me suis refusé à contacter des salariés en poste, pour ne pas risquer de leur nuire). Le niveau de violence et de toxicité qu'ils décrivent est tel que nous ne pouvions pas, non plus, garder cette information par-devers nous.
 
Pris dans leur ensemble et au regard du contexte dans lequel ils s'inscrivent (l'évaluation des performances de Qwant, bénéficiant de fonds publics, questionné par un investisseur institutionnel sur les hauts salaires de plusieurs de ses cadres supérieurs et audité par deux services de l'État, en prévision d'un déploiement sur les postes informatiques de 2 millions d'agents de la fonction publique, cf les synthèses de Konbini et Michel Nizon), ces éléments se rapportent à une question d'intérêt général, que la CEDH place au cœur de toute société démocratique.

« T'es vraiment trop con, tu ne me sers à rien »

Interrogé pour savoir si, comme le déploraient plusieurs salariés dans leur cahier de doléance (et comme Teuf est bien placé pour le savoir), « Éric hurle trop quand ça ne va pas », le délégué du personnel de Qwant nous avait répondu que « Parfois, on a l'impression qu'il hurle en réunion, alors qu'en fait il a la voix qui porte, mais de là à dire qu'il gueule : non ». 
 
Une réponse qui a consterné l'ensemble des ex-salariés de Qwant avec qui nous avons, depuis, communiqué, et qui ont (tous) témoigné du fait que Léandri ne « gueule » pas mais – comme déploré par plusieurs salariés – qu'il « hurle » bel et bien, y compris en public, devant les autres salariés, au risque ou au point d'humilier celui ou celle qui fait l'objet de son courroux, sans lui laisser la possibilité de se défendre ou de répondre. 
 
L'un d'entre eux nous explique : « j'ai pas de mot, s'il y avait plus fort qu'ubuesque, c'est du foutage de gueule, je suis tombé de ma chaise. Je ne dis pas qu'il gueule : il hurle, faut le vivre pour le comprendre, ça fait peur. Quand il était là, il faisait au moins une colère par jour : des hurlements, une impossibilité donnée à son interlocuteur de dire quoi que ce soit, et d'une vulgarité impressionnante (pas grossier, mais "t'es vraiment trop con, tu fais de la merde, tu ne me sers à rien") » – sic.
 
Un autre : « Léandri gueule sur tout le monde devant tout le monde, et prend les autres salariés à témoin, avec une volonté d'humiliation, donc tout le monde s'arrête de travailler, devient spectateur, et ça crée une forme de terreur, tout le monde se demande à qui le tour. Quand je suis arrivé, ça m'énervait de me voir reprocher des choses que je n'avais pas faites, mais il m'a dit quand on t'engueule t'as pas à répondre, et j'ai fini par entériner ça, par ne plus rien dire, vu que si on répond, ça aggrave la situation. Sans parler des menaces de licenciement devant tout le monde... Un salarié m'avait parlé de harcèlement démissionnaire : plutôt qu'agir en adulte, on le met sous pression, pour que la rupture ne vienne pas d'eux ».
 
Un troisième : « Léandri ne "gueule" pas : il "hurle" ! C'est pas Jean-Pierre Mocky qui gueule contre les injustices, il hurle pour instiller la peur, asseoir son pouvoir et fragiliser psychologiquement les gens ; quand on vous a hurlé plein de fois sur vous, vous vous auto-censurez ».
 
Dans des témoignages et documents recueillis par Mediapart, Éric Léandri est décrit par d’anciens salariés comme « éruptif », « violemment colérique », « agressif ». À l'en croire, dans leurs précédents locaux, « les soufflantes passées par Éric Léandri sur ses salariés étaient audibles par les employés d’entreprises mitoyennes » au point, précise un quatrième, que « mêmes fenêtres fermées, les voisins l'entendaient et venaient nous voir » pour vérifier que tout allait bien : « faudrait l'enregistrer, c'est indescriptible, et l'intention est agressive et menaçante ».
  
Brice Le Borgne, le journaliste qui a enquêté pour Mediapart, souligne par ailleurs que, lorsqu'il est allé rencontrer Léandri,  ce dernier l'a... éconduit, sans répondre à ses questions : « n’appréciant pas notre échange, le président de Qwant a préféré écourter la discussion au bout d’une vingtaine de minutes, tout en nous menaçant de poursuites judiciaires. "Je peux vous assurer que je ne vais pas arrêter […]. J’irai au bout de cette petite histoire pour savoir qui est derrière vous", a-t-il lancé d’une voix forte, nous raccompagnant vers la sortie ».

Les « volants », les « rampants » et la « moustiquaire »

Non contents de confirmer que Léandri « hurle » régulièrement, tous m'ont décrit un climat de « peur », voire de « terreur », entretenu par leur président. « Il est menaçant, il veut faire peur et la peur prédomine : peu de personnes oseront parler » m'a ainsi expliqué un cinquième ex-salarié, signe que si l'« omerta » (autre terme revenant plusieurs fois) semble règner en interne, elle commence à se fissurer – sous couvert d'anonymat. Si aucun des ex-salariés n'a accepté de témoigner nominativement, la concordance de leurs témoignages est confondante. 
 
Tous décrivent un « phénomène de cour » autour de Léandri et de Marie Juyaux, sa directrice générale adjointe en charge de la marque, que tous mentionnent également – et spontanément – comme co-responsable du climat toxique qui règne dans l'entreprise. Si certains salariés leur sont « inféodés et n'ont pas d'avis propre, tout le monde a une peur bleue de ces deux-là ; Éric et Marie sont deux personnalités toxiques, et Éric est très archétypal du pervers narcissique : il est tout à fait capable d'humilier en public des salariés, et le lendemain d'arriver comme si de rien n'était. Il souffle le chaud et le froid et veut tout maîtriser ».
 
« Juyaux est la seule à ne pas se faire engueuler publiquement », m'explique l'un des ex-salariés interrogés. « Léandri gueule très rarement devant tout le monde sur Marie Juyaux », confirme un autre. « Elle est intouchable, elle peut dire et faire ce qu'elle veut, donc ce couple est très nocif », précise un troisième. « Les équipes sont compétentes, chouettes et motivées, mais à force de contre-ordres, de pressions, les gens partent, pas à cause de Qwant mais à cause de ce couple infernal », déplore un quatrième : « Léandri a fait partir des gens compétents qui auraient vraiment pu aider Qwant, mais les gens baissent les bras ».
 
« C'est la culture d'entreprise la plus toxique que j'ai jamais vue », regrette un cinquième. « Les injonctions sont publiques, donc humiliantes : ce que font les gens n'est jamais assez bien, voire nul », détaille un sixième : « Léandri est maître à bord, il a tous les pouvoirs, il gère tout, avec un sentiment de toute-puissance et d'impunité totale, il ne se pose pas la question de savoir si ça peut nuire à l'entreprise, c'est lui le boss ».
 
Un septième, interrogé sur les méthodes de management de Léandri et Juyaux, nous répond, laconique : « peur, intimidation, laisser faire, manque de contrôle, incapacité à gérer une société »... Signe de leur mépris, la cour de Léandri et de Juyaux a coutume de plaisanter sur le fait que les salariés de Qwant se diviseraient en deux catégories : les « volants » (qui travaillent au 4e étage, là où sont les bureaux des cadres supérieurs) et les « rampants » (les autres, assimilés à des insectes, qu'ils empêchent d'entrer à l'étage de la direction, en « fermant la moustiquaire »).
 
[MaJ, lundi 23 septembre] Sur Twitter, Guillaume Champeau, responsable éthique et des affaires juridiques de Qwant, explique qu'« un cadre, une fois, a eu le malheur de dire qu'il devrait installer une moustiquaire à sa porte, pour limiter les visites trop nombreuses de collègues. Ce jour-là @eric_leandri lui a très sèchement dit "je veux plus JAMAIS entendre ça". Et je n'ai JAMAIS réentendu ça. »
 
De notre côté, nous avons eu confirmation que « cette histoire de moustiquaire a duré bien des mois jusqu'à ce que Leandri en entende parler et pique un coup de gueule mais cela a perduré ; les volants et les rampants ont continué d'exister mais plus en "Off" pour que ça ne sorte pas du petit cercle utilisant ces termes ».

« Comment ça se passe chez moi en Corse »

Nous avons passé des heures à parler avec ces sept anciens salariés de Qwant. Leurs témoignages sont accablants. À défaut d'en faire une recension circonstanciée (ce qui permettrait potentiellement de les identifier), nous avons sélectionné plusieurs citations concordantes : 
 
« On nous donne des objectifs, mais ça change tout le temps, comme si le plancher se dérobe sous nos pieds, et on a peur des réactions d'Éric, ça crée un climat de tension et de peur, les gens n'osent pas parler, et ils s'en vont, ils sont motivés par le projet, certains arrivent à prendre du recul et restent, d'autres ne le supportent pas ».
 
« C'est l'omerta : on ne parle pas des problèmes, on ment sinon on se fait défoncer par le chef; il y a une forme de désensibilisation autour des critiques visant Léandri. Il n'y a aucune considération pour les salariés, et un mal-être absolument dingue. Parfois, Léandri fait des compliments à quelqu'un puis, quand il s'en va, se met à le laminer devant tout le monde (en mode : "quel con, je l'ai bien embobiné") de façon très agressive, et il se vante d'être un stratège en manipulant les gens ».
 
« Ils sont pathologiques sans arrêt : ils ne font pas de plan de travail, ne sont pas précis dans leurs instructions, et quand des gens prennent des initiatives ça ne va pas; il est dans une fuite en avant, il fait des POC [preuve de concept ou démonstration de faisabilité, ndlr], dit que ça existe dans les médias, le présente à Vivatech, puis va chercher de l'argent pour le financer,  et nous demande de le mettre en prod' ».
 
« Ça paraît tellement irréaliste, mais y'a rien de normal dans cette start-up », déplore l'un des ex-salariés, qui se souvient d'une réunion de recadrage où, devant une quarantaine de salariés, Éric Léandri présenta un schéma PowerPoint pour expliquer « comment ça se passe chez moi en Corse au sujet de la confiance : un meurtre a été commis, il y a deux suspects : SUSPECT 1, SUSPECT 2. Si SUSPECT 1 balance SUSPECT 2 à la police, SUSPECT 2 va en prison et quand il sort il se venge et tue SUSPECT 1 », et vice-versa. 
 
A contrario, si « aucun des deux ne balance l'autre à la police, personne ne va en prison et tout le monde est content. Donc moi bien entendu je veux que ce soit comme ça entre nous », concluait le président.

Qwant Leandri omertaCrédits : DR

[MaJ, lundi 23 septembre] Dans ce même thread, Guillaume Champeau explique que « C'était fin 2016 (...). Qwant a alors un gros problème avec deux sites qui se font la guerre et se renvoient la responsabilité dès qu'un truc ne va pas. Éric commence par montrer un slide très sérieux tiré d'un bouquin de management, l'atmosphère est lourde. Et là, parce que c'est Éric, et qu'il aime plaisanter et jouer avec la caricature du Corse, il zappe et dit qu'il va expliquer le problème façon corse. Pour réussir ensemble un objectif commun, il faut arrêter de se balancer l'un l'autre. Tout le monde a ri, tout le monde a compris, c'était très réussi. Le message est passé, et le problème s'est progressivement réglé. »

Éric Leandri a peut-être pensé « plaisanter et jouer avec la caricature du Corse », et certains ont pu rire, mais d'autres non. Plusieurs ex-salariés ont ainsi et spontanément évoqué l'« omerta, qui résulte de la peur », en vigueur au sein de Qwant, et que cette anecdote sur les suspects corses pouvait dès lors être également perçue comme une forme d'« intimidation ». 

Tristan Nitot « n'est pas là pour faire joli »

Nous sommes conscients que ces témoignages sont susceptibles d'être biaisés, à mesure qu'ils émanent d'ex-salariés qui ont mal vécu leur passage au sein de Qwant, et/ou leurs départs – contraints ou forcés – de l'entreprise. Nous n'en sommes pas moins conscients que ces témoignages concordants expliquent aussi ce pourquoi Éric Léandri a pu ainsi tenter, dans le cadre de notre enquête, non seulement de hurler sur Teuf, mais aussi de faire passer ses désirs pour des réalités, au point de nier ce que nous avions découvert et documenté – et que Qwant a pourtant reconnu. 
 
La liberté de la presse implique la liberté de la critique, dans les deux sens. En l'espèce, et en 20 ans d'exercice de ce métier, je n'ai fait l'objet d'aucune plainte en diffamation, ait reçu une seule menace de droit de réponse (non suivie d'effet), deux menaces de représailles physiques, mais jamais aucun de mes interlocuteurs – qui, d'ordinaire, s'efforçaient toujours de rester cordiaux – ne s'en était ainsi pris à mon employeur, qui ne saurait être, non plus, un bureau des pleurs. Ce à quoi nous avons été confronté cet été est une première dont la gravité nécessite de verser ces éléments au débat d'intérêt général. 
 
Le problème n'est pas seulement que Léandri puisse chercher à faire pression sur des journalistes ou leurs employeurs, qu'il les menace, diffame (en hurlant, y compris très tard le soir, week-end compris), nous accusant d'avoir tenu des propos que nous n'avons jamais tenus, tout en nous accusant d'être manipulés ou de faire partie d'un improbable complot.
 
Le problème, c'est que non content de faire montre d'un sentiment d'impunité, Éric Léandri s'est tiré une balle dans le pied, contribuant à la découverte de son potentiel de nuisance contre la réputation et l'image de sa propre société.
 
Le problème, c'est enfin qu'il semble se comporter pareillement – voire pire – avec ses propres salariés, et que cette attitude toxique et complotiste, d'après les ex-salariés avec qui je me suis entretenu, nuit à Qwant et ses employés. Au point d'avoir viré, ou poussé à la démission, de nombreux et talentueux salariés, qui auraient pu contribuer à améliorer le projet. 
 
« Ma fonction, c’est de changer l’organisation, la culture de l’entreprise et prendre plus la parole », a expliqué Tristan Nitot au Monde. « C’est Tristan qui est à la direction. Il n’est pas là pour faire joli. C’est à lui de prendre ses orientations et de manager. Et ce n’est pas un problème pour moi » a affirmé, de son côté, Éric Léandri. 
 
« En tant que Directeur Général, il pilotera les axes stratégiques de recherche et développement, mais aussi la communication et les ressources humaines, au service d’une marque forte et d’une entreprise incarnant les valeurs éthiques qui lui sont chères », précise le communiqué de Qwant.
 

« Ensuite, il faut réfléchir à ce que l'on veut mettre dans la culture d'entreprise » a par ailleurs détaillé Tristan Nitot à Clubic : « Je vais faire en sorte que les collaborateurs de la société puissent travailler plus efficacement, et que cela se ressente sur leur bien-être ». Des propos qui font étrangement écho aux doléances et problèmes énoncés par les ex-salariés. À ceci près que plusieurs d'entre-eux, réagissant à sa nomination, estiment que c'est un nouveau coup fourré de Léandri, qui ne laissera jamais Nitot concrétiser ses annonces. Ce qui reste donc à vérifier.

 
Contacté, Qwant, par la voix de Tristan Nitot, nous répond qu'« Eric a déjà répondu sur Twitter et ne voit pas l'intérêt d'y revenir. J'espère pour ma part que dans cette trop petite famille qui comme tu le dis "partage le même ADN", on puisse s'engueuler de temps en temps et ensuite passer à autre chose ;) »
 
Pour pouvoir passer à autre chose, encore faut-il aussi établir une analyse dépassionnée de la situation, des problèmes identifiés – ce que nous avons tenté lors de nos enquêtes – et de la façon qu'a Éric Leandri d'y faire face. En l'espèce, il pouvait d'autant moins avoir répondu à nos questions sur Twitter qu'il ne les as reçues que mercredi dernier, à la veille de l'annonce de la nomination de Nitot (dont nous n'avions pas été informés). Par souci de transparence, les voici : 
 
Bonjour, 

 
je me permets de vous contacter parce que Next INpact va publier un article sur les "pressions" dont nous avons fait l'objet cet été, et nous aurions donc des questions à vous poser :
 
. pourquoi avez-vous contacté Christophe Neau pour lui expliquer que mes questions étaient des "conneries", et fait pression (en hurlant) sur lui de sorte que j'accepte votre "invitation", plutôt que de laisser votre service com', Champeau ou Nitot répondre à mes questions ?
 
. en quoi le fait de téléphoner à Christophe Neau pour exiger, en hurlant, que je passe vous voir relève-t-il d'une "invitation" ?
 
. Christophe Neau m'a depuis fait part que dans l'un des (très nombreux) SMS que vous lui aviez envoyés, vous expliquiez que "pendant qu'on retouche nos infras de l'extérieur il n'obtiendra rien de concluant et tout sera différent en fonction du temps donc, ce que je ne comprends pas, c'est comment faire un article comme ça sans venir voir ou alors attendre au moins le passage sur la nouvelle infra qui amènera au concours SEO de novembre et la il pourra tout tester" : comment expliquez-vous que les résultats de Qwant, "de l'extérieur", et à mesure qu'"on retouche nos infras", ne permettaient d'obtenir "rien de concluant" ?
 
. pourquoi avoir réagi sur Twitter, puis par SMS et appels téléphoniques à Christophe Neau (toujours en hurlant), me traitant de tous les noms et m'accusant d'avoir écrit des mensonges alors que... vous n'aviez lu que mes tweets, et pas mes articles ?
 
. tous les ex-salariés que nous avons interrogés ont témoigné du fait que vous "hurliez" bel et bien et régulièrement sur certains de vos salariés (comme le déploraient plusieurs dans le mail de doléances), mais aussi que vous entreteniez, avec Marie Juyaux, un "climat de peur" au sein de Qwant, au point d'avoir viré ou poussé à la démission un certain nombre d'entre eux : comment expliquez-vous ces accès de "violences" verbales et comportementales (que nous avons donc aussi pu mesurer) ?
 
. pourquoi avoir continué à bombarder Christophe Neau de SMS incendiaires, alors que vous aviez reconnu, sur Twitter, que c'était "une erreur de débutant et d'amoureux de Next INpact" que de passer par l'actionnaire ?
 
. pourquoi avoir répondu à Marc Rees, qui déplorait « les messages (multiples appels et sms) incendiaires reçus par l’actionnaire principal », que vous étiez « très déçu du manque de courage de l'actionnaire pour reporter réellement la conversation que nous avons eu » ? Qu'entendiez-vous par là ?
 
En tout état de cause, nous allons donc « reporter réellement la conversation » que vous avez eue cet été, et vous contactons donc de sorte de nous permettre de mieux comprendre ce qui s'est passé. 
 
Merci de confirmer réception de ce mail, et que vous serez en capacité d'y répondre dans les 48h. 
 
Occasion, par ailleurs, de répéter que nous ne sommes pas mal intentionnés, a fortiori parce que l'ADN de Qwant et celui de Next INpact nous semblent liés, mais que nous n'en cherchons pas moins à comprendre ce pourquoi et comment Qwant en général, et Éric Leandri en particulier, a pu en arriver là.

Écrit par Jean-Marc Manach

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une « erreur de débutant » ?

Qwant, mécène de Next INpact

« Ça fait cher la pige » 

« Mais pas Next INpact bordel ! »

«  Alors il passe nous voir ou on doit répondre à tout ?  »

« Nonobstant vos accusations "à charge" et vos pressions, je n'ai pas reçu d'invitation »

Les deux bugs identifiés sont corrigés : une « coïncidence »

Le complot 

« Je te le renverrai en morceaux »

Qwant reconnaît une erreur, Léandri nie

« Et surtout, oublie Qwant » 

L'« ami » de Léandri s'y met lui aussi 

Une question d'intérêt général

« T'es vraiment trop con, tu ne me sers à rien »

Les « volants », les « rampants » et la « moustiquaire »

« Comment ça se passe chez moi en Corse »

Tristan Nitot « n'est pas là pour faire joli »

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

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Commentaires (350)




« C’est odieux », « il fallait une tête et c’est celle de Messager qui a roulé, mais ce n’est pas la bonne »,



malheureusement, c’est souvent le cas (c’est comme ces haut-fonctionnaires “qui servent de fusibles”

aux Ministre) = ‘même combat’ !



(je retourne à ma lecture, ‘purée’….vous avez fait fort–>‘NI’)


Bravo, fier d’être abonné. Soutien.


J’aurais mis “Don’t shoot the Messager” en sous-titre.





Maintenant que j’ai posé ça, je retourne lire l’article.


merci pour votre travail journalistique. Merci de continuer à reporter fidèlement vos découvertes et de ne pas succomber aux pressions. Nous avons besoin de journalistes comme vous.

Je suis abonné depuis 2014, ceci est mon premier commentaire mais il me semble important de vous assurez de mon soutien en tant qu’abonné en cette période.


Et vive la France <img data-src=" />


NextInpact avait-il communiqué sur ces dizaines de milliers d’euros reçus de la part de Qwant ?



Vous vous défendez de n’avoir pas perdu votre indépendance journalistique, et je n’ai aucune raison de vous accuser du contraire.



On voit bien cependant que Monsieur Manach a hésité à publier dans ces colonnes son enquête, à cause de ce financement. Difficile de mordre la main qui nourrit.



Pour les chantres de la transparence que vous êtes, de tels financements ne devraient pas être cachés ; c’est ainsi que les lecteurs peuvent mesurer votre indépendance.



Si jamais vous aviez communiqué sur ces dons, et que je suis passé à côté, alors je vous prie de me pardonner pour le dérangement !


On dirait Gavin Belson, dans lasérie Silicon Valley.



Cela dit, Apple aurait il pu devenir ce qu’il est&nbsp; sans avoir eu un leader tyranique,&nbsp; exécrable, versatile…



Vaste probleme.


Je suis désolé, je n’arrive pas à comprendre, j’abandonne la lecture. Pouvez vous proposer un découpage, un résumé ? De la contextualisation serait un vrai plus pour ceux qui n’ont pas tout suivi


Wow. Un article TL;DR de prime abord, mais tellement bien documenté et expliqué, bravo !



Qwant vanté partout comme “le super héros contre le diable Google” pourrait devenir un diable plus sournois encore… Une domination du marché avec un profil comme ça aux manettes, c’est un 1984 assuré.



Quid du référencement de NI sur Qwant aujourd’hui ?


Souvent, je perds le fil sur les articles de cette longueur et dois m’y reprendre à plusieurs fois pour bien le comprendre. Ici, en une seule traite, j’ai pu comprendre correctement le message. Bravo pour l’écriture <img data-src=" />



Sinon, dans une de tes citations la raison exacte du gros des déboires de Qwant est parfaitement nommée, et tient en 2 mots : pervers narcissique. Léandri semble en être l’archétype même, à la fois juge, bourreau et (pseudo-)victime. Et il n’y a en prime personne pour calmer ses ardeurs. Du coup il peut faire énormément de dégâts à tous les niveaux. Au final c’est une perte pour Qwant mais une excellente chose pour Messager et sa santé mentale qu’il soit parti de là…








tnetennba a écrit :



NextInpact avait-il communiqué sur ces dizaines de milliers d’euros reçus de la part de Qwant ?



Vous vous défendez de n’avoir pas perdu votre indépendance journalistique, et je n’ai aucune raison de vous accuser du contraire.



On voit bien cependant que Monsieur Manach a hésité à publier dans ces colonnes son enquête, à cause de ce financement. Difficile de mordre la main qui nourrit.



Pour les chantres de la transparence que vous êtes, de tels financements ne devraient pas être cachés ; c’est ainsi que les lecteurs peuvent mesurer votre indépendance.



Si jamais vous aviez communiqué sur ces dons, et que je suis passé à côté, alors je vous prie de me pardonner pour le dérangement !





Jean-Marc a lui-même hésité, hésitation justifiée de sa part. Je n’ai jamais pour ma part hésité.



Et si je n’ai pas communiqué sur le mécénat de Qwant, c’est tout simplement parce qu’il traînait à nous payer. Je ne souhaitais pas leur mettre une pression supplémentaire.



Puis l’affaire arriva.



Il est de toute façon prévu qu’en pied de page Next INpact, y figure la liste de notre où nos mécènes, pour être totalement transparent, et cela est prévu depuis bien avant cette affaire.



C’est dingue le temps perdu sur twitter :)


Je commente rarement, mais merci pour votre ténacité.



Les discussions sur Twitter sont édifiantes.


Voilà du journalisme.

Bravo, et tous mes voeux pour la suite.

@Zirofaive : très bien trouvé !








Teuf a écrit :



Jean-Marc a lui-même hésité, hésitation justifiée de sa part. Je n’ai jamais pour ma part hésité.



Et si je n’ai pas communiqué sur le mécénat de Qwant, c’est tout simplement parce qu’il traînait à nous payer. Je ne souhaitais pas leur mettre une pression supplémentaire.



Puis l’affaire arriva.



Il est de toute façon prévu qu’en pied de page Next INpact, y figure la liste de notre où nos mécènes, pour être totalement transparent, et cela est prévu depuis bien avant cette affaire.





Et pour compléter ma réponse, je souhaitais en parler quand tout aurait été réglé pour ce mécénat.



Pour info, le premier virement de 20 000 € a été relayé par la correspondance de la presse.









Teuf a écrit :



Je n’ai jamais pour ma part hésité.







Je n’ai rien dit suggérant le contraire ;)







Teuf a écrit :



Il est de toute façon prévu qu’en pied de page Next INpact, y figure la liste de notre où nos mécènes, pour être totalement transparent, et cela est prévu depuis bien avant cette affaire.







Merci pour cette réponse ! Mais alors, question subsidiaire : pour quand est-ce prévu ?



Sur la question du référencement, je viens de taper “manach” dans Qwant et en premier, dans la colonne News, on voit justement cet article.&nbsp;


Sacré pavé.<img data-src=" /><img data-src=" />








Stéphane Bortzmeyer a écrit :



Sur la question du référencement, je viens de taper “manach” dans Qwant et en premier, dans la colonne News, on voit justement cet article.







<img data-src=" />



Article passionnant, merci. Il démontre que Qwant n’est hélas qu’une vaste fumisterie qui partait pourtant d’une bonne idée, mais en de très mauvaises mains. Content d’être resté sur Duckduckgo. Le code de ce dernier est peut-être propriétaire, mais au moins ils ne trichent pas. N’est-ce pas ce qu’on attend d’un moteur de recherche ?








tnetennba a écrit :



Je n’ai rien dit suggérant le contraire ;)







Merci pour cette réponse ! Mais alors, question subsidiaire : pour quand est-ce prévu ?





Quand notre équipe de développement aura le temps de s’en charger. ;)









tiret a écrit :



Article passionnant, merci. Il démontre que Qwant n’est hélas qu’une vaste fumisterie qui partait pourtant d’une bonne idée, mais en de très mauvaises mains. Content d’être resté sur Duckduckgo. Le code de ce dernier est peut-être propriétaire, mais au moins ils ne trichent pas. N’est-ce pas ce qu’on attend d’un moteur de recherche ?



Fumisterie, non je n’irais pas jusque là. Juste une excellente idée qui est actuellement bloquée dans son développement par une seule personne. Le jour où ca passera d’une autocratie à une structure avec un leader à sa tête, ca pourra exploser sans aucun pb.



Pression sur l’actionnaire d’un journal, menace et dénigrement jamais sur l’article et ses arguments mais strictement sur la personne du journaliste.



Non seulement je n’utilise plus qwant depuis des lustres, mais je vais rappeler ce qui est décrit à quiconque tentera d’ en faire la promotion et aussi longtemps que cet individu restera à la tête de cette entreprise ! C’est un comportement odieux !



Je félicite toute l’équipe de next inpact et ne manquerai pas de contribuer au delà de l’abonnement :)


C’était long, mais nécessaire et ô combien édifiant.



Je suis épaté par la patience de Teuf devant ce torrent de SMS.&nbsp; Pas certain que j’en aurais eu autant…

Et chapeau aussi à Manach, quelle arrivée en fanfare !



En tous cas merci à vous. Vous confirmez, article après article, le besoin réel d’un média INdépendant dans les nouvelles technos.



Je vais partager cette article le plus possible autour de moi.


[Ironie]Alors on nettoie son linge sale sur la place publique ?[/Ironie]



Incroyable cette histoire, effectivement à un moment il vaut mieux rendre publique toute l’histoire que de continuer à se faire trainer dans la boue !


Performance journalistique, transparence sur les dons, révélations utiles.



L’usage d’un moteur peut etre quotidien, concerner des millions de personnes chaque jour, et leur vie privé en locurence puisque c’est le leitmotiv de Qwant. Dirigé par un personnage aussi éruptif, qui parle de renvoyer des journalistes en morceaux , de meurtre de vengeance du dénonciateur en réunion d’entreprise (en exemple), et tout le reste pas moins menaçant , qui est capable de vérifier si les données ne passent pas par des circuits “de surveillance”?&nbsp;https://twitter.com/Qwant_FR/status/1150091266656493573 (c’est archivé dans archive.org).



Nitot devrait éviter de se mettre en avant, et quitter cette boite si il tient a faire encore des choses et conserver encore une crédibilité.



Dieu sait ce que l’on va trouver dans les 15 autres sociétés de Léandri qu’il a créé autour de Qwant …?!? Ceux qui on des OC vont probablement pleurer…

&nbsp;


Waouh, décapant et documenté cet article.



Moi qui avais passer Qwant comme moteur par défaut, je regarde pour en changer et retourner à DuckDuckGo le temps que Qwant retrouve sa crédibilité technologique mais aussi éthique (pour son patron)


DDG n’est pas un vrai moteur de recherche: il utilise Google. Et ne s’en est jamais caché.


Essayer aussi les autres alternatifs Européen ; Lilo.org (français), Ecosia (allemand), Youcare etc.



Sinon “wouaouh” bis, ca décape !!



Il manque cas N°4 : “tu ne fais pas de conneries répréhensibles, comme ça ya rien a dénoncer a la police, il n’y a pas de vengeance, et tout le monde est content” !



ou le cas n°5 “la police vient d’elle même sans dénonciation, direct en prison , et tout le monde est content aussi”…



Léandri habillé pour l’hiver, aucun risque de gelure !!


A la lecture de cet article, j’ai décidé de supprimer Qwant de mes signets … dommage ça partait d’une bonne volonté. Je continuerai à supporter NextInpact.


Bravo Jean-Marc pour ce travail de recoupement de dingue ! Excellent article qui démontre l’absence totale de maîtrise de la communication d’un moteur de recherche qui se veut une référence de la transparence. Quand on voit que Léandri ne lit même pas tes articles et se permet d’accuser tout le monde à tort et a travers, ça laisse rêveur sur la capacité du gars à gérer une entreprise (ou ne serais ce qu’un débat constructif). Mais bon, celà doit surement être une méthode “Corse” que nous, gens de la métropole, ne pourrons jamais comprendre…..


”…et, vive la République” !



(faut finir ses phrases, mon gars) <img data-src=" />


La lecture est longue mais c’est complètement dingue. Je ne me serai

jamais douté que vous puissiez subir de telles pression dans votre métier. J’admire votre

patience et professionnalisme face au comportement et menaces (notamment physiques, on croit rêver) de M. Leandri. Et puis quel temps perdu sur Twitter !



Vous faites du bon travail tous. Jean-Marc bravo pour l’enquête de base et la suite ; cet article a du te prendre un temps fou pour tout rassembler et rendre ça clair, rien que ça mérite d’être salué. Marc, merci pour ton rôle de rédac chef, ton soutien a du être précieux. Teuf, merci de ton soutien à l’équipe et ton respect de ta place d’actionnaire (et par extension respect envers les lecteurs). Si M. Leandri était effectivement un ami j’en suis désolé pour toi, mais honnêtement tu ne perds pas grand chose.



Au passage, l’histoire des résultats répétés j’y suis tombé dessus encore il y a quelques semaines. Je n’ai pas retenu sur quelle recherche malheureusement. Je n’ai plus vu ça depuis, un reste du cache ?



J’espère que des employés de Qwant liront ce paragraphe : Au sujet de M. Leandri, j’en avais la copie conforme dans mon entourage proche. Pensez à vous préserver et éloignez vous autant que possible de ce genre de personnes malgré leurs autres qualités, sinon elle finiront par vous détruire. Maintenant que j’en suis sorti je me rends compte d’à quel point ça m’a fait du mal, mais je dois encore travailler sur moi pour corriger le tir… Vous avez des chances de trouver meilleure ambiance ailleurs.



Merci Next Inpact, je vous ferai un don cette année, même si je n’ai pas les mêmes moyens <img data-src=" />

Et pour en revenir à Qwant, j’hésite. Son utilisation relevait déjà du militantisme, d’un côté j’ai envie de soutenir son essor, de l’autre ça ne remettrai pas en question cette direction toxique et les défauts techniques qui commencent à être pénibles.








Teuf a écrit :



Quand notre équipe de développement aura le temps de s’en charger. ;)





Je suppose que je devrai me contenter de cette réponse :/



Bon, sinon, je n’aime pas parler quand c’est pour aller dans le même sens que la majorité, mais je ne veux pas paraître ingrat non plus : cette enquête est très intéressante, et malheureusement édifiante.



Parce que Qwant reste un beau projet, j’espère que nous apprendrons d’ici quelques semaines les démissions de Monsieur Léandri et Madame Juyaux.









HerrFrance a écrit :



Et pour en revenir à Qwant, j’hésite. Son utilisation relevait déjà du militantisme, d’un côté j’ai envie de soutenir son essor, de l’autre ça ne remettrai pas en question cette direction toxique et les défauts techniques qui commencent à être pénibles.



Pour ma part ma position est claire : tant que Léandri sera là, j’aurai la même que crocodudule (les dénoncer et inciter à aller voir ailleurs). Je préfère largement utiliser Google (qui a de toute facon des résultats autrement plus pertinents) qu’aider Qwant actuellement. Par contre une fois qu’il sera dégagé, j’y retournerai sans problème.



Wtf qwant


Merci pour cette enquête ! (et courage pour la suite car j’ai le sentiment que c’est loin d’être terminé)








tiret a écrit :



Article passionnant, merci. Il démontre que Qwant n’est hélas qu’une vaste fumisterie qui partait pourtant d’une bonne idée, mais en de très mauvaises mains. Content d’être resté sur Duckduckgo. Le code de ce dernier est peut-être propriétaire, mais au moins ils ne trichent pas. N’est-ce pas ce qu’on attend d’un moteur de recherche ?







j’irai pas jusque là (tant qu’on aura pas la preuve que le problème initial n’était pas juste un bug). Par contre ça montre, comme indiqué dans l’un des (nombreux) paragraphes de l’article, une incompétence à gérer une situation de crise (révélation d’un bug en plein audite institutionnel, avant un gros contrat et une levé de fond). Comme dit il aurait juste fallu reconnaitre le bug (ça arrive meme au meilleur) et laisser pisser. Là c’est un cas d’école de ce qu’on fait de pire.



Incompétence par ailleurs qui semble s’expliquer par la personnalité du patron si on en croit les dire des ex-salariés (meme avec tout les biais possible, ça fait bcp de témoignage concordant et bcp de journaliste qui ont tiqué).

Pour en avoir connu des patrons de ce type, je souhaite bien du courage aux salariés actuels, car d’expérience contrairement à ce qu’on pense ça ne passe pas une fois telle ou telle deadline passée.



Merci pour l’article et tout mon soutien à l’équipe et à Teuf












crocodudule a écrit :



Pression sur l’actionnaire d’un journal, menace et dénigrement jamais sur l’article et ses arguments mais strictement sur la personne du journaliste.



Non seulement je n’utilise plus qwant depuis des lustres, mais je vais rappeler ce qui est décrit à quiconque tentera d’ en faire la promotion et aussi longtemps que cet individu restera à la tête de cette entreprise ! C’est un comportement odieux !



Je félicite toute l’équipe de next inpact et ne manquerai pas de contribuer au delà de l’abonnement :)







pas mieux <img data-src=" />



Mais si ils ne comprennent que ça, pourquoi ne pas attaquer l’inutile Bourrelly&nbsp; et l’infect Léandri pour diffamation et harcèlement ?



Et rico, si tu me lis, inspire-toi d’un vrai grand de l’informatique :

https://lkml.org/lkml/2018/9/16/167








tnetennba a écrit :



NextInpact avait-il communiqué sur ces dizaines de milliers d’euros reçus de la part de Qwant ?



Vous vous défendez de n’avoir pas perdu votre indépendance journalistique, et je n’ai aucune raison de vous accuser du contraire.





Pour moi c’est un peu comme une régie publicitaire, elle est normalement là pour toucher de l’argent sans avoir d’influence sur l’éditorial&nbsp; (ça provoque parfois des trucs hilarants, comme sport&vie qui descend les bracelets powerbalance avec une page de pub pour ça en face)



Teuf est un peu moins “étanche” qu’une régie totalement indépendante, vu qu’il parle ouvertement des pressions avec les journalistes (faut bien qu’il décompresse un peu être avoir dut écouter un mec hurler durant aussi longtemps).&nbsp;&nbsp; Mais ils leur laisse continuer et ça c’est <img data-src=" />



Bravo Nextinpact,&nbsp; Teuf, Marc et Manach



J’en suis à la moitié (et c’est un super article, je suis même dans un des threads sur Twitter ! Mon quart d’heure de gloire !), mais un message pour tous les employés de Qwant :&nbsp;



Si on vous gueule dessus, partez. Vous méritez mieux qu’un job où vous avez peur.

Partez. Vous n’avez pas de mauvaise conscience à avoir. Avoir peur de son job n’est pas la normalité.

Vous pouvez même probablement porter plainte pour harcèlement moral.



&nbsp;Vous. Valez. Mieux. Que. Ça.


Bravo pour l’article.



Léandri est la principale raison pour laquelle Qwant pourrait couler.



L’idée de départ est géniale, le principe est louable, mais malheureusement Qwant est entre les mains d’un incompétent en termes de management et de relations publiques.



Et merci de ne pas mettre l’entreprise et ceux qui travaillent dedans, dans le même sac que l’incompétent qui les dirige.








carbier a écrit :



Et merci de ne pas mettre l’entreprise et ceux qui travaillent dedans, dans le même sac que l’incompétent qui les dirige.





C’est effectivement ce que Jean-Marc, Marc et moi avons essayé de transmettre à travers cet article.



Merci pour cet article très bien écrit et documenté.

Ayant un peu suivi l’affaire sur les réseaux sociaux, j’apprécie l’effort de transparence.

Navré pour ce qu’a subit Jean-Marc et Teuf.

&nbsp;Beau boulot à vous malgré cela !


Super article (comme d’hab !)



<img data-src=" />


Bravo pour l’article et pour votre travail !


Merci pour cet article très complet, merci pour la transparence de Next INpact, et plus globalement bravo pour votre travail, puisqu’on apprend ici que vous avez mis une croix sur un mécénat substantiel pour informer vos lecteurs. C’est tout à votre honneur. Et bon courage pour les tweets, les SMS et les emails que vous ne manquerez pas de recevoir suite à la publication de l’article ! <img data-src=" />



Ce n’est pas glorieux pour Eric Léandri, et c’est dommage parce qu’il nuit à son projet et à ceux qui y croient. Je souhaite bien du courage à Tristan Nitot, parce que je reste convaincu qu’il faut une alternative au modèle des GAFAM en Europe et que Qwant est le projet qui a le plus de chance de réussir.



En lisant tout ça, ça m’a rappelé des souvenirs d’un poste précédent. Ce genre de problème n’est pas propre à Qwant. Je pense qu’on retrouve ce comportement chez pas mal de dirigeants de PME qui ne vivent que par leur entreprise. Ils se prennent pour des seigneurs médiévaux, avec leur cours, leur vassaux et les servants. Sous prétexte qu’ils sont de bons business men, ils pensent aussi être de bons managers et de bons techniciens. Dans mon expérience, après la plainte d’un salarié pour harcèlement moral, la personne en question s’est rendue compte que quelque chose clochait vraiment et que ça nuisait à sa boite. Il s’est rendu compte de ses erreurs, et il a fait un travail sur lui-même pour que la situation s’améliore. Mais ça demande de se remettre en question et d’une certaine façon, d’aller contre sa nature. Renouveler l’équipe de direction ça peut aussi aider à améliorer les choses, avoir un regard neuf sur l’organisation. Je suis parti avant de pouvoir vérifier si la situation s’était améliorée sur le long terme ou si c’était seulement une période de calme après la tempête, mais je pense qu’une boîte gérée de cette manière finira tôt ou tard par plier boutique si le mode de management n’évolue pas.



Ceci dit, vu l’exemple avec le meurtre en Corse, Eric Léandri a l’air de partir sur des fondations morales plus que discutables… C’est peut-être une cause perdue pour lui…


Merci pour le boulot journalistique ! Le parallèle avec Mediapart se vérifie à la fois sur la qualité, l’indispensable financement par les lecteurs et enfin l’importance de qui décide du contenu : le proprio ou la rédaction.



Sinon, au passage, je souhaite bon courage aux agents de contrôle de l’inspection du travail qui s’occupe de cette boite…


Bravo pour l’article, et chapeau pour avoir encaissé tout ça. Votre enquête a pointé un certain nombre de problèmes, c’est fou une telle réaction en face…


Je n’ai pas pour habitude de commenter vos articles mais je pense qu’il est important de le faire ici.



Je me joint aux autre commentaires pour vous apporter tout mon soutien. Merci à toute l’équipe et à Teuf pour votre engagement déontologique sans failles et pour la qualité des articles que vous publiez: toujours sourcés, fouillés et prenant le recul nécessaire face à l’actualité brute (qualité malheureusement de plus en plus difficile à trouver dans la plupart des autres médias).

&nbsp; <img data-src=" />








Patch a écrit :



Pour ma part ma position est claire : tant que Léandri sera là, j’aurai la même que crocodudule (les dénoncer et inciter à aller voir ailleurs). Je préfère largement utiliser Google (qui a de toute facon des résultats autrement plus pertinents) qu’aider Qwant actuellement. Par contre une fois qu’il sera dégagé, j’y retournerai sans problème.





+1



Assez halluciné par cette affaire.

J’espère que ce super article aura des répercutions sur la direction et l’organisation de QWant.



Bravo à tout NextInpact pour votre boulot et votre ténacité.


Cet excellent article justifie à lui seul mon soutien indéfectible (sourcé, étayé, intéressant, très lisible malgré la longueur, et je n’ai vu qu’une seule faute).





J’espère que NXI a su convaincre JMM de rejoindre définitivement l’équipe (malgré une vie qui semble trépidante), c’est une recrue de choix !







Étonnamment, ce coup-ci on ne voit pas l’équipe Qwantienne en charge du damage control dans les commentaires.



<img data-src=" />


Bravo, et courage à vous :o


J’ai tout lu et je suis déçu par NXi… Vous dites qu’Eric Léandri hurle, mais ses tweets ne sont pas écrits en majuscule, vous mentez donc.



<img data-src=" />


Pas mal de choses dans cet article très difficile à lire :




  • Je ne savais pas que NextInpact voulait s’ériger comme le Mediapart de la techno, hormis côté réplication du modèle de financement. Je ne suis pas certains que ça soit une excellente nouvelle personnellement, vu l’orientation et l’idéologie de Mediapart, mais bon, si on se concentre sur la partie investigation, à la limite pourquoi pas.

  • ça me fait pas mal penser aux conneries récentes de @CheckNews tout ce déballé, mais au moins on a un peu de sérieux et de recoupement du côté de NextInpact (contrairement aux gars de Libé), et donc pour ça bravo. Même si je déplore un peu ce côté règlement de compte (et puis bon, ici ça concerne un conflit entre journaliste et une entreprise, et non une affaire entre journalistes, donc j’arrêterai le parallèle ici).

  • différencier la direction et l’entreprise est une excellente chose.

  • maintenant - même si ce n’était pas l’objet de toute cette investigation à la base - ce qui pourrait sauver Qwant du naufrage c’est la mise en place d’une indexation sérieuse et propriétaire, et avec tout ça on a pas d’aperçu de ce à quoi ça pourrait ressembler vu que l’invitation de la présentation du service R&D a été décliné (ce qu’on comprend) et pour ça, ça reste dommage.


Félicitations à NXI pour la transparence ! J’ai assisté une fois l’année dernière à une conf de leandri, et le bonhomme ne m’a pas laissé de bons souvenirs…


Omfg … :eek:





Ce boulot de monstre déjà et cette patience !

Merci pour cet article ô combien long mais ô combien instructif sur ce qu’il se passe chez Qwant



<img data-src=" />



&nbsp;


Je suis fier d’être abonné.

<img data-src=" />








GrosBof a écrit :



&nbsp;vu que l’invitation de la présentation du service R&D a été décliné (ce qu’on comprend) et pour ça, ça reste dommage.



Bah de ce que j’ai compris, y a jamais eu d’invitation en règle.



l’article est trop long j’ai décroché. si je résume qwant a des problèmes, un patron pervers narcissique a priori et vous a fait perdre beaucoup de temps. bon après moi je l’ai mis par défaut sur mon navigateur, car pour chercher des trucs de tous les jours ça fait l’affaire. si c’est plus pointu j’essaie d’autres moteurs de recherches, US malheureusement.


Désolé; cela dit, je ne saurais que trop vous inciter à lire à partir de&nbsp;« T’es vraiment trop con, tu&nbsp;ne&nbsp;me sers à rien »pour comprendre ce que vivent les salariés de Qwant, mais donc aussi pourquoi ils peinent tant à vraiment pouvoir faire évoluer le moteur de recherche…


Wait. Du coup, est-ce que ce serait NXi qui aurait fait virer Messager ?


Comme dit par d’autres, c’est une triste démonstration de combien une personne toxique peut torpiller un excellent et ambitieux projet.



Pour ma part, j’ai utilisé Qwant depuis quasiment ses débuts et l’ai lâché dernièrement.

Non pas à cause de l’index, je savais faire avec.

Non pas à cause du drama autour de la boîte, je m’en tape totalement.

Mais plutôt parce qu’ils ne mettent pas en oeuvre leurs principes de respect de vie privée dans leur action globale. Ils ont un blog qui moisie depuis fin 2018 et ne communiquent que sur les médias sociaux destructeurs de vie privée. C’est aussi cohérent que les discours écologiques de personnes portant un manteau en fourrure d’ours polaire et cramant 2 tonnes de kérosène par jour pour se chauffer à 30°.



S’ils se remettent à communiquer sur leur blog (et pas une inclusion de piouteur ou autre saleté hein) en complément de leurs médias sociaux, je reconsidérerai surement mon choix. On ne peut se prétendre militant sans appliquer à soit-même ses propres principes.



En attendant, puisqu’on est jamais aussi bien servi que par soit-même, je préfère me tourner vers des solutions distribuées telles que YaCy (d’origine européenne de surcroît). Et j’invite ceux qui utilisent Google “en dépit de” à au moins en installer un pour contribuer à l’index.








GrosBof a écrit :



Je ne savais pas que NextInpact voulait s’ériger comme le Mediapart de la techno, hormis côté réplication du modèle de financement. Je ne suis pas certains que ça soit une excellente nouvelle personnellement, vu l’orientation et l’idéologie de Mediapart, mais bon, si on se concentre sur la partie investigation, à la limite pourquoi pas.







Pourtant, que NXI ait des partis pris n’est pas un fait nouveau. Peut-être ne l’as-tu pas remarqué car le spectre est plus beaucoup plus réduit que sur Mediapart, et que l’orientation de la rédaction est assez indépendante du clivage gauche/droite (et même du clivage mondialisme/nationalisme).



Il n’empêche que la rédaction ne cache pas son opposition envers la Hadopi, ou ses affinités avec, entre autres, le Parti pirate, la neutralité de l’internet, Firefox, et jusqu’à récemment, Qwant. Le tout soupoudré d’une grosse culture libriste.



Je ne crache sur cet état de fait, d’une part égoïstement car je m’y retrouve, et d’autre part car ça ne concerne qu’une minorité des articles. Enfin et surtout, parce que j’ai encore confiance dans la rédaction pour rester honnête au-delà de ses propres convictions. Ce que cet article tend d’ailleurs à nous confirmer :)





“t’es vraiment trop con, tu fais de la merde, tu ne me sers à rien”





imbu de lui même, méprisant, autoritaire, inapte au débat, quémandeur d’argent public, vulgaire, hystérique… il ferait un bon épisode de Strip Tease ce type <img data-src=" />


Le journalisme, c’est un peu comme le bon et le mauvais chasseur.



T’as le journalisme “du quotidien” (chat écrasé, “priorité au direct”, …). Bref, ça se mouillera jamais pour balancer un truc gênant.



Et t’as le journalisme où on accepte de dire “merde” aux mécènes. Et j’adore.

Du coup, j’ai prolongé mon abo d’un an. Si on revendique “partager” un état d’esprit / un ADN, on vient pas gueuler quand on apprécie pas les méthodes d’investigations / de travail. Et ici, il y en a un qui a pas retourner sa veste face à sa philosophie.



Milles merci (pour votre engagement, pas pour le pavé que j’ai mis 1/2h à lire … <img data-src=" />)



PS : il y a réellement plusieurs entités de l’Etat qui sont abonnés à NXI ? <img data-src=" />

Ca m’a étonné de voir “HADOPI” dans la liste <img data-src=" />


Soutien à NextInpact !



Quant à Qwant … cela fait quelque temps déjà que j’ai abandonné l’idée. De retour sur Duck Duck Go sur tous mes appareils connectés, et cela ira bien ainsi.

&nbsp;


Merci NextInpact ! On comprend mieux les échanges sur Twitter. Qwant s était une bonne idée mais la grosse tête ne fait jamais du bien quand il n y a personne pour calmer les ego démesuré ! Dommage, après ça ne changera pas mon choix j ai abandonné Qwant depuis un moment, il ne trouvait jamais rien 😂


C’est bien dit.

Et tant qu’il s’agit de ce genre de positionnement/déontologie ça ne me gène pas du tout en effet.


j’ai tout lu pff… affligeant



c’est assez ironique de la part de personnes travaillant sur un moteur de recherche de ne pas savoir que:



‘quand on te cherche on te trouve’ <img data-src=" />



Bravo pour le travail et surtout pour ne pas se laisser bousculer par ce genre d’individus









A quand une enquête sur l’utilisation de l’argent public chez Qwant?

Parce que ce tempérament va généralement de pair avec une tendance à aimer les grosses voitures, les bons restos, les vacances exubérantes et les soubrettes dans les Sofitel…


Bravo pour cet article !&nbsp;








SebGF a écrit :



En attendant, puisqu’on est jamais aussi bien servi que par soit-même, je préfère me tourner vers des solutions distribuées telles que YaCy (d’origine européenne de surcroît). Et j’invite ceux qui utilisent Google “en dépit de” à au moins en installer un pour contribuer à l’index.



J’ai testé yacy il y a pas mal d’années (67 ans) pour ne pas dépendre de google and co, mais la pertinence n’était pas la et surtout la recherche était très lente : je ne sait pas si ils le font encore, mais chaque page proposée était rechargée pour être vérifiée. Résultat, c’est lent, ça bouffe de la bande passante pour un résultat qui n’était pas a la hauteur.






Merci pour cet article et votre transparence. J’aime beaucoup. Je reste un abonné fidèle, pas depuis très longtemps mais pour longtemps si vous garder cette ligne.

&nbsp;


Merci pour cet article mais j’aurai une remarque à faire.



Je ne comprends pas les commentaires qui disent que Qwant n’est qu’une fumisterie ou autre.



Le problème n’est pas Qwant, le problème est Léandri et sa personnalité…



Qwant a eu et a encore des bugs, mais cela n’en fait pas un mauvais produit. J’aimerai bien que NI fasse l’effort de bien préciser que ce n’est pas l’outil qui est critiqué mais la PME, Start-Up Qwant…



Quant à l’argent public, mort de rire, essayez de comparer avec le chiffre R&D des Google and Co’ et on en reparle. Faut savoir si l’Europe veut une alternative #OuPas…


Je n’étais plus abonné depuis un bon moment.



Je viens de me réabonner juste pour lire cet article.



Et ça confirme absolument tout ce que je supposais, en fait, c’est même pire.

&nbsp;

Quand j’ai vu le bordel et les propos de Leandri et son pote Bourelly sur twitter, ça a été la goutte d’eau.

J’ai viré Qwant comme moteur de recherche par défaut sur mes machines.

C’est pas possible d’être aussi toxique.&nbsp;



J’avais déjà halluciner en voyant le jugement pour dénigrement du concurrent. (Jugement qui dit que même si c’est la vérité, faut pas dénigrer… WTF)

&nbsp;


C’est précisément ce que nous écrivons en conclusion de notre article : “Le problème, c’est que non content de faire montre d’un sentiment d’impunité, Éric Léandri s’est tiré une balle dans le pied, contribuant à la découverte de son potentiel de nuisance contre la réputation et l’image de sa propre société.&nbsp;Le problème, c’est enfin qu’il semble se comporter pareillement – voire pire – avec ses propres salariés, et que cette attitude toxique et complotiste, d’après les ex-salariés avec qui je me suis entretenu, nuit à Qwant et ses employés. Au point d’avoir viré, ou poussé à la démission, de nombreux et talentueux salariés, qui auraient pu contribuer à améliorer le projet.”


Oui merci de l’avoir signalé et de le redire ! Force est de constater que beaucoup de vos lecteurs font l’amalgame et c’est bien dommage :(


Un exemple concret du pourquoi être premium sur NextInpact et ne pas le regretter.



Merci à vous pour votre engagement !


Je n’avais jamais pris d’abonnement et je viens de le faire pour cet article.

C’est complétement délirant.

&nbsp;Tout mon soutien à NXI et manhack


En bref, on peut dire que Qwant à son propre Trump et c’est bien dommage car celui-la, une simple élection ne va pas permettre de s’en débarrasser .


Bravo pour cet article, tout mon soutien au journaliste et à Nextinpact.


Un grand bravo à l’équipe de NextINpact. Lire ce genre d’article, aller au bout des choses et ne pas céder. Je ne regrette pas de payer mon abonnement.

Un grand courage à l’équipe de Qwant, pour qui la vie semble loin d’être facile tous les jours. Et si l’idée initiale de Qwant est louable, nous voyons que sa mise en oeuvre, qui était déjà délicate, devient de plus en plus difficile suite à ces révélations. Les bons éléments vont partir un jour ou l’autre, et les remplacer deviendra de plus en plus difficile.


Bravo pour la qualité d’enquête, l’intégrité et la cohésion de votre équipe qui permet de mieux résister à ce type de pression.


Bravo, sacré boulot. Courage et soutien à l’équipe <img data-src=" />


Une boite qui a été conçue comme un aspirateur à subventions. Classique en France








loser a écrit :



DDG n’est pas un vrai moteur de recherche: il utilise Google. Et ne s’en est jamais caché.





Non, c’est Startpage qui utilise les résultats de Google.



D’après Wikipédia, DuckDuckGo utilise “plus de quatre cents sources (2015) dont : DuckDuckBot, les sites web de référence indexés par DDG (par exemple Wikipedia), Yahoo!, Yandex, Yelp, et Bing.”.



Je suis très heureux d’avoir fait un don pour que vous puissiez rester indépendants.

Ça permet de faire un véritable travail de&nbsp; journaliste comme celui-ci.

Merci.

Mais que font les salariés de Qwant ?

&nbsp;


Je n’ai pas encore fini de lire l’article, mais j’apprécie la transparence de Next impact.


D’après les ex-salariés avec qui j’ai pu parler, ils se taisent, de peur de se faire engueuler.


Bravo pour cet article! C’est édifiant, je n’utilise plus Qwant depuis un moment (je suis passé sur Ecosia même s’ils n’ont pas leur propre index mais celui de Bing). J’espère que la direction va changer ou que les employés partent. C’est pas les emplois qui manquent à Nice et à Sophia Antipolis. Le harcelement moral n’a pas sa place dans une entreprise ni autre part.



Bravo NextInpact pour cette transparence!


C’est dingue de voir les dessous d’une enquête documentaire de qualité, on ne se rend pas compte du stress et des enjeux pour NXI.

Bravo pour les articles, et continuez comme ça.


1 mot mais wtf qwant

Perso je ne l’utilise pas car il ne me retournais jamais ce que je cherchais contrairement a google qui trouve ce que je cherche dans 99.99% des cas.


Merci à Nxi pour cet article.



C’est confondant sur le personnage, sur la façon de gérer cette société qu’est Qwant et impardonnable sur le traitement fait aux employés ET aux journalistes faisant leur travail.



Keep going Nxi et merci de ne pas craquer face à ce genre de comportement.

Soutien à Nxi et aux employés Qwant.


WOW ! <img data-src=" /> Il faut sauver les travailleurs actuels de Qwant, harcelés et humiliés en ce moment même ! Les autres propriétaires (Caisse des dépôts et consignations,…) DOIVENT virer Léandri et sa mégère, et les envoyer soit devant la justice ou au moins dans un hôpital psychiatrique… sinon ils seront complices <img data-src=" />



<img data-src=" />


Waouh, cette histoire est incroyable !

Remercions donc M. Léandri de bien vouloir prendre ses distances avec Qwant pour sauver son entreprise…


Vous avez tout mon soutien!






l’exception de vérité n’étant pas admise en matière de dénigrement



je trouve ça inadmissible.





avant de conclure qu’il… n’avait pas encore lu mes articles, et qu’il ne réagissait qu’à mes tweets.



mais lol quoi.

Heureusement que le reidicule ne tue pas.

(oui, sinon moi aussi je serais déjà mort)





« Oui : j’ai écrit qu’il surveillait ce que je like… Et que donc j’hésitais a liker un tweet. Il est tombé dans le panneau ? »



Énorme :)



[quote]“t’es vraiment trop con, tu fais de la merde, tu ne me sers à rien”[quote]

J’imagine trop comment une réponse “Ha ? ça y est ? tu as enfin commencé ton auto-critique ? Bon ben on va peut-être pouvoir commencer à avancer alors.”



Je ne peux que rejoindre les autres avis.

Bravo à manhack pour son article.

Bravo à Marc & Teuf (et leur conjointes) pour supporter tout ça et rester inflexibles sur l’ADN de NXi.


Comme beaucoup ici je ne commente que très très rarement. Je voulais simplement féliciter Jean-Marc pour la qualité de son/ses article(s) sur Qwant (et donc tout le travail qu’il y a derrière) et plus généralement toute l’équipe pour votre boulot toujours impeccable. Respect.



Je suis utilisateur de Qwant depuis plusieurs mois, cherchant une alternative (si possible Française) à Google & co. Je me suis attaché à Qwant, en ai parlé autour de mois, l’ai défendu… Mais à la lecture des différents articles (pas que NXI) je suis dans un premier temps forcément déçu qu’un si beau projet soit autant tiré vers le bas par la direction, c’est le monde à l’envers… Et également désolé pour les salariés de Qwant, ils mériteraient tellement mieux pour pouvoir faire avancer Qwant.


Bravo pour ce travail de journalisme long et rigoureux, pour votre indépendance et vos valeurs.

Pour me joindre aux propos d’autres INpactiens : fier d’être abonné !




«&nbsp;Nitot est tout sauf un administratif ou un opérationnel : c’est un

speaker,&nbsp;hors sol et totalement sous la coupe de Léandri. Son rôle :

danser devant les journalistes, nu s’il le faut. Nitot&nbsp;est fait pour

être DG comme moi je suis fait pour être pape », ironisent-ils.





C’est exactement ce que je pense, et que j’ai sous-entendu ici. Nitot est là pour faire de la comm’ bien lisse, dire que tout est réglé en interne, ne parler que du positif, et mettre la poussière sous le tapis.

(je ne suis pas salarié Qwant)


Je viens de finir de lire l’article. Et ouah. Vous envoyez du lourd. Bravo à Manhack et Teuf si tout cela et vrai. Grand merci pour la transparence.

&nbsp;

J’espère juste que les gens qui commentent votre article ne vont pas faire d’amalgame. Car je suis sûr que Qwant a de formidables talents. Que Qwant protège bien la vie privée. Le souci a l’air d’être plus Éric Leandri.

&nbsp;

Maintenant je laisse le bénéfice du doute à Éric Leandri. Et j’attends de voir son point de vue.



Cordialement


Oui, enfin bon le virus viens de me bloquer sur Twitter parce-que j’ai trouvé leur tweet sur nextinpact un peu trop critique 🤔


Cocorico.



Je reste sur DDG pour ma part, je n’ai jamais compris cet élan d’enthousiasme pour Quant hormis un conservationisme gerbant.


Perso, si mon patron me gueuler sans raison dessus, lui mettrais un coup de boule dans la tête au bout d’un moment.<img data-src=" />








bristow69 a écrit :



Oui merci de l’avoir signalé et de le redire ! Force est de constater que beaucoup de vos lecteurs font l’amalgame et c’est bien dommage :(





Je trouve plutôt que dans l’ensemble les commentaires font la part des choses: le problème c’est cet individu, le projet en lui-même est excellent et nous sommes nombreux à parfaitement comprendre qu’il ne peut pas concurrencer google & co avant un moment (il aurait été bien plus productif de reconnaître les difficultés et de donner des éléments concrets sur l’état d’avancement).



Mais tant que l individu décrit est aux responsabilités, promouvoir qwant c est inévitablement accepter des pratiques inacceptables (en plus d empêcher ceux qui y bossent de faire les choses biens, plutôt que de changer de direction en fonction de directive guidées par la prochaine éventualité d un nouveau financement).



Lorsque la direction sera respectueuse de ses salariés (aussi bien parce qu il ne peut en être autrement humainement, que parce que cela est nécessaire pour permettre aux talents de la boite de correctement avancer sur le projet de moteur) et n intimidera plus ceux qui font leur boulot de journalistes, nous serons nombreux ici à revenir vers qwant et à même à en faire la promotion.



Mais le préalable du changement de direction est incontournable, du moins pour moi.









Florent_ a écrit :



Mais à la lecture des différents articles (pas que NXI) je suis dans un premier temps forcément déçu qu’un si beau projet soit autant tiré vers le bas par la direction, c’est le monde à l’envers…







Beaucoup de startup ont eu une ambiance qui ressemblait à celle décrite dans cet article, avec un créateur visionnaire et workaholic&nbsp; mais également colérique , pervers narcissique et bipolaire.



Dommage pour des tas de bonnes idées…



Le problème que je vois c’est quand des gens comme ça se retrouvent dans des postes élevés dans la hiéarachie de grandes boites , ou pire - d’administration - , où ils se retrouvent indéboulonnable. Et là, à part un “accident du travail” (et des plaintes juridiques de salariés) ya pas grand chose à faire, car le pouvoir de nuisance est trop dilué dans la boite.



Là, si M. Leandri ne s’en va pas très vite, Qwant est foutue… et limite, c’est pas si grave (à part l’argent public parti en fumée) car un autre le remplacera.



PS : Merci pour le lien sur yacy ! Les moteurs font partie des éléments qui&nbsp; ont re-centralisé Internet…



Bon, j’en suis à la moitié, mais c’est trop long, je continuerai lundi (du boulot).



En tout cas je trouve qu’elles sont sympa, les soirées chez les Neau… :harou:








Jarodd a écrit :



Bon, j’en suis à la moitié, mais c’est trop long, je continuerai lundi (du boulot).



En tout cas je trouve qu’elles sont sympa, les soirées chez les Neau… :harou:





<img data-src=" />









Jarodd a écrit :



Bon, j’en suis à la moitié, mais c’est trop long, je continuerai lundi (du boulot).



En tout cas je trouve qu’elles sont sympa, les soirées chez les Neau… :harou:







Tu veux venir en vacances xD ?!









guimoploup a écrit :



Une boite qui a été conçue comme un aspirateur à subventions. Classique en France







Sauf que la Caisse des dépôts et consignations c’est pas des subventions, elle prend des parts dans la boite en échange d’argent.&nbsp; Comme d’autres actionnaires quoi



Bonsoir à tous



&nbsp;Bon,

&nbsp;comme je soutiens à fond NXI, J’ai viré QWANT de ma page d’accueil pour y coller DUCKDUCKGO&nbsp;&nbsp; …





Je n’ ai pas les connaissances techniques suffisantes pour juger la valeur de ce moteur et je m’en fous&nbsp; un peu.

Je trouve que la façon de procéder de Léandri dans cet “échange” est insupportable et inadmissible.



Donc, acte


Qwant désactivé; Duck Duck Go, welcome.


Bonsoir,



Je joins ma voix a tous les commentaires précédents : bravo pour cet article et pour vos autres enquête s de manière générale. Très heureux d’être abonné !

J’étais passé de duckduckgo à qwant il y a à peu près 2 ans, je le trouvais un peu moins bien mais il faisait globalement le boulot. L’idée était de soutenir ce projet dans l’espoir qu’il progresse et atteigne la taille critique.

Vus les problèmes identifiés, la tête dans le sable de la direction et le manque de progrès, j’hésitais a le garder. Cet article est la goutte d’eau, je retourne chez DDG. Bon courage a Tristan Nitot, j’espère qu’il n’y ternira pas trop sa réputation et son image.

Bonne continuation à toute l’équipe nxi, vous pouvez compter sur mon abonnement pour longtemps encore.


Il faut espérer que les investisseurs fassent pression pour exiger une meilleure gouvernance. Leandri doit se mettre en retrait, s’il est intelligent il le fera de lui-même sinon espérons qu’il y soit contraint.


Mais quelle histoire, et quel article ! NXI encore et toujours au top, il a au moins raison sur un point Léandri : vous êtes les meilleurs !



<img data-src=" />



Au passage, je découvre que Guillaume Champeau, qui était passé prêcher la bonne parole dans les commentaires sur l’article d’août (https://www.nextinpact.com/news/108108-qwant-fait-condamner-concurrent-pour-denigrement.htm) et donc le discours avait été étrillé par bon nombre de personnes (moi y compris), est “Directeur éthique et des affaires juridiques” !! Moi qui pensait à un sous-fifre venu se faire bien voir, décidément on n’est jamais à cours d’idées chez Qwant …


Pour tous ceux qui parlent de DDG, petit rappel: cela n’a rien à voir avec Qwant:




  • C’est un méta-moteur pur et dur basé sur Google. Il ne s’agit donc pas d’une alternative aux GAFA et en gros il faut juste prier pour que la majorité des internautes ne fassent pas comme vous sinon c’est mort

  • leurs serveurs sont aux US (donc soumis aux lois idoines). Donc la encore pour passer sous le radar il faut juste prier pour que leur base client ne devienne pas trop grande.



    Pour faire court DDG n’est pas une alternative à Google mais un moyen de contourner une partie du flicage de Google tout en utilisant … Google <img data-src=" />


Merci carbier pour cette information très utile&nbsp;&nbsp; … De toutes façons, je ne vais pas revenir en arrière (vers qwant) avant longtemps.

<img data-src=" />


Bravo à toute l’équipe de Next Inpact pour toute cette enquête de fond , cette transparence et cette formidable indépendance vis à vis des pressions des puissants (ici financiers).

Vous pouvez en être fier.

&nbsp;

Je viens de rallonger mon (déjà ancien) abonnement pour vous signifier tout mon soutien.



Apprenant réellement toute cette affaire en lisant ce long et finalement passionnant article, j’espère néanmoins que les dirigeants de Quant vont prendre la mesure de leurs erreurs :&nbsp; ce moteur de recherche, même si je ne l’utilise pas, reste une belle et courageuse initiative face aux mastodonte du marché.

Faire l’autruche en se mettant la tête dans le sable pour ne pas voir et admettre ses problèmes n’apportera rien, c’est même, à mon avis, nier l’idée de départ.

L’effet Streisand est désormais aux portes d’Eric Leandri et consorts.

&nbsp;

Longue vie à Next Inpact.

Que les autres media “mainstreams” en prennent de la graine.


Édifiant.

Pour être honnête je me suis méfié de l’aspect “règlement de compte” de l’article, même si j’ai effectivement du mal à voir comment parler de tout ça autrement. Du coup en bon avocat du diable, je suis allé voir un peu sur Twitter, lu l’interview de E. Liandri sur Clubic … et bord#l je tombe des nues, ces gens sont complètement hallucinants ! Et pas dans le bon sens du terme ! E. Liandri se contredit sur plusieurs point dans l’interview, quand il n’esquive pas les questions (« on peut y voir dans un sens une communication maîtrisée » dixit le journaliste qui a mené l’interview), c’est navrant …



100% avec vous du coup, je n’ai pas réussi à leur trouver d’excuses. Beau boulot de récap’ aussi, ça mérite t’être souligné.



Sinon, je conseillerais tout de même à NXI d’essayer de ne pas en faire une affaire personnelle (difficile avec ce genre de pressions, j’en conviens), et peut-être de prendre un peu de distance dans la guerre de clochers en cours, au risque de se retrouver avec une étiquette “anti-Qwant”&nbsp; primaire, qui serait quand même bien foireuse (cf tous les articles précédents de NXI au sujet de Qwant). Quand je vois les échanges Twitter … t’as nourri le troll M. Manach <img data-src=" />



Concernant cette histoire de dons à NXI, je pense qu’effectivement un recap’ devient indispensable. Ensuite je suis surpris que Qwant donne des sommes pareilles alors qu’ils ont du mal à concrétiser leurs projets.



P.S : j’ai renouvelé mon abo il y a qq jours (l’ancien arrivait à terme), vous n’avez pas “besoin” d’aller dans l’arène pour avoir mon soutien. Je suis assez deçu que beaucoup ne s’abonnent qu’à la suite de cet article. Il est quand même la résultante d’une volonté globale indépendance revendiquée, et plusieurs fois éprouvée.



Long live the NXI !








Teuf a écrit :



<img data-src=" />









Titia a écrit :



Tu veux venir en vacances xD ?!



Si vous inversez vos comptes pour tromper les INpactiens, ca va pas le faire! <img data-src=" />









carbier a écrit :



Pour tous ceux qui parlent de DDG, petit rappel: cela n’a rien à voir avec Qwant:




  • C’est un méta-moteur pur et dur basé sur Google. Il ne s’agit donc pas d’une alternative aux GAFA et en gros il faut juste prier pour que la majorité des internautes ne fassent pas comme vous sinon c’est mort

  • leurs serveurs sont aux US (donc soumis aux lois idoines). Donc la encore pour passer sous le radar il faut juste prier pour que leur base client ne devienne pas trop grande.



    Pour faire court DDG n’est pas une alternative à Google mais un moyen de contourner une partie du flicage de Google tout en utilisant … Google <img data-src=" />



    Il y a juste un problème dans ton argumentation… DDG n’utilise pas Google :



    dolphin42 a écrit :



    Non, c’est Startpage qui utilise les résultats de Google.



    D’après Wikipédia, DuckDuckGo utilise “plus de quatre cents sources (2015) dont : DuckDuckBot, les sites web de référence indexés par DDG (par exemple Wikipedia), Yahoo!, Yandex, Yelp, et Bing.”.









Un très grand merci !!

Merci pour ce travail !

Merci de respecter vos engagements et vos valeurs !

Cet article illustre une fois de plus la nécessité d’un journalisme indépendant.

Il illustre également les raisons pour lesquelles je suis abonné :)

Merci !!!


Le début de l’article m’a captivé. La suite m’a passionné.



Arrivé au deux tiers, j’ai déchanté. Des “citations anonymes” imputées à des salariés de Qwant, dénigrant et voire insultant une personne, publiés dans un article ?



Je ne doute pas de leur véracité. Le fait de les rapporter tels quels, d’utiliser les mots “toxique”, “pervers narcissique”, le tout sous couvert de source “anonyme” m’a choqué, et a tué tout crédit que je donnais à cet article.



J’assimile cela à de la diffamation. Cela n’apporte de plus rien à l’article.



Désolé, il y a une cour de récré des deux côtés dorénavant…








carbier a écrit :



Pour tous ceux qui parlent de DDG, petit rappel: cela n’a rien à voir avec Qwant:




  • C’est un méta-moteur pur et dur basé sur Google. Il ne s’agit donc pas d’une alternative aux GAFA et en gros il faut juste prier pour que la majorité des internautes ne fassent pas comme vous sinon c’est mort

  • leurs serveurs sont aux US (donc soumis aux lois idoines). Donc la encore pour passer sous le radar il faut juste prier pour que leur base client ne devienne pas trop grande.



    Pour faire court DDG n’est pas une alternative à Google mais un moyen de contourner une partie du flicage de Google tout en utilisant … Google <img data-src=" />







    +1000 (à part que c’est a d’autres indexes qu’il achete ses résultats)



Pour les salariés de Qwant avec qui je compatis bien volontiers, je ne saurais que conseiller la lecture du livre :



“Le harcèlement moral au travail - « Que sais-je ? » n° 3995” de Marie-France Hirigoyen…



J’ai été confronté à une situation analogue et j’avoue que ce bouquin m’a fait un bien fou !



Une question que je me pose. Vu que tout ceci est public maintenant, ne serait-ce pas possible que l’inspection du Travail se penche sur les étranges conditions de travail de cette entreprise ? Ou ne devrait-elle pas être saisie ? Et si oui par qui ? Ou suis-je juste un grand naïf ?



En tout cas, Qwant vient de disparaître de mon paysage… Et ça me fait chier encore une fois de voir que la spécialité des entreprises françaises et de tout mettre en œuvre pour échouer ou partir de notre pays quand elles ont toute les cartes en mains pour réussir.



Que ce soit d’elle-même, comme le cas de Qwant, ou du fait de l’incurie de l’administration qui sait tout faire ce qu’il faut pour essayer de faire échouer une entreprise et faire en sorte qu’elle s’expatrie, comme dans le cas des Sea Bubbles…



Effarant !


Je disconviens respectueusement, comme dirait Maître Eolas…



Les mots sont forts on est d’accord. Je suppose qu’ils n’ont pas été utilisés sans raison et sans réflexion préalable.



L’auteur a certainement pesé tous ses mots et toutes ses formulations (et à mon avis pas tout seul). Marc en tant que juriste a du lui fournir un avis plus qu’éclairé… Et j’imagine volontiers que comme il l’a expliqué tout du long, Jean-Marc Manach a du tenir informé Teuf, qui même s’il n’intervient pas du tout dans la ligne éditoriale comme il le dit (et je le crois…), aura certainement donné son avis à Jean-Marc sur requête fort probable de ce dernier.



Donc s’il s’agit de diffamation, je ne suis pas inquiet, le charmant personnage décrit ici ou la société qui est nommée saura sans nul doute faire valoir ses droit et “ester en justice” comme on disait dans l’ancien temps…



Je suis curieux de lire le second “tome” des aventures… Car oui, vu le volume en signes de l’article, parlons de “tome” !



Au sujet du volume de l’article, je m’incline avec respect devant Jean-Marc pour le travail que tout ceci représente, et salue d’un chapeau bas la performance ! Je pense qu’il peut rentrer directement dans le Guiness Book de Next INpact !



Respect !



PS : Et toute ma compassion à Teuf et Titia (et Marc aussi) pour avoir du subir les effets de bords (parfois nuitamment si j’ai bien compris…) de tout cela. Cela me motive encore plus à venir vendredi prochain vous signifier IRL ma gratitude pour ce que vous faites pour nous informer de la manière la plus objectivante possible.








zempa a écrit :



Un très grand merci !!

Merci pour ce travail !

Merci de respecter vos engagements et vos valeurs !

Cet article illustre une fois de plus la nécessité d’un journalisme indépendant.

Il illustre également les raisons pour lesquelles je suis abonné :)

Merci !!!





+1









Eviv_Bulgroz a écrit :



+1





Pareil



Deux mots : bravo, et merci.



édit : bordel mais quel chemin parcouru par PCI !!!


J’ai un reproche a faire à Manach, c’est que dans cet article il est principalement question de la start-up et non du moteur de recherche, et donc Manach aurait dû essayer de se faire inviter dans les locaux si on suit son raisonnement, même si après les précédents papiers et à la vue des réactions de la direction et de l’entourage de Qwant décrite dans ce papier, c’était sans aucuns doutes quasi impossible. Mais sinon papier accablant pour la direction de Qwant, Manach a encore fait un papier impressionnant, je le suis depuis Owni et j’ai très confiance en sa vision journalistique.



Après j’ai aussi lu le thread sur Twitter de Guillaume Champeau, en qui j’ai confiance, mais de moins en moins (trop de corporatisme), mais qui pointe par exemple certains points qui sont amené au second degré et retranscrit ici au premier degré.

Comme dans toutes histoires, chacun a sa vérité et ses intérêts, et que la réalité se situe quelque part entre toutes celles-là.



Subjectivement je pense qu’il y a de lourds problèmes de fonds et de formes chez qwant mais peut-être pas autant que décrit dans l’article mais beaucoup plus que ce que la direction et la com de qwant ne veulent admettre publiquement.

Et j’encourage les employés actuels à se manifester aux institutions compétentes si les réflexions et les comportements de la direction leurs semble problématiques envers eux ou leurs collègues, même si c’est difficile j’en conviens.


Je ne lis JAMAIS les pavés, que ce soit sur NXI ou ailleurs … j’ai essayé avec celui-ci et j’ai lu jusqu’au bout, ça a coulé tout seul donc déjà bravo pour l’article et le travaille immense qu’il a nécessité !

Sinon, Qwant m’a toujours gêné aux entournures et je ne l’ai jamais utilisé plus de 2 jours. Maintenant je sais que je ne l’utiliserais plus, sauf si ils changent radicalement.

Pour ce qui est d’Éric Leandri, de ce que j’en lis dans cet article, et pour avoir eu maille à partir avec l’un d’eux, c’est l’archétype même du pervers narcissique, en effet. Et celui là, en plus, il gueule (remarquez, c’est “mieux”, ça fait des témoins) !

Et un grand bravo à Teuf et Titia ( et Harou ) pour avoir supporté ce gars aussi longtemps ! Moi j’aurais changé de N° ^^’








Patch a écrit :



Si vous inversez vos comptes pour tromper les INpactiens, ca va pas le faire! <img data-src=" />





<img data-src=" /><img data-src=" />



Muzikals a écrit :



Je ne lis JAMAIS les pavés, que ce soit sur NXI ou ailleurs … j’ai essayé avec celui-ci et j’ai lu jusqu’au bout, ça a coulé tout seul donc déjà bravo pour l’article et le travaille immense qu’il a nécessité !

Sinon, Qwant m’a toujours gêné aux entournures et je ne l’ai jamais utilisé plus de 2 jours. Maintenant je sais que je ne l’utiliserais plus, sauf si ils changent radicalement.

Pour ce qui est d’Éric Leandri, de ce que j’en lis dans cet article, et pour avoir eu maille à partir avec l’un d’eux, c’est l’archétype même du pervers narcissique, en effet. Et celui là, en plus, il gueule (remarquez, c’est “mieux”, ça fait des témoins) !

Et un grand bravo à Teuf et Titia ( et Harou ) pour avoir supporté ce gars aussi longtemps ! Moi j’aurais changé de N° ^^’





La passion d’Harou c’est de dormir !&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />



Pour ceux qui recherchent un moteur respectueux de la vie privée et qui

n’est pas sous la coupe des 5 eyes / 9 eyes / 14 eyes, il y a swisscows

qui est plutot pas mal :)


Cette série d’articles sur Qwant est édifiante mais tellement bien documentée, sourcée, écrite ! Je n’aurai jamais imaginé de telles pressions subies lors de l’écriture et après la mise en ligne des articles. C’est juste hallucinant !



Comme certain-e-s ici ont pu le dire dans les commentaires, Qwant n’est plus une alternative dont je ferais la promotion tant que la tête tout en haut ne changera pas. Les employés collaborateurs employés n’ont pas à subir le courroux d’un patron qui ne sait pas gérer sa colère.



Toutes mes félicitations à vous, vous faites un travail important et nécessaire. Et merci aussi pour votre transparence.



Étant déjà abonné, j’ai passé l’étape du don. Maigre contribution par rapport à ce que Qwant vous devait encore mais bon… c’est toujours ça <img data-src=" />








Tetedeiench a écrit :



Des “citations anonymes” imputées à des salariés de Qwant, dénigrant et voire insultant une personne, publiés dans un article ?







C’est Léandri le führer hystérique qui a insisté lourdement pour que ses propos soient rendus publiques par NXI… suicide social ou connerie abyssale? <img data-src=" />









Patch a écrit :



Pour ma part ma position est claire : tant que Léandri sera là, j’aurai la même que crocodudule (les dénoncer et inciter à aller voir ailleurs). Je préfère largement utiliser Google (qui a de toute facon des résultats autrement plus pertinents) qu’aider Qwant actuellement. Par contre une fois qu’il sera dégagé, j’y retournerai sans problème.





je suis de cet avis aussi <img data-src=" />



Et soutien à NextInpact&nbsp; <img data-src=" />



Je pense (et espère) qu’en six ans ils se sont améliorés.

La pertinence est assez moyenne, par contre sur une VM je n’ai pas observé de lenteur ou de forte conso de BP.

L’index contient dans les 2.2 milliards de documents il me semble, raisons pour laquelle je me dis qu’il faut à minima l’aider à gonfler en y participant.



Il y a plusieurs modes de recherche également, soit requêter son index local soit utiliser celui distribué. Le plus gros inconvénient doit venir surtout du réseau actuel qui me semble être fortement allemand, car j’ai énormément de résultats dans cette langue dessus <img data-src=" />



Ayant un projet de me refaire un serveur dédié prochainement, je pourrai y mettre dessus une instance plus pérenne qu’actuellement. Mon serveur local commence à en avoir ras la gueule <img data-src=" />


Bravo. <img data-src=" />


Je ne peux que renvoyer sur une émission de la tête au carré pour rebondir sur ton propos. En gros, c’est notre modèle de société qui choisi de placer ce genre de personnalité assez haut dans la hiérarchie.








Florent_ a écrit :



Comme beaucoup ici je ne commente que très très rarement. Je voulais simplement féliciter Jean-Marc pour la qualité de son/ses article(s) sur Qwant (et donc tout le travail qu’il y a derrière) et plus généralement toute l’équipe pour votre boulot toujours impeccable. Respect.



Je suis utilisateur de Qwant depuis plusieurs mois, cherchant une alternative (si possible Française) à Google & co. Je me suis attaché à Qwant, en ai parlé autour de mois, l’ai défendu… Mais à la lecture des différents articles (pas que NXI) je suis dans un premier temps forcément déçu qu’un si beau projet soit autant tiré vers le bas par la direction, c’est le monde à l’envers… Et également désolé pour les salariés de Qwant, ils mériteraient tellement mieux pour pouvoir faire avancer Qwant.









zempa a écrit :



Un très grand merci !!

Merci pour ce travail !

Merci de respecter vos engagements et vos valeurs !

Cet article illustre une fois de plus la nécessité d’un journalisme indépendant.

Il illustre également les raisons pour lesquelles je suis abonné :)

Merci !!!





Je rejoins les nombreux précédents commentaires qui décrivent parfaitement mon ressenti après lecture de cet article.&nbsp;



Merci pour tout et bon courage pour la suite !&nbsp;



Bonjour :)



Petite remarque, j’espère que vous avez bien vérifié être d’équerre sur le respect de la vie privée tweet -&gt; publics donc ok, mail en revanche… Mais mes connaissances en la matière sont obsolètes donc je n’ai pas d’avis, je relève juste “au cas où”. Ce serait dommage de vous prendre un tir légal sur un papier qui était par ailleurs autant nécessaire que bénéfique à la communauté.



GG d’avoir pris le temps de tout compulser et mettre en ordre.&nbsp;

MERCI de permettre l’illustration par l’exemple d’un phénomène hélas bien trop courant en entreprise (et administration XD) de personnes qui suffisent à elles seules (par incompétence ou toxicité) à ruiner la qualité potentielle d’un projet.



Et bon courage pour la suite. <img data-src=" />


J’ai un très gros doute sur la partie R&D de Qwant, ils auraient déjà du être beaucoup plus loin qu’actuellement juste en se limitant à l’état de l’art… Donc la R&D…


Il est très compliqué d’avoir affaire à quelqu’un qui essaye de défendre son bout de gras et qui hélas est hors limites acceptables.

Bon courage à toute l’équipe pour ces moments jamais simples à gérer.


Sinon tiens question con ? Puisqu’il y a une part d’argent public, existe-t-il un organisme particulier chargé de la “surveillance” de la gestion de Qwant ? Si oui le connaîtriez-vous ?&nbsp;

Le cas échéant je me sentirais bien de leur envoyer un mail en tant que citoyen inquiet ;

inquiet de voir qu’une entité conçue pour devenir un atout stratégique s’avère dirigée par un mec dont la compétence peut être à ce point légitimement mise en doute…








Citan666 a écrit :



Sinon tiens question con ? Puisqu’il y a une part d’argent public, existe-t-il un organisme particulier chargé de la “surveillance” de la gestion de Qwant ? Si oui le connaîtriez-vous ? 

Le cas échéant je me sentirais bien de leur envoyer un mail en tant que citoyen inquiet ;

inquiet de voir qu’une entité conçue pour devenir un atout stratégique s’avère dirigée par un mec dont la compétence peut être à ce point légitimement mise en doute…





La caisse des dépôts est actionnaire, donc elle a un droit de regard sur les comptes comme n’importe quel actionnaire.



Pour la stratégie, c’est comme partout : soit tu revends tes parts, soit tu montes au capital pour avoir 50% des droits de vote et du tu dégages le DG.



Au fait



<img data-src=" />



Et :harou::harou::harou:








Eviv_Bulgroz a écrit :



Une question que je me pose. Vu que tout ceci est public maintenant, ne serait-ce pas possible que l’inspection du Travail se penche sur les étranges conditions de travail de cette entreprise ? Ou ne devrait-elle pas être saisie ? Et si oui par qui ? Ou suis-je juste un grand naïf ?





L’inspection du travail peut effectivement s’auto-saisir.



Elle peut aller sur une enquête sur le harcèlement moral des salariés par la direction, mais ça suppose des témoignages de salariés et d’anciens salariés. Et si ces derniers ne soutiennent pas la procédure pénale, ce sera difficile de convaincre le Parquet de poursuivre et d’amener l’affaire jusqu’à une audience au tribunal.



L’inspection du travail peut aussi contraindre l’employeur à effectuer une évaluation des risques professionnels en matière de harcèlement moral (et risques psycho-sociaux). Pour cela l’idéal est qu’elle est des alertes objectives de conséquences du harcèlement moral (ou risques psycho-sociaux) : turn over important (et notamment démissions), alerte du médecin du travail, absentéisme important, plaintes de représentants du personnel, déclaration d’accident du travail suite à “soufflante”, etc. Le tout n’est bien sûr pas cumulatif. Parfois, l’alerte est plus dramatique : un suicide ou une tentative de suicide lié au travail (le lieu et l’éventuel message laissé est parlant).

L’évaluation des risques surtout avec un organisme extérieur compétent (uneliste est tenue par le ministère du travail) permet de déterminer les causes du problème (organisation du travail, management, etc.) et de proposer des solutions. Mais là encore sans l’appui des représentants du personnel et la parole des salariés à l’organisme, cette voie est difficile.



&nbsp;En conclusion, L’inspection du travail peut effectivement faire des choses, mais pas toute seule de l’extérieur.

&nbsp;Les “billes” des salariés et l’appui de salariés, d’anciens salariés et des représentants du personnels&nbsp; démultiplie la capacité de l’inspection du travail d’agir.



Il faut aussi rappeler que l’inspection du travail ne peut pas se servir de

l’existence ou du contenu d’une plainte de salarié facilement. En effet,

toute plainte (contenu et existence) est confidentielle, cela permet

aux salariés de parler librement à l’inspection du travail. Pour en

faire état auprès de l’employeur, par exemple,&nbsp; il faut que le ou la

salarié lève la confidentialité de sa plainte.









Citan666 a écrit :



Sinon tiens question con ? Puisqu’il y a une part d’argent public, existe-t-il un organisme particulier chargé de la “surveillance” de la gestion de Qwant ? Si oui le connaîtriez-vous ?&nbsp;

Le cas échéant je me sentirais bien de leur envoyer un mail en tant que citoyen inquiet ;

inquiet de voir qu’une entité conçue pour devenir un atout stratégique s’avère dirigée par un mec dont la compétence peut être à ce point légitimement mise en doute…





C’est une grande question, a part une requete judiciare, car en effet ce genre de comportement ne fait que créer des doutes sur le mode de gestion de la QUINZAINE de sociétés autour de Qwant (13 ou 14 je crois) dont Eric Léandri est PDG et dont aucune ne publie ses comptes. Commeje l’ai déjà dis, Dieu sait ce que l’on pourrais peut-etre trouver en analysant les comptes et contrats ?!?&nbsp;



Merci pour l’article, je me suis réabonné pour le lire.



Bon du coup, je retente Framabee et DuckDuckGo à la place de Qwant.


En lisant les fils Twitter, je me demandais si M. Léandri et M. Bourrelly comprenaient le français… Les réponses sont beaucoup trop souvent à côté de la plaque. Détournement du sujet, déni sans argumentaire, rabaissement gratuit de l’adversaire… Rien de très constructif dans tout ça.



Les témoignages me rappellent de vilaines techniques de manipulation que j’ai également connues, à un niveau un peu moindre…



J’espère sincèrement que ça ira pour le mieux ensuite.



Courage aux cafards, fourmis et autres mouches (les rampants et les volants) de Qwant, et bravo NextInpact pour avoir tenu bon !

&nbsp;

<img data-src=" />


Par contre, seul regret : que cet article soit limité aux abonnés.

En l’état, on ne peut pas facilement le partager.

C’est regrettable car, à mon sens et vu le sujet, il faudrait que ce soit vu par le maximum de personne.



Au bout de combien de temps un article restreint devient accessible publiquement ?


1 semaine (ou 2?) il me semble. Le but n’est pas de réserver les articles aux abonnés, mais de leur donner la primeur.


Merci pour la précision <img data-src=" />



Je vais donc ronger mon frein et attendre le déblocage !


C’était long de tout lire, y compris les articles précédents, mais ça valait le coup. Merci.

Cependant, il y a toujours un truc que je pige pas. En essayant de résumer ce que j’ai pigé ça donne ça :



On constate des résultats de recherche étranges.

On accuse Qwant de pas avoir d’index et d’utiliser massivement Bing

Nitot et Champeau se braquent parce que c’est faux.

En fait c’est pas une histoire d’index mais un tas de bugs qu’ils arrivent pas à corriger.

Léandri enfile sa casquette de pompier pyromane et essaye de calmer le jeu en déversant son jerrican…

On comprend que c’est le bordel dans les équipes, gros problème RH, et que la priorité n’est pas le moteur ou l’index. D’où les bugs.

Et puis ça part en délire de com’, de pression, et plus personne n’arrive à se parler entre NXI et Qwant.



J’ai bon ?



Mais au final, Qwant ils ont un index ? Leur relation avec Bing est pas claire. En ommétant Léandri, j’ai l’impression qu’une partie des gens chez Qwant ont mal perçu les articles à cause de ça. En tout cas moi j’ai pas compris, c’est pas clair. Surtout que j’ai un peu d’estime pour Nitot et Champeau donc je comprends pas.


L’analyse montrant que les résultats de Qwant plus datés et inférieurs en nombre par rapport à Bing (depuis corrigé si j’ai bien compris) ont suffit à prouver qu’ils ont bien un index propre. Défaillant à cet instant, mais bel et bien existant et utilisé.

C’est même rappelé à plusieurs reprises dans cet article, l’accusation “Qwant n’a pas d’index” n’était qu’un biais cognitif totalement hasardeux dans lequel différents intervenants se sont engouffrés.



Qwant a un index propre et s’appuie sur Bing pour compléter ses potentielles lacunes.

Et les enquêtes menées dernièrement ont permis de mettre en évidence un dysfonctionnement du système de Qwant avec des problèmes de cache et des bugs.



Si je pouvais donner un conseil de transparence à Qwant, je leur suggérerai d’afficher sur les pages de recherche la consistance de leur index propre (nombre de documents, fraîcheur, etc) et le ratio de sources externes. Comme ça pas de doute, on sait qu’est-ce vient de où et on peut même suivre son évolution.



On est en pleine bataille d’ego alors qu’il suffit de reconnaître qu’il y avait un défaut, le corriger et aller de l’avant.



C’est aussi la sale tendance du management qui veut des coupables au lieu de solutions (je le vis aussi, le moindre problème monte en mayonnaise et tout le monde hurle au lieu de chercher une solution). Une méthode qui ne peut conduire les entreprises qu’à leur perte, peut être qu’un jour il y aura une prise de conscience.

Quand ça sera trop tard très certainement.



Pour faire simple : à la direction de Qwant de ranger son ego et se sortir les doigts du cul pour en faire un leader européen.


Merci, c’est parfaitement clair. <img data-src=" />


C’est vraiment WTF la situation chez Qwant <img data-src=" />

En tout cas chapeau bas pour le calme sur twitter, devant un tel ridicule j’aurais probablement arrêter de répondre pour ma part


Bravo à NxI pour publier un tel article.

Ça vaut largement le cout de l’abonnement.



Et double bravo à Teuf et Manhack pour avoir fait preuve d’autant de patience face au harcèlement et&nbsp; pressions de ce Léandri.

A votre place, s’il m’avait pourri une seule de mes soirées ainsi, je l’aurai bloqué direct dès le lendemain.



Reste plus qu’aux employés de Qwant à faire grève pour que Léandri et sa comparse Juyaux se fassent virer de l’entreprise.

A défaut, Qwant risque bien de mourir rapidement.


Qwant ? C’est quoi ? Google fait le job. Inutile de nous faire partager vos querelles de cour de l’école. C’est juste qu’on s’en fout.








Indigo74 a écrit :



En l’état, on ne peut pas facilement le partager.

C’est regrettable car, à mon sens et vu le sujet, il faudrait que ce soit vu par le maximum de personne.





Tu peut l’offrir par contre (aucune idée de la limite)





Citan666 a écrit :



Petite remarque, j’espère que vous avez bien vérifié être d’équerre sur le respect de la vie privée tweet -&gt; publics donc ok, mail en revanche… Mais mes connaissances en la matière sont obsolètes donc je n’ai pas d’avis, je relève juste “au cas où”. Ce serait dommage de vous prendre un tir légal sur un papier qui était par ailleurs autant nécessaire que bénéfique à la communauté.





Les mails ont été publié par Léandri sur twitter, dans un soucis de transparence. (bon contrairement a ce qu’il pensait, ça le dessert)

Il aurait du mal a attaquer car Nextinpact les repartages&nbsp;



Je trouve que le thread de Champeau en réaction à l’article est intéressant, surement biaisé, mais apporte de la nuance toujours bonne à l’esprit critique.

https://twitter.com/gchampeau/status/1175492719965331456


Excellent travail de JMM qui a le mérite de mettre le point sur le i de Léandri ! (je →[])

&nbsp;

La bassesse dont a fait preuve ce triste sire et de ses laquais est déplorable. Comment peut-il encore être crédible à ce poste de directeur ? Il joue la carte Nitot-promotion pour tenter une diversion médiatique mais qui est dupe ? La meilleure chose qui pourrait arriver à Qwant serait son départ et une nouvelle équipe de direction qui saura restaurer la confiance entre les différents collaborateurs et avec les utilisateurs dont beaucoup ici (dont moi) refusent de cautionner de telles pratiques. Gueuler fort n’est pas une preuve de compétence.



À l’inverse de Qwant dont le leadership, vu des éléments relatés ici, laisse clairement à désirer, voir l’ « actionnaire principal », le chef de rédaction faire front commun avec le journaliste et le soutenir pour aller au bout de l’enquête malgré les pressions directes et indirectes est un acte courage à remarquer.

&nbsp; <img data-src=" />



JMM ayant montré qu’il en a dans le ventre, peut-être pourra-t-il intégrer durablement l’équipe de PCIn NextInpact ?


Qwant est Français, respectueux de la vie privée, et consommateur (actuel et/ou futur) d’une partie du budget national, donc non “on” ne s’en fout pas.








Dj a écrit :



Tu peut l’offrir par contre (aucune idée de la limite)





Ah génial, je n’avais pas fait attention à cette fonctionnalité ! Merci <img data-src=" />









Carboline a écrit :



Qwant ? C’est quoi ? Google fait le job. Inutile de nous faire partager vos querelles de cour de l’école. C’est juste qu’on s’en fout.



On est un con.

Et au passage… Si c’est juste pour dire que tu t’en fous de A à Z, je pense pouvoir affirmer que tout le monde s’en branle complet :)









Anozer a écrit :



Je trouve que le thread de Champeau en réaction à l’article est intéressant, surement biaisé, mais apporte de la nuance toujours bonne à l’esprit critique.

https://twitter.com/gchampeau/status/1175492719965331456



Le ton employé en mode “je dois ABSOLUMENT défendre mon patron parfait” me fait au contraire renforcer ma vision des choses…

Il me donne l’impression d’être totalement sous sa coupe, et tout faire pour masquer les mauvais côtés en mode bisounours “notre entreprise est géniale, il y fait super bon vivre”.









Anozer a écrit :



Je trouve que le thread de Champeau en réaction à l’article est intéressant, surement biaisé, mais apporte de la nuance toujours bonne à l’esprit critique.

https://twitter.com/gchampeau/status/1175492719965331456





+1



Cela montre bien que cette histoire n’est pas binaire. On pourrait presque la découper en 3 parties



1- Qwant en tant que moteur et entreprise

Comme dit précédemment: il ne faut pas faire l’amalgame entre les employés, la structure, le but recherché et cet article (comme certains commentateurs font)



2- Les problèmes de RH de Qwant

C’est la que j’ai le plus de mal: on ne peut pas faire de lien entre les remontées de quelques employés (voire ex employés) et la façon dont une entreprise est REELLEMENT gérée. C’est pour cela que visiter les sites n’auraient pas été de trop concernant cette partie.

On ne visite pas seulement les sites pour se faire servir la soupe: on peut aussi demander la liberté de parler avec tout le monde sans baby sitter pour nous accompagner:




  • si c’est refusé, cela ne fait que confirmer les HYPOTHESES décrites dans l’article

  • si c’est accepté, on peut se faire une vraie opinion



    En tout état de cause: se fier uniquement aux discours d’une minorité d’employés et d’ex-employés ne peut pas faire preuve. D’ailleurs la seule parole du DP dans cet article est raillée.



    Désolé mais pour travailler dans une PME à un poste de management, je sais parfaitement qu’on ne peut pas contenter tout le monde et que surtout quoi qu’on fasse certains ne seront jamais contents. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui dénigrent quand vous avez le dos tourné ou qui tourne la réalité en leur faveur.

    L’exemple du Powerpoint ici est flagrant: comment pouvez vous balancer cela sans contre enquete pour vérifier si c’était du second degré ou pas ?

    Vous êtes quand même bien placé en tant que journaliste pour savoir qu’on faire dire n’importe quoi à une image sortie de son contexte.



    3- La communication de Léandri et ses pressions sur les medias

    La pour le coup je n’ai aucun doute sur ce que vous écrivez vu que vous racontez votre propre expérience.

    Et c’est la le principal problème de Qwant: la communication c’est un boulot à part et quand on a le caractère de Léandri, on ne peut pas le faire.

    Faire du commercial ce n’est pas faire de la communication et donc parfois il faut savoir déléguer.



    Si Léandri ne le fait pas, il risque de couler Qwant à lui tout seul.









Patch a écrit :



Le ton employé en mode “je dois ABSOLUMENT défendre mon patron parfait” me fait au contraire renforcer ma vision des choses…

Il me donne l’impression d’être totalement sous sa coupe, et tout faire pour masquer les mauvais côtés en mode bisounours “notre entreprise est géniale, il y fait super bon vivre”.





Savoir lire c’est bien aussi.

Il n’a jamais dit que tout était parfait.

Il n’a pas nié qu’il y avait des problèmes de RH.



Tu tombes dans la caricature inverse.









chantoine a écrit :



respectueux de la vie privée, .





Moi perso, j’attends toujours autre chose que leur “slogan” pour les croire sur parole.



Du coup, j’ai changé mon moteur de recherche par défaut. Ce n’est pas définitif, ce n’est pas à cause des index (même si j’avais déjà remarqué que les recherches étaient moins pertinentes que chez la concurrence), mais je ne supporte pas ce management (et pourtant je suis dans une institution qui repose sur la hiérarchie et la discipline, ce qui n’implique pas l’humiliation).

Quand je lirai que les choses sont revenues normales, je reviendrai probablement … mais là c’est une forme de boycott. Désolé pour les salariés.


Bravo pour votre travail et votre ténacité &lt;3








carbier a écrit :



Savoir lire c’est bien aussi.

Il n’a jamais dit que tout était parfait.

Il n’a pas nié qu’il y avait des problèmes de RH.



Tu tombes dans la caricature inverse.



Et toujours selon lui, ils sont aussi censés être terminés. Bizarrement, j’en doute fortement, surtout avec un mec comme Léandri.



Pour la caricature, t’inquiète pas tu es toujours bien mieux que moi sur ce domaine, je ne te piquerai pas la place <img data-src=" />









Patch a écrit :



On est un con.

Et au passage… Si c’est juste pour dire que tu t’en fous de A à Z, je pense pouvoir affirmer que tout le monde s’en branle complet :)





Je confirme que je me branle complet du fait qu’il s’en fout.

L’article par contre je m’en fouts pas du tout, parce que j’essaye de pas être trop “on”



Ça fait peu de doute que Champeau a de l’estime pour Léandri. Mais justement, c’est intéressant de se demander pourquoi quand on connait les positions du bonhommes. Surtout après les échanges délirants de Léandri avec NXI.

&nbsp;

Je pense que quand on est à un poste à responsabilité comme Champeau ou Nitot, on a tendance à s’éloigner des réalités du terrain. C’est pour ça que j’ai écrit “biaisé” dans mon commentaire précédent. Pour autant, le coup du power montre que tout n’est pas blanc ou noir… Les papiers de Manach sont plutôt bon, mais je pense qu’il a manqué de

recul. On est rentré dans une bataille d’égo et de com entre un journal

et une entreprise et ça nuit au sujet de fond.



En fait @carbier l’a vraiment bien résumé.


Je ne pense pas que ce soit un amalgame. Indépendamment de cette histoire, jusqu’à ces derniers mois, les résultats fournis par Qwant étaient très loin d’être à la hauteur de ceux d’un Google par exemple. Personnellement, après y avoir placé beaucoup d’espoir, j’ai du me résigner à l’abandonner pour cette raison.



Maintenant, avec un tel personnage aux commandes, je comprend pourquoi leur index n’a jamais vraiment réussi à atterrir.








Patch a écrit :



Pour ma part ma position est claire : tant que Léandri sera là, j’aurai la même que crocodudule (les dénoncer et inciter à aller voir ailleurs). Je préfère largement utiliser Google (qui a de toute facon des résultats autrement plus pertinents) qu’aider Qwant actuellement. Par contre une fois qu’il sera dégagé, j’y retournerai sans problème.





je suis assez d’accord mais je suis pas sûr que la part d’utilisation du moteur soit un vecteur de revenu ou un indicateur de mécontentement vu que la boite ne vit que des investisseurs et est toujours dans un business model déficitaire actuellement.

ceci dit, si à partir de la parution de cet article, la part d’utilisation de Qwant baisse significativement, Léandri ne pourra pas faire la sourde oreille longtemps vis à vis des investisseurs.







tnetennba a écrit :



Je suppose que je devrai me contenter de cette réponse :/





l’équipe de dev est (très) réduite et principalement à fond sur la prochaine version du site. mais si teuf dit que c’est dans la cartons, ça apparaîtra sans doute lors de cette prochaine version, when it’s done.







tnetennba a écrit :



Bon, sinon, je n’aime pas parler quand c’est pour aller dans le même sens que la majorité, mais je ne veux pas paraître ingrat non plus : cette enquête est très intéressante, et malheureusement édifiante.



Parce que Qwant reste un beau projet, j’espère que nous apprendrons d’ici quelques semaines les démissions de Monsieur Léandri et Madame Juyaux.





+1



C’est désolant de lire tout ça. Qwant semblait avoir tous les atouts pour réussir, et malheureusement, comme dans beaucoup d’entreprises et d’administrations, la ou les personnes à leur tête font tout capoter … rien que de lire qu’un mec (manager, forcément) se permette de hurler sur les autres, ça me fout hors de moi. Avec tout ce qu’on sait aujourd’hui sur les bonnes méthodes de management, leader vs boss, etc., qu’en 2020 on en soit encore à gérer une boîte comme dans les années 60…

Bref. Soutien à Next INpact (même si je ne suis pas d’accord sur toute la ligne éditoriale), ces agissements doivent être révélés et condamnés. Si Qwant doit survivre, et réussir, ce sera uniquement si son management se remet en question. Et donc, bon courage à Tristan.








SebGF a écrit :



L’analyse montrant que les résultats de Qwant plus datés et inférieurs en nombre par rapport à Bing (depuis corrigé si j’ai bien compris) ont suffit à prouver qu’ils ont bien un index propre. Défaillant à cet instant, mais bel et bien existant et utilisé.

C’est même rappelé à plusieurs reprises dans cet article, l’accusation “Qwant n’a pas d’index” n’était qu’un biais cognitif totalement hasardeux dans lequel différents intervenants se sont engouffrés.



Qwant a un index propre et s’appuie sur Bing pour compléter ses potentielles lacunes.

Et les enquêtes menées dernièrement ont permis de mettre en évidence un dysfonctionnement du système de Qwant avec des problèmes de cache et des bugs.&nbsp;



&nbsp;

Enfin c’est là l’astuce de Léandri, on ne peut pas parler d’index propre mais plutot de “liste propre”, une petite liste de résultats basés sur ceux de Bing, qu’ils qualifient d’index propre en production. C’est une “liste” qui répond sur quelques principaux mots clé de recherche les plus tapés, cela leur évite aussi d’acheter des résultats simple tels que sur les mots “Gmail” , ou “sncf”. Une centaine de mots clé, millier tout au plus.



Cette liste n’avait pas été mise a jour visiblement depuis 2017, alors que Léandri se valorisait d’avoir un vrai index autonome indépendant de 20 milliards de pages mise a jour tout les 10 jours. Ce qui est reproché, c’est de faire croire a cette indépendance. Bien sur que Léandri a tous les chiffres, les requetes sur sa “liste” et celles sur l’index de Bing, car l’index de Bing est facturé a l’unité près !



Le Bug n’existe pas, il est impossible d’avoir 4 fois le meme bugs , en Avril puis Mai, 2 fois et annoncé résolu, puis en Juin et annoncé comme résolu chez Abondance du site d’olivier Andrieu, puis encore une 4eme fois soulevé par Nextimpact dans son article. La liste est corrigée quasi “à la main” tandis que la majorité des résultats viennent de Bing et non pas d’un index propriétaire.



Si c’était le cas, le dernier audit de la DINSIC en Juin aurait obtenu validation, hors , ceux-ci n’arrivent toujours pas a obtenir toutes les certitudes que l’Index “souverain” existe bel et bien après deux mois. Si les services

de l’état n’arrivent pas a obtenir des réponses rapides et claires, a quoi bon financer?

&nbsp;

Toutes ces infos publiées dans la presse reflètent un “blocus acharné” de la vérité.



Petit message de soutien à NextInpact. Il aura fallu en passer par là, c’est triste pour ceux qui agissent avec bon vouloir pour Qwant mais on ne saurait transiger avec la réalité.


Il me semble que vous êtes sur Bordeaux ? Dans ce cas un apéro suffira, ensuite je m’éclipserai discrètement pour vous laisser passer votre soirée au téléphone avec des mecs qui vous hurlent dessus <img data-src=" />








Jarodd a écrit :



Il me semble que vous êtes sur Bordeaux ? Dans ce cas un apéro suffira, ensuite je m’éclipserai discrètement pour vous laisser passer votre soirée au téléphone avec des mecs qui vous hurlent dessus <img data-src=" />





Oui Bx !



Mais non plus on est de fous plus on rit ! ;)



Tout mon soutien à l’équipe de NXI. Votre intégrité et votre travail acharné vous honorent.

<img data-src=" />


pour de la r&d il faut des motivés, bon et createurs. En général tu n’as rien en leur hurlant dessus hors une lettre de démission.



j’ai un manager qui est exactement comme ce fameux president, je lui tient tête depuis 5 ans, mais je peux aussi avoir un caractere de merde :). Comme j’ai le soutien moral de toute ses victimes, cela fait une moyenne à 0, pour moi ca va.



Ce que je trouve toujours incroyable lorsqu’il hurle (le mien :) ) c’est l’inutilité de la choses, ca stress tous le monde, plus personne n’ose travailler. Pisser contre un mur ça doit etre plus efficace pour gerer&nbsp; un projet. Je lui dis à chaque fois, tu sais cela ne sert a rien de hurler et un jour tu va tomber sur qqun qui va te defoncer la tête.



&nbsp; et je l’ai deja vu (ce n’est pas moi) dans une autre société


Ok ! “J’attends l’invitation” ! #ManachStyle <img data-src=" />


Ayé j’ai fini de lire l’article (il paraît qu’on peut couper les articles &gt; 50 000 signes…).

Je n’ai pas lu les 19 pages de commentaires.

Que dire… L’image que j’avais de Qwant est à des années-lumière de ce qui est retranscrit ici. Je fais bien la différence entre la personne à la barre, et le produit (pour avoir travaillé il y a quelques années sous les ordres d’une personne avec le même caractère de Léandri, je compatis avec les salariés, ex ou actuels). Toujours est-il que le projet semble plus que jamais voué à l’échec.

&nbsp;Déjà la diversification des outils, ça ne me paraissait pas une bonne idée, alors que le produit principal (Search) n’est pas encore au niveau, surtout au niveau pertinence (je ne sais pas si c’est relatif au fameux problème d’index).

Ensuite, je n’ai pas compris les prises de position en faveur de la directive copyright. On reparle de l’ADN de Qwant ?

Enfin, cette histoire de complot, menaces sur l’actionnaire… Pour moi l’humain est à 80% de ce qui permet de faire le succès ou l’échec d’un projet. Avec ces méthodes de barbouzes, comment une boite peut-elle tourner correctement, et efficacement ? D’ailleurs est-ce qu’on a le chiffre du turn-over de la société ? Généralement c’est un bon indicateur de sa santé.

Bref, je dubitative… Pas question de changer de moteur de recherche, le projet de fond me semble toujours aussi bon. Mais la question du soutien se pose aussi. Et puis je ne vois pas de projet équivalent, avec la même importance (“projet européen”).

Comme toujours, le projet risque d’être tué de l’intérieur, par des personnes qui ont un ego plus gros que le boeuf (ou quelque chose comme ça), et après avoir englouti des sommes astronomiques d’argent (et du public, surtout). Vraiment pas une bonne nouvelle…


L’article avait l’air intéressant mais trop long et incompréhensible désolé :(


Personne n’a jamais penser à filmer ce trou du cul pendant ses crises et les foutre sur le net ?



Ou lui coller une bonne droite ou un coup de boule pour lui rappeler qu’il n’est qu’une sombre merde qui au final n’a aucun réel pouvoir autre que celui de “chef” mais qu’en 1v1 physique il ne fait le poids contre personne et n’est bon qu’à finir la tête dans un mur ou dans une cuvette.



Comment des gens peuvent tolérer ça sans rien dire… faut se réveiller les cocos.


Article lut. Abonnement à NI pris.

Demain je change de moteur de recherche par défaut avec un retour à Google.



Merci pour le travail d’investigation. 👍








TriEdge a écrit :



…mais qu’en 1v1 physique il ne fait le poids contre personne et n’est bon qu’à finir la tête dans un mur ou dans une cuvette…





Tu as l’air bien renseigné. <img data-src=" />



Une plainte pour harcèlement moral serait plus intelligente qu’une action pouvant aller jusqu’à faire finir son auteur en prison.



Après cela m’étonne qu’il n’y ait pas eu de saisie de l’inspection du travail, ils n’ont pas de syndics chez Qwant ?

Raison pour laquelle il faut rester avec des pincettes sur les on-dit d’anciens salariés, ils ne sont pas forcément objectifs et il vaut mieux éviter de n’écouter qu’un son de cloche.








SebGF a écrit :



Une plainte pour harcèlement moral serait plus intelligente qu’une action pouvant aller jusqu’à faire finir son auteur en prison.



Le pb dans beaucoup de cas de harcèlement moral, c’est que les victimes sont psychologiquement détruites, et n’ont pas la force d’aller en justice…







SebGF a écrit :



Après cela m’étonne qu’il n’y ait pas eu de saisie de l’inspection du travail, ils n’ont pas de syndics chez Qwant ?



C’est une entreprise, pas une copropriété <img data-src=" />

Et présence de syndicat ne signifie pas forcément aide des salariés. Enormément d’élus se font élire uniquement pour avoir des petits avantages persos et n’ont absolument RAB de ceux qu’ils sont censés représenter. Et ca semble être le cas ici au moins pour un (le DP qui dit qu’il ne hurle pas mais parle juste très fort, quand tous les autres témoignages concordent…).



<img data-src=" /><img data-src=" />&nbsp;Clairement gueuler comme unputois ne sert à rien du tout mise à part se fatiguer inutilement.Dans le casde Qwant faisant moi-même de la R&D et m’intéressant aux problématiquestournant autour des moteurs de recherche depuis mes 15 ans (je vais en avoir 34- classement supervisé ou non, text mininig, rafraichissement des donnéesetc.). Ils devraient être beaucoup plus loin que maintenant avec les sommesamassées. Par exemple ils ont besoin de deux séries de crawler l’une qui vachercher l’information une autre qui s’occupe de mesurer des métriques lecalcul de la fraicheur et de l’âge&nbsp;n’est pas compliqué “&nbsp;Synchronizing a database to Improve Freshness&nbsp;” est ce qu’ils doivent implémenter dans unpremier temps pour régler leurs problèmes d’index pas frais. Ensuite seulementaffiner le truc après avoir accumuler suffisamment de métriques mettons 6 moisplus tard et là faire de la R&D. Ils font les choses à l’envers ^^&nbsp;Tout ça est faisable avec des machines anémiques…&nbsp;&nbsp;


Exactement ce n’est pas parce que Qwant le dit, que c’est la réalité.

Après tout Qwant par le truchement de son patron dit beaucoup de choses qui ne sont absolument pas faits (mail par exemple).



Beaucoup de bruits pour rien, et un résultat en fait, de manière très pratique, décevant lorsqu’on utilise au quotidien le moteur de recherche.



Il est délicat d’avoir pleinement confiance dans un support, même bleu-blanc-rouge, lorsqu’on en a absolument pas vis à vis de son patron … En général tout commence en haut.








Jarodd a écrit :



Ok ! “J’attends l’invitation” ! #ManachStyle <img data-src=" />





<img data-src=" /> <img data-src=" /><img data-src=" />



Bravo comme d’habitude à Jean-Marc, Marc et Teuf etTitia ( et tout NXI qu’on y est )….



Le comportement de ce PDG est complétement dingue mais d’une normalité banale en Startup … J’ai bossé 6 ans en startup avant de rejoindre la fonction publique, et c’était un peu le même genre :



Un patron qui citait Steve Jobs humiliant ses équipes pour sortir le meilleur d’elles mêmes … que du coup avec nous il était en mode “qui aime bien châtie bien”



Je me souviens du jour où mon patron a débarqué, a pris ma tablette, j’étais en train de tester un truc en particulier, j’avais désactivé plein de choses, et il me dit “C’est naze, sur iOS c’est plus FLUIDE que ca !!” et il se casse comme ça, après avoir posé sa m…



Et pareil que dans l’article, on était plein de gens compétents, et l’effectif tournait en permanence car personne ne supportait plus l’humiliation permanente …. ( je me souviens d’un mec qui venait d’arriver, qui avait effacé par erreur une journée de prod, le patron a réuni tout le monde en mode humiliation du mec, il est reparti en pleurant, on l’a plus jamais revu …. )



Bref, je boycotte qwant tant que Léandri reste à bord ca c’est clair….


Bravo pour la transparence et le travail réalisé.


Un grand bravo et merci à Next Inpact.

J’étais sur Qwant depuis vos premiers articles sur ce moteur de recherche, je vais repasser sur Google le temps que la situation s’améliore…


Bravo déjà pour cet article détaillé et transparent.&nbsp;

On ne peut être que surpris de cette manière de fonctionner, faire pression sur l’actionnaire d’un journal et menacer des journalistes quand le contenu ne va pas dans son sens, ce sont des pratiques qu’on ne voudrait malheureusement jamais voir ni lire…



C’est ce genre d’article qui me conforte dans mon soutien à NextInpact pour son travail et son contenu.


Quid de duckduckgo ?


Bravo pour ta probité Marc, continue, ne lache rien.


Par curiosité, je voulais voir si le ranking de NextInpact avait été affecté, évidemment que non car ça aurait été gros. Par contre c’est un mot clé intéressant : même si ça n’est pas le même symptôme de pure répétition des résultats, je retrouve quand même un certain nombre de résultats servis deux fois.



Recherche “nextinpact” :

https://www.qwant.com/?q=nextinpact&t=web

&nbsp;

Résultats strictement identiques :

youtube.com/user/pcinpact&nbsp; x2

twitter.com/nextinpact &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; x2

facebook.com/NextINpact&nbsp;&nbsp;&nbsp; x2

fr.ulule.com/next-inpact &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; x2

mamot.fr/@NextInpact&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp; x2

boutique.nextinpact.com/products/magazine-des-15&nbsp;&nbsp; x2 (je met l’url incomplet car il s’affiche avec des “…” pour l’un d’eux mais le lien est identique)


Et pareil que dans l’article, on était plein de gens compétents, et l’effectif tournait en permanence

car personne ne supportait plus l’humiliation permanente …. ( je me souviens d’un mec qui venait d’arriver

qui avait effacé par erreur une journée de prod. , le patron a réuni tout le monde en mode humiliation du mec

il est reparti en pleurant, on l’a plus jamais revu …. )



quand dans une boîte ’t’as QUE des ‘p’tits nouveaux’* (genre : 1…2 ans), c’est que ça

‘sent pas bon’ ! <img data-src=" />



* et aucuns ‘piliers’ (genre : 10…15 ans)


Heu ?


Je n’aime pas cette façon de “laver son linge sale en famille et aux yeux du public”… même si je comprends le besoin de le faire.

Merci pour cet exercice de transparence, cela dit j’ai de sérieux doute sur le bien fondé de publier publiquement des conversations privées. J’espère sincèrement que vous ne venez pas de commettre une regrettable bêtise.


Il y a les résultats de Bing et ceux de Qwant c’est pour ça le x2 <img data-src=" /><img data-src=" />


Comme cité dans l’article, Qwant (Leandri surtout), a plusieurs fois demandé à publier le détail des échanges mais ne l’a jamais fait, du coup JMM s’en charge, je vois pas le mal.


Bravo la&nbsp; Team NXi!!



très bon article.



Les détails donnés par GChampeau (le PowerPoint corse), pourraient être ajoutés afin de montrer l’ouverture d’esprit de NXi. (ou à défaut, un commentaire de ManHack sur le thread de GChampeau).



Je suis fier d’être inpactien!!&nbsp;



&nbsp;<img data-src=" />


Très bonne article. Merci.

;)


Il faut que je prenne le temps de lire cet article qui m’a l’air bien fourni, bien documenté… et très instructif.

De ce que j’ai pu lire pour le moment au travers des commentaires ça rejoint, malheureusement le constat personnel que je m’étais fait de la gestion de l’entreprise au travers des interviews données, de Twitter, de la gestion des “crises”, etc.



A leur décharge, et cela n’excuse en rien ce type de comportement, cette situation se vit malheureusement dans beaucoup de “startup”.

Et pas que : je me souviens encore de l’ambiance exécrable lors de ma première année d’alternance, au sein d’une PME qui avait plus de 30 ans, et où l’humiliation et le dénigrement étaient la base du management (pour info j’ai été arrêté un mois par mon médecin pour un début de dépression, ce qui a mené à la fin prématurée de mon contrat d’alternance par l’employeur).



Bref, tout ça pour dire que les salariés méritent d’être soutenus. Qu’il faut maintenant prendre avec de grosses pincettes la nomination de Nitot et la communication “lissée” de Qwant depuis quelques temps. Et comprendre que tant qu’un “entrepreneur” (si l’on peut encore l’appeler comme ça) comme Léandri sera à la tête de l’entreprise, elle ne progressera pas. Ou alors avec un coût humain, et donc in fine un coût pour la société, qui mérite son éviction (surtout quand on touche des deniers publiques).



En attendant je ne suis pas prêt de revenir sur Qwant… pas tant que ce type de manager sera à la tête de l’entreprise (même si l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs).


Et un gros bravo à JM et l’équipe pour le travail d’investigation fourni autour de tout cela, et pour tenir bon face à la pression subie.

Une raison de plus de vous soutenir et maintenir encore longtemps mon abonnement <img data-src=" />








Anozer a écrit :



Je trouve que le thread de Champeau en réaction à l’article est intéressant, surement biaisé, mais apporte de la nuance toujours bonne à l’esprit critique.

https://twitter.com/gchampeau/status/1175492719965331456





En même temps, c’est le directeur juridique de Qwant: faut pas s’attendre à ce qu’il dise du négatif de la boite.



Par contre, il a confirmé plusieurs points de l’article sans vouloir le faire exprès:




  • oui, Léandri est un patron colérique qui gueule sur tout le monde,

  • il est prêt à défendre sa réputation et celle de l’entreprise “quelqu’en soit le prix”: notamment en harcelant et faisant pression sur les journalistes?

  • il reconnait la bonne foi de certains licenciés et les reproches qu’ils peuvent avoir envers Qwant,

  • le message corse: tout le monde a ri (jaune), “tout le monde a compris, le message est passé” = dans le sud, cette expression signifie que tu as compris les menaces qui pèsent sur toi et que le message “tu vas crever si tu parles” a été compris. Je ne sais si M. Champeau joue à l’imbécile ou se moque de nous là,

  • sa vision du journalisme est très particulière “voilà que l’histoire qui devrait au contraire le servir est racontée de travers, déformée, amplifiée, dans le but de nuire, par une source qui a des comptes à rendre”: en clair, le journalisme doit être à ses pieds et tous ceux qui disent le contraire doivent rendre des comptes… Drôle de concept du journalisme.

  • et la perle: après avoir dit que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, il finit par reconnaitre enfin qu’il y a des problèmes RH depuis plus de 6 mois, mais que tout est réglé maintenant. Vu le tempérament du patron, je ne serai pas surpris que Nitot soit parti dans 6 mois et que la crise chez Qwant se soit aggravée.



    Bref, rien de positif pour l’avenir de cette boite: les vrais problèmes ont l’air d’être mis sous le tapis, la réputation de Nitot servant de cache-misère.



    J’espère sincèrement me tromper mais je ne me fais pas d’illusion

    &nbsp;





Et pas que : je me souviens encore de l’ambiance exécrable lors de

ma première année d’alternance, au sein d’une PME. qui avait plus de 30 ans

et où l’humiliation et le dénigrement étaient la base du management



je mets ça en parallèle avec les déclarations de ‘certains-patrons’ : “..on a du mal à recruter” !




  • “c’est sûr que”….. <img data-src=" />


Certes, on peut se dire que ce genre d’histoire ne devrait pas faire autant de bordel et l’objet d’articles.

Mais de mon point de vue, c’est là que se jouent l’avenir de la presse (indépendance etc.) et de l’emprise totale du numérique sur notre vie. (donc nécessaire transparence sur la vie privée, mais aussi les failles, les bugs, les réseaux…)



Alors merci pour ces articles, qui ne doivent pas créer d’animosité, mais toujours plus de vigilance.



N’empêche, heureusement que les SMS sont illimités dans les forfaits de nos jours. <img data-src=" />


Belle entrée en matière&nbsp;Jean-Marc :)


Merci pour cet article − copieux, mais clair et bien écrit.



Je suis content que mon abonnement aide NXI à conserver son indépendance face à des sponsors encombrants…


Sa communication est vraiment maladroite voir carrément néfaste, je ne comprends pourquoi ils ne se mettent pas autour d’une table pour faire un communiqué de presse comme toute entreprise normale.

Sinon, super article et merci a NXI pour sa transparence !!!


C’est sûr que quand un article commence par :



Les éléments que nous avons recueillis et compilés, dénués de toute animosité personnelle, longuement vérifiés et recoupés, entendent contribuer à un débat d’intérêt général visant à permettre à nos lecteurs de se forger leur propre opinion sur cette « conversation » en particulier, et le comportement du président de Qwant en général.



On s’attend à ce que quelqu’un mette les pieds dans le plat et que le produit de son travail ait été lu et re-lu à l’aune d’une certaine loi votée au 19ème siècle. <img data-src=" />



Ceci dit c’est un bel exercice de transparence journalistique.



Outre la toxicité de Monsieur Léandri et la confirmation des difficultés techniques de ce moteur de recherche (que j’ai peu utilisé du fait de la médiocrité de ses résultats pour le moment), j’y ressens une très forte dose de crispation et de paranoïa chez ce Monsieur.



Je peux la comprendre, les enjeux sont énormes pour sa boite, ils la dépassent aisément : la pénétration de Qwant dans les foyers et les administrations, son financement, l’émergence d’un champion français du numérique disons “éthique”. Il y a bien un débat d’intérêt général. Je pense qu’il en est conscient et, surtout, qu’il est bien conscient que quelque chose ne tourne pas rond.



Tout fini par se savoir. J’espère simplement que Qwant (lui je m’en fiche) va arriver à redresser la barre et atteindre ses objectifs.



L’occasion est trop belle et on a presque l’impression qu’il a bien conscience (encore une fois) qu’il ne pourrait pas être à la hauteur de l’événement..



Fait intéressant, encore une fois des “influenceurs” qui se gardent bien de révéler leurs accointances se chargent maladroitement d’un boulot de RP qui n’aurait jamais du entrer dans leur sphère professionnelle…



Quant au don de 90.000 € promis par Qwant à NxI, disons que je suis plus circonspect. Révéler son existence est évidemment un minimum. Mais est-ce vraiment pertinent d’accepter de l’argent de cette entreprise ? Et ce quand bien même elle n’aurait pas ses problèmes techniques et/ou de management ? Chacun est libre de ce faire son avis.



Finalement, pour être vraiment le Médiapart des nouvelles technologies, ne faudrait-il pas les suivre dans leur volonté de “sanctuariser” leur capital (chemin que Niel propose - semble-t-il perfidement - de suivre concernant Le Monde) ?



Bravo pour votre travail.








js2082 a écrit :





  • le message corse: tout le monde a ri (jaune), “tout le monde a compris, le message est passé” = dans le sud, cette expression signifie que tu as compris les menaces qui pèsent sur toi et que le message “tu vas crever si tu parles” a été compris. Je ne sais si M. Champeau joue à l’imbécile ou se moque de nous là,

    &nbsp;





    Sur l’histoire corse ce que j’en comprends après la réponse de Champeau c’est surtout qu’on manque de contexte et que c’est monté en épingle de façon pas tout à fait honnête. Je n’ai pas du tout compris qu’il s’agirait d’allusions pour menacer les salariés eux-mêmes.

    &nbsp;

    &nbsp;





    js2082 a écrit :



  • sa vision du journalisme est très particulière “voilà que l’histoire qui devrait au contraire le servir est racontée de travers, déformée, amplifiée, dans le but de nuire, par une source qui a des comptes à rendre”: en clair, le journalisme doit être à ses pieds et tous ceux qui disent le contraire doivent rendre des comptes… Drôle de concept du journalisme. &nbsp;





    &nbsp;



    Non, ce passage concerne les volants / rampants & la moustiquaire… Champeau contredit le témoignage en disant qu’au contraire Léandri s’était fermement opposé à ces vannes & à ce vocabulaire. C’est parole contre parole pour nous, impossible de savoir qui dit vrai, mais c’est pas du tout une remise en cause du journalisme, en tout cas pas comme ça que je le vois. Quand il parle de la source qui a des comptes à rendre, c’est pas du journaliste qu’il parle mais de l’ex-salarié.





    Après, je trouve que Champeau répond à deux ou trois petits points mais c’est une broutille devant l’ensemble du problème soulevé.



Je crois que je n’ai jamais lu un article aussi long sur NXI. Il est en tout cas de salubrité publique.

Fier de l’équipe NXI et payer un abo pour cette qualité d’article.&nbsp;

Continuez comme ca!


Superbe travail journalistique une fois de plus.

Peut etre que votre contribution aidera à crever l’abcès chez Qwant, nécessaire à tout travail de reconstruction ensuite !








recoding a écrit :



N’empêche, heureusement que les SMS sont illimités dans les forfaits de nos jours. <img data-src=" />





Oula ! Non du tout illimité parce que tu n’atteins pas la limite (par mois) mise en place par ton fournisseur, mais si tu la dépasses tu vas la sentir passer hahaha.

Soit le fournisseur joue sur le nombres de destinataires que tu contactes soit sur le nombres de sms envoyés soit sur les 2 en même temps et tout cela sur 1 mois bien évidemment.



C’est plutôt “drôle”, mais je lis cet article ce matin sur la déchéance des prud’hommes, ça tombe vraiment bien avec celui d’NXI sur le climat chez Qwant :https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/reforme-du-code-du-travail/recours-e…


Sinon Mediapart, il y a 1 mois avait fait une enquête, qui a révélè que Léandri n’en était pas à sa première escroquerie: ”…ses condamnations passées (notamment sa participation à une organisation accusée du vol de bons d’investissements d’un montant de 1,5 million d’euros)…”



La Tartuffe Nation s’est encore fait rouler dans la farine par des flatteurs: Macron et sa cour c’est la pédanterie élevé au niveau d’art <img data-src=" />








jotak a écrit :



Sur l’histoire corse ce que j’en comprends après la réponse de Champeau c’est surtout qu’on manque de contexte et que c’est monté en épingle de façon pas tout à fait honnête. Je n’ai pas du tout compris qu’il s’agirait d’allusions pour menacer les salariés eux-mêmes.

&nbsp;



Contexte ou pas, je trouve cela assez problématique pour un patron de faire ce genre de “blague” à l’endroit de ces salariés, surtout quand ce dernier a la colère facile.



Ce ne sont clairement pas des propos à tenir par un patron, aussi décontracté et comique fut-il







jotak a écrit :



&nbsp;

Non, ce passage concerne les volants / rampants & la moustiquaire… Champeau contredit le témoignage en disant qu’au contraire Léandri s’était fermement opposé à ces vannes & à ce vocabulaire. C’est parole contre parole pour nous, impossible de savoir qui dit vrai, mais c’est pas du tout une remise en cause du journalisme, en tout cas pas comme ça que je le vois. Quand il parle de la source qui a des comptes à rendre, c’est pas du journaliste qu’il parle mais de l’ex-salarié.





Le tweet étant sans allusion directe aux rampants, je ne l’ai pas compris ainsi: pour moi, sa vision du journalisme semblait biaisée.



Quant à demander des comptes à l’ex-salarié source, ça accentue l’impression d’être face à un caïd petit mafieux qui veut obtenir vengeance.









js2082 a écrit :



En même temps, c’est le directeur juridique de Qwant: faut pas s’attendre à ce qu’il dise du négatif de la boite.



Par contre, il a confirmé plusieurs points de l’article sans vouloir le faire exprès:




  • oui, Léandri est un patron colérique qui gueule sur tout le monde,

  • il est prêt à défendre sa réputation et celle de l’entreprise “quelqu’en soit le prix”: notamment en harcelant et faisant pression sur les journalistes?

  • il reconnait la bonne foi de certains licenciés et les reproches qu’ils peuvent avoir envers Qwant,

  • le message corse: tout le monde a ri (jaune), “tout le monde a compris, le message est passé” = dans le sud, cette expression signifie que tu as compris les menaces qui pèsent sur toi et que le message “tu vas crever si tu parles” a été compris. Je ne sais si M. Champeau joue à l’imbécile ou se moque de nous là,

  • sa vision du journalisme est très particulière “voilà que l’histoire qui devrait au contraire le servir est racontée de travers, déformée, amplifiée, dans le but de nuire, par une source qui a des comptes à rendre”: en clair, le journalisme doit être à ses pieds et tous ceux qui disent le contraire doivent rendre des comptes… Drôle de concept du journalisme.

  • et la perle: après avoir dit que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, il finit par reconnaitre enfin qu’il y a des problèmes RH depuis plus de 6 mois, mais que tout est réglé maintenant. Vu le tempérament du patron, je ne serai pas surpris que Nitot soit parti dans 6 mois et que la crise chez Qwant se soit aggravée.



    Bref, rien de positif pour l’avenir de cette boite: les vrais problèmes ont l’air d’être mis sous le tapis, la réputation de Nitot servant de cache-misère.



    J’espère sincèrement me tromper mais je ne me fais pas d’illusion

    &nbsp;



    +1



Merci pour cet article ! Pour ma part et contrairement à pas mal de commentaires que j’ai pu lire, je ne vire pas Qwant car ce qui me gène n’est donc pas le produit en lui-même. Je pense que nous avons besoin d’une vraie alternative aux GAFAM et Qwant à ses chances.

En tous cas je suis fier de soutenir NextInpact pour sa transparence, merci encore !


En même temps quant le type t’amènes en réunion, pour t’expliquer sur un tableau noir que “Chez lui en Corse” (on dirait une racaille du 93 ridicule…) on défends les assassins… t’y réfléchi à 2 fois avant de sortir les couteaux… c’est un manipulateur <img data-src=" />








SebGF a écrit :



Après cela m’étonne qu’il n’y ait pas eu de saisie de l’inspection du travail, ils n’ont pas de syndics chez Qwant ?







Ils ont un délégué du personnel qui explique que “Parfois, on a l’impression qu’il hurle en réunion, alors qu’en fait il a la voix qui porte, mais de là à dire qu’il gueule : non “… ça s’appelle un Kapo, un complice <img data-src=" />



Léandri le flatteur qui dit à NXI “qu’ils sont les meilleurs”… il venait surement de dire la même chose à télé7jours 5mn avant, bravo à NXI de ne pas vous êtes fait avoir <img data-src=" />








vizir67 a écrit :



quand dans une boîte ’t’as QUE des ‘p’tits nouveaux’* (genre : 1…2 ans), c’est que ça

‘sent pas bon’ ! <img data-src=" />



* et aucuns ‘piliers’ (genre : 10…15 ans)







Et ces “patrons” détournent ça dans leur argumentaire avec les politiciens en “vous voyez, nous, on arrête pas d’embaucher”, et “d’ailleurs on a du mal à embaucher, faut vraiment que vous formiez plus de viande fraiche gens” <img data-src=" />



Bravo pour le boulot et top des articles mise au point comme celui-ci, et si tous les journalistes pouvaient faire de même j’imagine pas le nombre d’articles du genre


Qillions


Bravo pour ce compte rendu et l’enquête qui a précédé à tout cela.








jotak a écrit :



Sur l’histoire corse ce que j’en comprends après la réponse de Champeau c’est surtout qu’on manque de contexte et que c’est monté en épingle de façon pas tout à fait honnête. Je n’ai pas du tout compris qu’il s’agirait d’allusions pour menacer les salariés eux-mêmes.







Faut le vivre pour le comprendre, j’ai déjà eu un “patron” Corse, dans une SSII (oui je sais je cumule), ce genre de “blague raciste culturelle” n’est jamais gratuite, elle est là pour installer l’omerta comme si bien dit dans le titre de l’article, et rappeler qu’il y a les Corses “ces êtres supérieurs” qui ordonnent, et les autres, les sous-merde qui obéissent <img data-src=" />



Merci pour cet article de fond. <img data-src=" />



La Mise a jour de l’article ma bien fait rire.



Courage a vous.

<img data-src=" />



<img data-src=" />


Mais coupez leur Twitter, et tout sera fini <img data-src=" />


Super, @manhack a ajouté un complement , comme je le disais.



“Surveille-t-il mes posts sur le site???” lol



Merci NXI, continuez!!


Merci pour cet article qui m’as pris (Beaucoup trop <img data-src=" />) de temps pour le lire en entier.



Il faut savoir que je suis au travail et ce maitin j’ai pris 30 minutes pour le lire.



Bon courage a vous <img data-src=" /> <img data-src=" />

&nbsp;


Bon bah maintenant, vu que Qwant n’a plus “bonne presse” (c’est le cas de le dire non ? <img data-src=" />), venez tous donc sur le meilleur moteur de recherche du monde :



https://www.koogel.fr/&nbsp; <img data-src=" /> ^^



Hoplà ! Pas vrai Marc ?








Tristos a écrit :



Merci pour cet article ! Pour ma part et contrairement à pas mal de commentaires que j’ai pu lire, je ne vire pas Qwant car ce qui me gène n’est donc pas le produit en lui-même. Je pense que nous avons besoin d’une vraie alternative aux GAFAM et Qwant à ses chances.



En tous cas je suis fier de soutenir NextInpact pour sa transparence, merci encore !







+1

Le projet reste pertinent et d’intérêt public. Pas la peine de l’enterrer à la moindre difficulté, sinon on n’aura jamais d’alternative solide et grand public. J’espère que la situation va s’assainir d’une façon ou d’une autre là bas.



google : recherche personnalisé

lol good one !


Je ne suis pas juriste mais je ressens que l’histoire du diapositive sur les suspects (Corse) ne peut absolument se retrouver dans une réunion sérieuse. Aucun manager un tant soit peu sérieux ne ferait ça. Même pas comme une blague tant cela pourrait être déformé, colporté.



J’ai même pensé à la théorie des jeux et l’exemple du poste de police à savoir l’équilibre de Nash (plus ou moins lointain).

&nbsp;

On ne peut s’empêcher de penser que cela tente d’entériner l’idée que le meurtre est possible et qu’on peut passer au travers des mailles du filet si on se tait… Belle philosophie et fumante démonstration.

&nbsp;

Je le vois comme une manœuvre d’intimidation grossière pour le moins.



&lt;mode délire&gt;

Il doit prendre du costaud. Et beaucoup. S’il ramène un gâteau au boulot il faudra se demander s’il n’a pas confondu la farine et la coke.



-Chef chef ! on a un problème.

-Quoi encore!?

-On a des employés qui n’arrêtent plus de bosser.

-Hein?! Hé bin c’est bien.

-Oui mais ça fait 3 jours non stop… C’est leurs femmes qui nous appelé pour qu’il rentrent à la maison.

&nbsp;

&lt;/mode délire&gt;

&nbsp;



&nbsp;








js2082 a écrit :



En même temps, c’est le directeur juridique de Qwant: faut pas s’attendre à ce qu’il dise du négatif de la boite.



Par contre, il a confirmé plusieurs points de l’article sans vouloir le faire exprès:




  • oui, Léandri est un patron colérique qui gueule sur tout le monde,

  • il est prêt à défendre sa réputation et celle de l’entreprise “quelqu’en soit le prix”: notamment en harcelant et faisant pression sur les journalistes?

  • il reconnait la bonne foi de certains licenciés et les reproches qu’ils peuvent avoir envers Qwant,

  • le message corse: tout le monde a ri (jaune), “tout le monde a compris, le message est passé” = dans le sud, cette expression signifie que tu as compris les menaces qui pèsent sur toi et que le message “tu vas crever si tu parles” a été compris. Je ne sais si M. Champeau joue à l’imbécile ou se moque de nous là,

  • sa vision du journalisme est très particulière “voilà que l’histoire qui devrait au contraire le servir est racontée de travers, déformée, amplifiée, dans le but de nuire, par une source qui a des comptes à rendre”: en clair, le journalisme doit être à ses pieds et tous ceux qui disent le contraire doivent rendre des comptes… Drôle de concept du journalisme.

  • et la perle: après avoir dit que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, il finit par reconnaitre enfin qu’il y a des problèmes RH depuis plus de 6 mois, mais que tout est réglé maintenant. Vu le tempérament du patron, je ne serai pas surpris que Nitot soit parti dans 6 mois et que la crise chez Qwant se soit aggravée.



    Bref, rien de positif pour l’avenir de cette boite: les vrais problèmes ont l’air d’être mis sous le tapis, la réputation de Nitot servant de cache-misère.



    J’espère sincèrement me tromper mais je ne me fais pas d’illusion





    En gros comme d’hab’ soit tu ne sais pas lire, soit tu tords la réalité dans ton sens (cf mon post sur certains salariés).



    A tel point que la news a été mise à jour pour corriger certains points à partir de ce thread

    Mais sinon continue comme ça <img data-src=" />



    Exemple:

  • quand un DP parle c’est un vendu à la solde du patron

  • quand un ex-salarié parle: c’est forcément la vérité vraie non arrangée.



    Perso je ne sais pas qui a raison et le plus simple serait d’interroger anonymement d’autres DP et/ou personnels de la boite car encore une fois on ne peut pas sortir une vérité uniquement de la parole de ceux qui gueulent les plus forts: Léandri dans un coin ou les ex-salariés dans l’autre.



A titre personnel, je n’utilisais pas Qwant car, l’ayant testé sur plusieurs semaines en 2018, je trouvais les résultats particulièrement non pertinents.

Je pensais lui redonner une chance, mais vu l’article je vais encore attendre longtemps ^^ J’aime beaucoup le passage sur les insectes, simplement inadmissible, a quelque niveau que ce soit.


C’est réducteur, ils utilisent bien d’autres sources que Google, dont leur propre crawler:https://help.duckduckgo.com/duckduckgo-help-pages/results/sources/.


Je profite d’un jour de congé pour lire l’article en entier. Je l’avais commencé dans le train mais je n’ai que 10mn de trajet. <img data-src=" />

Comme de nombreuses personnes&nbsp; ici, je suis ô combien reconnaissant de ce que vous faites et fier d’être abonné. Là au moins, on sait où va notre argent et pourquoi!

Continuez comme ça et longue vie à NextINpact !

<img data-src=" />


Comme beaucoup ici, bravo pour votre travail et très déçu de voir que notre argent public sert une belle idée mais emmenée dans le mur.


Jobs humiliait les gens?


Si l’on en croit le dernier biopic il semblerait qu’il était bien éloigné de l’image publique qu’il renvoyer.


Merci pour cet excellent article, qui très factuellement, mais en exergue les travers d’une jeune start-up.


Je ne saisis personnellement pas l’utilité de l’étalage détaillé de “querelles” dignes d’un mauvais vaudeville.

L’article fleure, en partie, une espèce de revanche publique peu glorieuse (que dire des guerres de tweets…).



C’est dommage car le fond du sujet, (Qwant, les “actions” menées par son dirigeant) mérite effectivement que l’on s’y attarde mais cela aurait pu être traité avec plus de hauteur et moins de puérilité.


“l’étallage détaillé” a été demandé par Léandrie donc comment refuser d’être transparent??



Surtout avec les salves détournées que NXi se prenaient.








Presence Numerique a écrit :



Je ne saisis personnellement pas l’utilité de l’étalage détaillé de “querelles” dignes d’un mauvais vaudeville.







il avait déjà été publié selon cette citation et le tweet archivé :





À 22h14, Éric Léandri met en ligne nos échanges d’email.




ah oui j’ai dû confondre. Autant pour moi <img data-src=" />


<img data-src=" />








carbier a écrit :



En gros comme d’hab’ soit si ce n’est pas ce que je pense c’est forcément de la merde, soit si ce n’est pas ce que je pense c’est forcément de la merde <img data-src=" />



Tu ne changeras jamais… Malheureusement.



OMG, un grand Bravo à tout NXI pour ce pavé edifiant et consternant :/

Fier d’etre premium !


Non, c’est plutôt navrant.

Les commentaires rajoutés n’amènent rien de plus : il faudrait veiller à ce que cela ne tourne pas à de l’acharnement type cours d’école. Next Inpact doit rester au dessus de cela.


Merci Jean-Marc pour tous ces compléments, et révélations sur les dessous de l’histoire. Bravo à NxI de publier cela.



Je reste cependant très surpris de cette histoire de mécénat ou de dons de Qwant à NxI, on voit très rapidement les limites du modèle. Vous avez beaucoup d’autres sponsors de ce type ?



Sur le fond, je suis vraiment partisan d’une alternative européenne aux moteurs de recherche Google ou Bing. J’ai envie d’y croire, et Champeau et Nitot me donne envie d’y croire encore. Mais j’ai désormais plus que des&nbsp; doutes, et je me demande bien ce qu’ils font dans ce qui ressemble de plus en plus à une galère.&nbsp; Et Léandri semble l’archétype du “startup nation”, du bagou, de la rafle répétées de subventions publiques, une pression hors normes sur les salariés de sa boîte, règne en maître absolu. Jusqu’à son départ avant que le château de cartes ne s’effondre ? Bref, drôle d’histoire.


Merci pour l’article. Merci pour l’enquête sur Qwant et sa publication.

<img data-src=" />


Article édifiant…



Dans ma vie professionnelle, j’ai malheureusement croisé quelques execs avec des traits de caractère similaires à ceux de Leandri (qui a quand même l’air “un ton au-dessus” <img data-src=" />)



La seule conclusion que j’en avais tiré à l’époque, c’est que les execs étaient souvent des malades mentaux, et que ça expliquait en partie pourquoi ils occupaient le poste…



Un collègue m’avait alors pointé sur des études qui indiquent que plus de 20% des CEO seraient effectivement des psychopathes…je pense que c’est bien en dessous de la réalité (ou alors j’ai vraiment pas de chance <img data-src=" />)



https://www.psychology.org.au/news/media_releases/13September2016/Brooks/



“Mr Brooks says the term ‘successful psychopath’, which describes high-flyers with psychopathic traits such as insincerity, a lack of empathy or remorse, egocentric, charming and superficial, has emerged in the wake of the 2008 Global Financial Crisis, prompting a range of new studies.



The research has major implications for the business sector, as the successful psychopath may engage in unethical and illegal business practices and have a toxic impact on other employees, he says.



“Typically psychopaths create a lot of chaos and generally tend to play people off against each other,” Mr Brooks says.


je viens de retomber sur un commentaire de @Teuf rédigé le 5 aout… et… ça prend une saveur toute particulière…

https://www.nextinpact.com/blog/108119-renaissance-next-inpact-on-a-besoin-vous.htm#/comment/6131941


Merci pour ce long article qui n’est pas toujours facile à suivre mais qui a toute sa place ici et qui me ravie d’être abonné à NextInpact. En espérant que Qwant, pour son bien être et son avenir, sache faire le ménage jusqu’en haut de la branche…


Pour ceux qui parle de passer a duckduckgo. Il me semble avoir vu (et entendu) que duckduckgo utilise l’infrastructure d’amazon comme cloud. Si cela et vrai, cela pose soucie niveau vie privée.

&nbsp;

Cordialement.


En tous cas, bravo pour votre travail et cette transparence. Super article ! même si ma femme rumine à coté parce que ca fait 10 minutes que le je lui dis que je termine un article :)



Plus qu’à attendre la possible réponse…


Je ne peux plus éditer mon message précédent. Mais en lisant quelques commentaires, je me disais qu’il serait quand même intéressant de rappeler qu’il ne faut pas forcément enterrer Qwant. Il y a aussi un futur avec beaucoup de potentiel, des salariés sûrement très bien. C’est dommage que ces dirigeants ou amis cités dans l’artiste desservent autant l’entreprise…


C’est intéressant et je suis persuadé que ça joue un rôle énorme pour “percer” dans un business en effet.



&nbsp;Faut juste savoir s’arrêter et se mettre en retrait au moment opportun.








Patch a écrit :



C’est une entreprise, pas une copropriété <img data-src=" />







Ils peuvent être copropriétaires des locaux ! <img data-src=" />



Je peux comprendre le fait que les personnes ciblées par le harcèlement moral soient désemparées et n’osent pas porter plainte (j’ai été dans des entreprises du type “pas de vague” où il “fait bon vivre” et où on te pousse à la rupture conventionnelle, mais ça s’est ébruité quand même au bout de 40 en deux mois sans pour autant aller dans la presse)… Mais je reste surpris qu’il n’y ait vraiment rien qui transparaisse.

Raison pour laquelle je préfère jouer la prudence sur ces allégations aussi fondées soit-elles. Le débat contradictoire est de rigueur dans ce genre de cas.



Tout d’abord, pour faire dans l’original&nbsp;<img data-src=" />, bravo à Jean Marc , Marc et Teuf pour ce travail et les c…lles d’avoir publié cet article&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;Et malheureusement bon courage pour la suite car il est possible (probable) que Léandri n’en reste pas là&nbsp;<img data-src=" />



Le milieu des “start Up” regorge hélas de personnalités de ce style (même si c’est heureusement rarement à ce point). Des bonnes idées (parfois et c’est le cas de QWANT), des dirigeant(e)s (en apparence) “normaux” au début (je ne sais pas si c’était le cas de Léandri) mais qui avec le succès et l’afflux d’argent se sentent devenir dieu, regardent leur belle image (pour eux) dans le miroir et ne supportent plus une quelconque remise en question de leur nouveau statut divin. Le pire est qu’au premier abord ils /elles sont souvent séduisant(e)s, si on fait pas attention aux détails comportementaux qui peuvent alerter.<img data-src=" />



Toute ma solidarité avec les employés de QWANT assortie aussi hélas d’un conseil : si ce monsieur et son égérie ne quittent pas la direction de la structure , fuyez , l’herbe pourra difficilement être moins verte ailleurs et votre santé mentale vous remerciera.


“Mise à jour : Article&nbsp;actualisé&nbsp;sur…”

Si vous croyez que je vais me fader à nouveau tout l’article pour tenter de trouver ces modifications, vous vous fourrez le doigt dans l’œil…profondément. <img data-src=" />


Tip : ctrl+f maj, /-)


C’est gentil mais non, je ne ferai pas ça non plus.








Winderly a écrit :



C’est gentil mais non, je ne ferai pas ça non plus.





Je suis con j’ai pas remarqué que c’est en rouge dans l’article.



Merci pour votre transparence et votre travail.



Je n’avais pas suivi l’actualité de Qwant et les articles de NextInpact m’avaient surpris, biberonné comme je l’étais par la communication bienveillante des médias.

Je comprends mieux maintenant et je suis extrêmement choqué du comportement de ce monsieur. J’ai déjà entendu parler de ce genre de personnes dans d’autres entreprises et c’est toujours rageant de voir le peu de moyen qu’on les employer pour se défendre.



Continuer votre excellent travail et merci de résister à ce genre de personne pour nous.


“C’EST NOTRE PROOOOOOOOOOJEEEEET !!!!!!” ça ne vous rappelle rien? <img data-src=" />


Je me joins à tous les commentaires précédents, merci pour votre travail fort nécessaire

Tenez bon, surtout ceux qui se font harceler


Bravo à vous ! Je sais pourquoi j’ai un abonnement. Courage à vous !


Par contre, maintenant qu’on a des articles aussi conséquents, serait-il possible d’avoir un bouton pour aller directement aux commentaires svp ???

Parce que le scroll est interminable 😅😅😅

Merci


Aller après avoir lu votre article à tête reposé (en 3 fois mes pauses ne sont pas assez longue au bureau !!!) je vous envoi toutes mes félicitation, fier d’être abonné NxI (et même PcI avant)



Alors oui on ronchonne pour les concours, on se plaint du manque de contenus, mais quand on voit des travaux pareils on ne peux que vous applaudir !



Aller et une mention spéciale pour Teuf et sa famille ^^ quand t’as léandri dans tes contacts inutile d’avoir des ennemis x)



Ptit cadeau sur les patrons psychopathes :

https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/09/22/mon-patron-ce-psychopathe_5001…








TheBexFr a écrit :



je viens de retomber sur un commentaire de @Teuf rédigé le 5 aout… et… ça prend une saveur toute particulière…

https://www.nextinpact.com/blog/108119-renaissance-next-inpact-on-a-besoin-vous.htm#/comment/6131941







<img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" />



Bien vu ! <img data-src=" />









DaCaiD a écrit :



A quand une enquête sur l’utilisation de l’argent public chez Qwant?





Tout à fait, à quand le volet investigations sur les fonds publics, Français et Européens, utilisés par Qwant ?&nbsp;<img data-src=" />



Bravo NextInpact, que mon abonnement serve à ce genre d’articles me satisfait. Et la lecture de l’affaire confirme le ressenti que j’avais sur Qwant.








fred2vienne a écrit :



Par contre, maintenant qu’on a des articles aussi conséquents, serait-il possible d’avoir un bouton pour aller directement aux commentaires svp ???

Parce que le scroll est interminable 😅😅😅

Merci



Cliquer sur le nombre de commentaires tout en haut t’emmène directement au dernier lu <img data-src=" />



Sympa l’ambiance chez Qwant !

Je m’en servais de temps en temps, mais maintenant c’est fini !


Merci pour cet article j’avais raté le sujet cet été.



Dommage qu’une société qui pourrait avoir de l’avenir soit complètement sabordée par ses dirigeants c’est à pleurer.

Si Qwant veut survivre il faut que son PDG vende ses parts ou quitte le navire pour rebooster ses équipes.



Certains dirigeants oublient bien trop vite que ceux sont leurs salariés l’élément différenciant de leur société. Si les talents quittent le navire Qwant va couler.

Reste plus qu’à espérer que TNT arrive à prendre le lead et éloigné le PDG des murs de l’entreprise (il y a suffisamment de représentations et lobbying à faire pour se tenir éloigner des équipes Qwant).








Angelblue a écrit :



Pour ceux qui parle de passer a duckduckgo. Il me semble avoir vu (et entendu) que duckduckgo utilise l’infrastructure d’amazon comme cloud. Si cela et vrai, cela pose soucie niveau vie privée.

 

Cordialement.





Le saviez vous : il est tout à fait possible d’utiliser un fournisseur de cloud (GCP/AWS/Azure) tout en préservant la vie privée. Rien n’empêche de travailler avec des données chiffrées et de se garder la clef. Tous les services ne sont pas forcément compatible avec ceci mais ca reste dans le possible.









Angelblue a écrit :



Pour ceux qui parle de passer a duckduckgo. Il me semble avoir vu (et entendu) que duckduckgo utilise l’infrastructure d’amazon comme cloud. Si cela et vrai, cela pose soucie niveau vie privée.

&nbsp;

Cordialement.





et Qwant celle de Microsoft non ?



Le turnover contenu chez Apple et la manière dont il a repris la société autour de l’an 2000 en pariant sur le talent des équipes internes de design laisse présumer autre chose… au delà de l’image publique de Jobs. Mais je suis loin d’être spécialiste de la mythologie Apple et de leur fonctionnement interne.



C’est quoi “le dernier biopic” dont tu parles?


A priori l’arrivée de l’informatique quantique invalide complètement les méthodes de chiffrement. Seuls les méthodes à masque jetable seront efficaces à l’avenir et elles impliquent donc d’être souverain sur son infra…








yvan a écrit :



A priori l’arrivée de l’informatique quantique invalide complètement les méthodes de chiffrement. Seuls les méthodes à masque jetable seront efficaces à l’avenir et elles impliquent donc d’être souverain sur son infra…





A ce moment là, y a un peu tout internet qui va s’écrouler (vu que TLS se base également sur ces méthodes) donc bon… Un peu plus, un peu moins…



J’ai enfin eu le temps de tout lire. Et ben flute alors quelle affaire <img data-src=" />

Beau boulot de journaliste, et ne lâchez rien ;)

Bon courage pour la suite car je pense que cette affaire n’est pas terminée.



<img data-src=" />


Merci NextImpact pour cet article !

C’est vraiment dommage pour Qwant qui avait un bon capital sympathie et qui est en train de tout perdre.

&nbsp;


Pas faux. Pour duckduckgo, j’avoue que je ne connais pas leur fonctionnement avec amazon.



Mais bon, Qu’un service américain utilise l’infra d’une entreprise Cloud américain, y’a mieux niveau vie privée je pense (surtout amazon qui est à ma connaissance une des pires entreprises Cloud niveau vie privée). Sans parler qu’ils sont soumis à la législation américaine avec le Cloud act.



Finalement, Tout dépend de l’accord passer avec eux et de son fonctionnement. Mais je reste méfiant.



Pour Qwant, ils ont bien expliqué leur fonctionnement avec Microsoft donc bien que je sois pas à l’aise avec cela, je peux comprendre qu’il faut du temps pour bien avoir son index.


Et pour en finir avec l’omerta de NextInpact sur Niel et Juan Branco.

&nbsp;

@Teuf La participation de Niel au financement de NextInpact mentionné par Juan Branco dans son livre Crépuscule c’est aussi un mécénat ?



Est-ce qu’on aura des éclaircissements sur ce sujet ?








Anak1 a écrit :



Et pour en finir avec l’omerta de NextInpact sur Niel et Juan Branco.

&nbsp;

@Teuf La participation de Niel au financement de NextInpact mentionné par Juan Branco dans son livre Crépuscule c’est aussi un mécénat ?



Est-ce qu’on aura des éclaircissements sur ce sujet ?





Juan Branco devrait consulter societe.com avant d’écrire n’importe quoi. Xavier Niel n’a aucune participation dans le capital de Next INpact… Chacun peut le vérifier, et lui aurait dû. <img data-src=" />









Angelblue a écrit :



Sans parler qu’ils sont soumis à la législation américaine avec le Cloud act.





Le gouvernement peut mettre la main autant qu’il veut sur les machines, tant que la data est chiffré “at rest” avec une clef connue uniquement par le client, le seul moyen de casser ca c’est le bruteforce.



Pour duckduckgo, j’aurai du préciser que je ne connait pas leur accord et leur fonctionnement avec amazon. Donc peut t’être qui sont mieux. Mais quitte à choisir, autant utilise startpage je pense.



Mais bon, duckduckgo et américain donc soumi au cloud act.



Pour Qwant, il sont déjà français et ils ont plutôt bien détaillé leur fonctionnement avec Microsoft. Donc bien que je suis pas à l’aise avec cela, je comprends qu’il faut du temps pour faire sont propre index.


Je ne suis pas spécialiste dans le chiffrement donc pardon si je me trompe, mais on peut toujours laisser des backdoor derrière non?


c’est navrant ce genre d’interpellation.



En gros, tu gobes direct les propos d’un gars, balancés comme ça sur Twitter. et tu demandes des comptes ici comme si Teuf était coupable de quoi que ce soit.



c’est vraiment le monde à l’envers.

Pourquoi, sur Twitter (ou ailleurs), tu n’as pas (ni d’autres d’ailleurs) demandé à Branco d’où il sortait son affirmation?


A propos de Microsoft, c’est vrai c’est expliqué, en mode damage control un peu.

Mon désaccord et mon malaise par rapport a cet accord avec Microsoft se résume a une ligne :

&nbsp;“Qwant et Microsoft partagent une vision ambitieuse d’un internet ouvert et responsable” auquel je répond

https://fr.wikipedia.org/wiki/Embrace,_extend_and_extinguish

&nbsp;

Voila


Je pense que qu’ils n’ont pas eu trop le choix de dire cela je pense. Cela ferait mal a leur accord sinon. Mais oui cela et ironique j’avoue.


Bordel, même pas de TLDR, c’est … indigeste XD



&nbsp;Après lecture de l’article, ca m’a rappelé des comportements dans d’autres sociétés (avec des gens qui ne lisent jamais tout le contenu d’un mail :p), on voit clairement qu’il y a un grand besoin d’une meilleure structure de communication chez qwant (voir d’une structure de communication tout court).



&nbsp;Un grand bravo à :





  • Jean Marc Manach pour ce travail de journalisme

  • Teuf pour avoir tenu sous la pression et avoir soutenu l’indépendance de NextInpact

  • Marc Rees pour avoir soutenu son journaliste

  • Et à toute l’équipe de l’ombre qui a agi dans cet article



    &nbsp;


Non parce que l’informatique quantique est juste à la portée des états et de quelques grandes multinationales, acteurs qui n’ont aucun intérêt à foutre le zbeul dans internet puisqu’ils sont les premiers à en retirer du profit (entre autres via l’espionnage).


Réponse de Nitot dans lesnumeriques



Rien à en tirer: langue de bois pure et dure <img data-src=" />

Ils n’ont rien compris.


Wow je savais que Qwant avait des soucis, mais je pensais pas que c’était à ce point…

Bravo et merci Next Inpact pour tout ce travail !!!








maverick78 a écrit :



Le saviez vous : il est tout à fait possible d’utiliser un fournisseur de cloud (GCP/AWS/Azure) tout en préservant la vie privée. Rien n’empêche de travailler avec des données chiffrées et de se garder la clef. Tous les services ne sont pas forcément compatible avec ceci mais ca reste dans le possible.





Oui mais en pratique personne ne chiffre côté client parce que ça rajoute trop de complexité et de contraintes sur l’utilisation des données et sur l’architecture applicative. Pas même les banques, assurances, etc



Vraiment un fou ce type :o

Bon courage pour les probables répercussions (financières ou autres…)


Après un tel article, je ne vois pas comment continuer à utiliser Qwant.

Du moins sans a minima l’annonce de l’éjection de Léandri.



La pertinence/performance ou non des résultats du moteur n’est même pas en question.



Et bien sur, soutien.


Ça fait mal au cœur de voir un tel gâchis à cause d’une direction irresponsable… J’espère que Qwant résistera à la vague et que les éléments qui l’empêchent d’avancer seront emportés…



En ce qui concerne les réponses de Nitot à lesnumériques, c’est juste décevant… J’ai du mal à croire que ça vienne de lui…


Bravo, tout mon soutien &lt;3


Lilo, depuis que je les ai vu faire leur promo en filmant des sdfs à qui ils filaient des pompes, très peu pour moi.

&nbsp;

Et puis ce n’est pas un moteur de recherche, ils resservent des liens commerciaux Google et autres et vivent de ça.

&nbsp;

Après ils financent des trucs c’est vrai … mais bon, en faisant tourner Google. Bref, mieux que rien mais loin de l’estime qu’en ont beaucoup.


On dirait qu’un media n’a pas aimer votre article:



http://www.acbm.com/virus/25835_Ce_que_NextInpact_vous_a_cache_au_sujet_de_Qwant…



Vous aller répondre next impact?








Angelblue a écrit :



Pour Qwant, il sont déjà français et ils ont plutôt bien détaillé leur fonctionnement avec Microsoft. Donc bien que je suis pas à l’aise avec cela, je comprends qu’il faut du temps pour faire sont propre index.





Il y a deux choses différentes à ne pas mélanger : les recherches qui peuvent passer par Microsoft Bing le temps en effet que Qwant améliore sa techno d’indexation ; et d’autre part l’utilisation de Microsoft Azure pour déployer l’infrastructure. Ce second point avait été critiqué par certains et défendu par Nitot d’autre part (perso j’avais trouvé les explications de Nitot convaincantes) ; mais en tout cas il n’est pas prévu (de ce que j’ai pu lire) que Qwant se passe de Microsoft pour la partie infra (azure).



Dans une interview sur un média fr (je me souviens plus du nom désolé) de quelques jours ou de quelque semaine me semble. Éric Leandri a laissé entendre que le contrat passé avec Microsoft sont des petits accords de 1 à 2 ans (environ).



Je suppose qu’il ne fait pas cela pour rien. Je vais tenter de retrouver l’interview.



Cordialement.


Je ne sais pas pourquoi, mais je crains que ce soit un un des sujets phares et que l’on en parle beaucoup vendredi ensemble…



Et pourtant, si on pouvait éviter…



PS : Quelqu’un peut m’expliquer ici&nbsp; (si c’est en moins de 500 signes, sinon tant pis, ne vous fatiguez pas, je survivrai ! ) cette “profonde divergence de vue” entre “ le virus” et NXI sur le sujet ? J’aurais naïvement pensé que vous étiez plus ou moins sur la même longueur d’onde à priori concernant votre ligne éditoriale.








Angelblue a écrit :



On dirait qu’un media n’a pas aimer votre article:



http://www.acbm.com/virus/25835_Ce_que_NextInpact_vous_a_cache_au_sujet_de_Qwant…



Vous aller répondre next impact?





“…la justice a exigé le silence dans une telle ordonnance de référé. Non,

ce n’est pas une «&nbsp;condamnation&nbsp;» contrairement à ce que NextInpact

déclare à tort : il s’agissait d’une procédure d’urgence plutôt basée

sur les apparences en attendant un jugement de fond, qui permettra à la

justice de trancher si oui ou non l’Annuaire français a dit vrai, si oui

ou non il a le droit de s’exprimer ainsi (il a fait appel de

l’ordonnance en attendant)…”

&nbsp;

J’aimerais beaucoup savoir si ce rectificatif est exact, si JMM suit encore ce fil. <img data-src=" />



On aurait bien aimé pouvoir répondre à ses questions, c’est juste qu’il n’a pas pris le soin de nous les envoyer avant que de publier son papier…&nbsp;




Il n'a même pas non plus tenu compte des réponses que je lui avais données aux problèmes qu'il estimait avoir déjà identifié cet été...&nbsp;&nbsp;     





Étonnant, non, pour quelqu’un qui nous reproche donc d’être “biaisé dès le départ dans ce dossier, à charge contre Qwant, au lieu d’offrir à ses lecteurs une information neutre, à charge et à décharge, pour leur permettre de se faire leur propre opinion”…J’avais d’ailleurs cessé de lui répondre, en mode “don’t feed the troll”.&nbsp;

&nbsp;

En tout état de cause, nous répondrons peut-être à son article “à charge” et à ses accusations qui relèvent pour le coup du dénigrement, mais là, concrètement, je suis en déplacement, et je n’ai ni le temps de démontrer notre bonne foi, et encore moins le temps de nourrir la polémique.


Je vous remercie de votre réponse. Personnellement je suis cette histoire depuis le début et j’avoue que je suis complètement perdu depuis quelque temps.



&nbsp;Tout et parti dans tous les sens qu’il en devient impossible de se faire un avis clair. (pour cela que j’ai beaucoup aimé votre transparence et votre point de vue sur cette histoire)



Et ce qui est encore plus triste, c’est de voir des media comme le vôtre et virus info que j’aime bien suivre se déchirer sur Qwant que j’apprécie aussi (outre les témoignages sur Leandri cela va de soi^^), malgré les soucie.




Don qui choque

Nous apprenons, en septembre 2019, que NextInpact s’est vu promettre 90 000 € de don par Qwant. Le média n’en a pas informé ses lecteurs, mais il ne l’a pas fait non plus quand 20 000 € sont arrivés en avril 2018, puis 30 000 € plus tard. Par soucis de transparence, cette information aurait dû être communiquée à ces moments-là, au pire au début de la salve d’articles contre Qwant. Car, en l’état (et même si ce ne serait pas le cas), cette série d’articles à charge peut désormais être perçue comme une vengeance, alors que 40 000 € du don promis ne sont pas arrivés.



90 000 € correspondent au revenu tirés de 1 800 abonnements, pour un média qui compte environ 8 000 abonnés, soit entre 15 et 20 % de ces recettes. De quoi remettre en cause l’indépendance annoncée aux lecteurs. Combien de gros dons ont été promis ou versés par d’autres ? Au moins, quand il y a une publicité, le lecteur peut le voir et se faire sa propre opinion. Ici, le lien financier était tout simplement invisible. Et nous ne croirons pas qu’il faille que le site soit modifié techniquement pour annoncer les dons, une brève peut suffire en attendant.



D’ailleurs, il est de bon ton dans les médias de pointer les déficits de Qwant (rien de spécial dans le monde des start-ups en réalité). Par contre, qu’en est-il de la situation financière de NextInpact ? La société a cessé de communiquer à ce sujet : les chiffres 2017 ne sont pas consultables, ceux de 2018 n’auraient pas été déposés au tribunal de commerce, alors qu’une approbation des comptes a été reportée cet été. Cumulant déjà plusieurs mois de retard, son magazine imprimé n’a toujours pas été envoyé aux lecteurs qui ont financé sa réalisation (nous avions proposé notre aide, à condition qu’il n’y ait pas de publicité dedans, nous n’avons pas eu de réponse et avons renoncé).



Nous trouvons aussi anormal que Qwant fasse un don si important à un média, alors que la société a reçu de l’argent public pour créer un moteur de recherche souverain (pas pour aider un média, à notre connaissance), que ses développements accumulent les retards et qu’elle est en pertes. 50 000 € quand même. NextInpact devrait avoir la décence de rendre l’argent. Mais on a un peu l’impression de se battre contre des moulins à vent…



<img data-src=" />


Page d’accueil d’acbm:



09-24 : Ce que NextInpact vous a caché au sujet de Qwant (et de ses ennemis)

09-18 : Nos magazines sont interdits de vente en France. Vous ne le saviez pas ? Nous non plus ! [à propos des ennemis de Qwant]

09-11 : Le Virus Informatique 41

07-21 : Quand un concurrent de Qwant déverse sa bile dans notre messagerie

07-18 : Promis : cette histoire d’espionnage est véridique !

07-18 : Édito : bienvenue à bord !

07-18 : Pirates Magazine HS2 (V40S)

06-12 : Les secrets de Qwant

06-12 : La guerre des moteurs de recherche français

06-12 : Le Virus Informatique 40

04-13 : Les projecteurs à effet holographique de Hypervsn : « wouaouh ! »

04-09 : Enquête : le moteur Qwant offre-t-il la vie privée de ses utilisateurs à Microsoft ?


Punaise, je reviens tout à l’heure pour finir l’article <img data-src=" />


Merci pour tout.

C’est long mais extrêmement bien documenté.

Maintenant reste la question étique : est-ce que je laisse tomber Qwant pour l’instant, qui est mon moteur de recherche par défaut, et j’arrête d’en faire la pub, du fait de cette attitude inacceptable, ou est-ce que je garde, en soutien à ceux qui bossent bien dans cette boîte… Dur…


Je me suis fait bloquer par le virus sur Twitter parce-que mes tweets sur leur fil concernant cette histoire ne leur ont pas plus 🤔)


Merci pour le com, ça ressemble à un super média ahah ça donne envie de s’abonner à ACBM xD



Et puis quand tu va sur le site tu sent le professionnalisme ^^ et le respect de la législation sur les données toussa toussa


Angelblue a écrit :

On dirait qu’un media n’a pas aimer votre article:



http://www.acbm.com/virus/25835_Ce_que_NextInpact_vous_a_cache_au_sujet_de_Qwant…



Vous aller répondre next impact?



Exiger une démarche journalistique quand on écrit ça:

&nbsp;

“ce même ancien salarié a lancé récemment sur Twitter un «&nbsp;ta gueule&nbsp;»

à un préfet de police. Cela montre le manque de respect et le niveau

d’agressivité de cette personne de façon générale, et on peut imaginer

la difficulté pour le management de Qwant à travailler avec.”



Ce genre de condamnation morale pour justifier un management de merde…

Très bizarre Le Virus sur cette affaire. Sûrement agacé (à raison) par l’Annuaire Français, mais étrange quand même.


Sinon je remarque que cette affaire a bien fait réagir les gens ici niveau commentaire. ^^


peux-tu donner le lien-source ?

(à moins que je l’ai raté) ? <img data-src=" />


(oups)

c’est bon !

(je l’ai vu…après-coup)


Bon, c’est pas simple de se faire un avis sur cette affaire vue la divergence des 2 camps… La seule chose qui semble sure est le comportement dingue de M. Léandri. Je peux comprendre qu’il panique face à la proportion que peut prendre cette histoire mais il est chef d’entreprise ! Le sang froid c’est pas en option !



Il va y avoir un face-à-face, une rencontre de prévu pour que Qwant et/ou M. Léandri clarifie la situation (plutôt que des questions/réponses par va-et-vient de messages ? Les salariés de Qwant auront aussi la parole pour donner leur point de vue sur ce qu’il se passe ? (anonymement s’il le faut)








jackjack2 a écrit :



“NextInpact devrait avoir la décence de rendre l’argent”

<img data-src=" />







Perso j’espère que NXI fera une grande Teuf <img data-src=" /> avec ce sale argent de Léandri, ça lui fera la leçon <img data-src=" />



Et puis surtout les travailleurs de Qwant vont avoir un sacré argument pour négocier leur prochaine augmentation de salaire, vu que visiblement l’argent (public) coule à flot là-bas et est distribué n’importe comment <img data-src=" />



Des dons de presque 100 000 euros, quand ta société perds des millions chaque année… qui fait ça concrètement dans la vrai vie? <img data-src=" />



Merci pour cet article JMM et NI ! Long à lire mais très instructif. J’espère que le gus va se remettre en question. Il serait capable de couler Qwant pour satisfaire son égo. Ça sentait effectivement le pervers narcissique de loin.

On croise les doigts pour que la situation des employés de Qwant s’améliore. Ce sont les plus à plaindre dans l’histoire !








Teuf a écrit :



Juan Branco devrait consulter societe.com avant d’écrire n’importe quoi. Xavier Niel n’a aucune participation dans le capital de Next INpact… Chacun peut le vérifier, et lui aurait dû. <img data-src=" />





Dans le cas de Qwant il s’agit d’un mécénat donc pas d’une prise de participation sous forme d’actions.

Est-ce qu’il est possible d’affirmer que Xavier Niel&nbsp;n’a jamais donné d’argent à Nextinpact sous quelque forme que ce soit ?

Pourquoi ne pas l’avoir attaqué en diffamation ?&nbsp;

&nbsp;



fred2vienne a écrit :



c’est navrant ce genre d’interpellation.



En gros, tu gobes direct les propos d’un gars, balancés comme ça sur Twitter. et tu demandes des comptes ici comme si Teuf était coupable de quoi que ce soit.



c’est vraiment le monde à l’envers.

Pourquoi, sur Twitter (ou ailleurs), tu n’as pas (ni d’autres d’ailleurs) demandé à Branco d’où il sortait son affirmation?





Moi ça me navre pas et je ne demande de comptes à personne, chacun est libre de répondre ou pas.

Juan Branco l’a surtout écrit dans un bouquin en prenant le risque d’un procès en diffamation.

Nextinpact ne sait jamais exprimé sur le sujet (à ma connaissance) et ce thread parle d’omerta et d’un mécénat gardé secret.

Je paye un abonnement pour garantir une information non biaisé par des intérêts tiers et j’ai envie de savoir jusqu’à quel point c’est vrai.

J’ai envoyé un mail à Juan Branco, je vous tiendrais informé si j’obtiens une réponse.

&nbsp;



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


Comme beaucoup, je ne commente quasiment jamais les news et je ne suis pas foutu de formater un commentaire digne de ce nom.



Merci d’être là, merci de publier des articles aussi sincères accompagnés d’une telle transparence.



Merci à toute l’équipe d’effectuer ce travail d’investigation et d’information. (Bravo pour votre intégrité au passage)








Anak1 a écrit :



Dans le cas de Qwant il s’agit d’un mécénat donc pas d’une prise de participation sous forme d’actions.

Est-ce qu’il est possible d’affirmer que Xavier Niel&nbsp;n’a jamais donné d’argent à Nextinpact sous quelque forme que ce soit ?

Pourquoi ne pas l’avoir attaqué en diffamation ?&nbsp;

&nbsp;

Moi ça me navre pas et je ne demande de comptes à personne, chacun est libre de répondre ou pas.

Juan Branco l’a surtout écrit dans un bouquin en prenant le risque d’un procès en diffamation.





Xavier Niel n’a jamais donné d’argent à Next INpact, que ce soit sous forme de participation au capital ou sous forme de mécénat, et c’est pas faute de l’avoir sollicité pour être mécène. :)



Pour rappel, la répartition des parts de INpact Mediagroup est la suivante : 76 % m’appartiennent, 10 % à Christophe Buton, 5 % à Marc Rees, 5 % à Paco, 2 % à Vincent Audigier et enfin 2% à Tristan Croiset.



Et nous n’avons pas pour habitude d’attaquer les gens pour diffamation ou dénigrement. <img data-src=" />



Concernant le comportement de ce M. Léandri, on est tous d’accord pour dire qu’il dépasse largement les bornes, et qu’il faut vraiment beaucoup de patience pour continuer à discuter avec lui…

&nbsp;

Par contre, les “témoignages” d’anciens salariés font un peu enquête BFMTV…

Il aurait été de bon ton de recueillir au moins des témoignages de salariés encore présents dans l’entreprise; ce passage n’était à mon avis pas nécessaire dans l’article, cela fait un peu “cours de récré”…

&nbsp;


Salut, et bravo Nxi pour avoir publié l’article, et tenu bon face aux pressions.Il y a quand même un truc qui me fait réagir dans les commentaires, c’est ceux qui crient au scandale parce qu’il y a du mécénat, ou parce que l’argent devrait être refusé si il vient de telle ou telle personne, ou que ça manque de transparence etc..Mais nulle entreprise ne peut vivre d’amour et d’eau fraiche.A un moment si vous ne faites pas rentrer d’argent dans les caisses, vous ne pouvez plus verser de salaires, et des travailleurs bénévoles ça court pas les rues…

&nbsp;Le choix de faire entrer du mécénat dans les caisses à été fait, et je pense que c’est une (bonne) décision qui a été mûrement réfléchie. Car ne compter que sur des dons et un petit peu de pub, ça a malheureusement ses limites.Certains reprochaient à nextinpact de ne pas avoir remplacé deux journalistes, de ne pas faire assez d’articles etc.. mais à un moment c’est un cercle vicieux car si il n’y a plus assez d’articles les lecteurs s’en vont, si ils s’en vont, plus d’abonnements, si il n’y a plus d’abonnements, plus de revenus, donc plus d’argent pour embaucher etc…toucher une somme de plusieurs milliers d’euros en une fois d’un mécène, ça ouvre tout de suite d’autres portes, ça permet de “prendre des risques” comme par exemple embaucher quelqu’un…



Ensuite faut il communiquer sur l’identité du mécène et la somme versée ?

c’est pas si facile que ça de répondre :

&nbsp;L’option de la transparence, va aussi éveiller des soupçons alors qui ne sont pas forcément fondés.Tous les complotistes vont crier au conflit d’intérêt, et vu le goût des gens pour les scandales, ça va forcément faire du dégât, et donc réduire le nombre d’abonnés, et donc les revenus etc..

&nbsp;Si on “cache” l’identité et les sommes, dans un premier temps c’est plus sûr, mais si ça vient à se savoir, les complotistes vont se pointer et dire “ahaha pris la main dans le sac !, si vous l’avez caché c’est louche !”

et ça fera peut être plus de dégâts encore..



à la fin donc c’est le même problème, personne veut que le journal soit financé par des “méchants privés” qui peuvent “corrompre” l’impartialité, mais personne ne peut contribuer autant qu’eux financièrement.



Alors il faut faire quoi ? tout dire ? tout planquer ?&nbsp; les complotistes auront de toute façon toujours quelque chose à reprocher, et même si Nextinpact était entièrement financé par ses lecteurs, il y en aurait toujours pour crier au complot



A la fin je dirais qu’on est dans une relation de confiance quand on lit la presse. Si on a pas confiance on va lire ailleurs…

Moi j’ai confiance en Nextinpact, cet article n’est qu’une preuve de plus qu’on peut leur faire confiance, donc Merci nextinpact, Merci Teuf, merci Manhack, et tous les journalistes de l’équipe


Merci pour ce travail. Un peu long mais nécessaire.


Courage à vous ! Content de pouvoir vous soutenir en m’abonnant.


Long, mais instructif. Merci.



Par contre quelque chose m’échappe depuis le départ… si le projet d’un moteur de recherche européen est (était?) l’ambition première de QWANT, pourquoi ne pas se rapprocher de Startpage ? Autrement que par les recettes techniques assez similaires.



En bref, coopérer plutôt qu’étaler des positions personnelles certes utiles à la compréhension ou la transparence du projet mais au final clairement peu compatibles avec une attaque en règle des américains qui ont le mérite de ne pas trop se poser de questions, eux ?!


Merci pour votre enquête&nbsp;



&nbsp;Vous êtes les meilleurs&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;